"Il faut saluer le passage au V8"
Course jeudi, 16 mars 2006. 19:06 vendredi, 13 déc. 2024. 23:59
(PC) - Jacques Villeneuve avait rapidement disparu à la suite du Grand Prix de BahreJin. Désireux de rejoindre au plus vite la Malaisie afin d'accoutumer son organisme à la chaleur du pays, il n'avait pas attendu le drapeau à damier avant de quitter les lieux.
"Après mon abandon, je n'avais plus grand chose à faire dans le paddock, s'amuse-t-il maintenant que la déception est passée. Ca allait bien. Le premier tour s'était bien passé et j'avais pu gagner quelques places. La voiture allait de mieux en mieux avec la piste qui se gommait et je pouvais faire des temps très acceptables. Normalement, je terminais dans les points. C'est un peu dommage mais il reste 17 Grands Prix,"
S'il aborde celui de Malaisie avec un V8 flambant neuf, Villeneuve ne pense malheureusement pas que cela lui conférera un avantage particulier.
"Ce qui est embêtant, souligne-t-il, c'est que j'avais économisé 15 tours à Bahrein puisque je n'avais pas participé à la phase finale de la qualification. J'espérais donc profiter de cette économie pour travailler davantage sur la voiture ici. Dommage, il faudra donc économiser pour Melbourne. Evidemment, j'aborde Sepang avec un moteur neuf mais ça ne change pas grand chose au problème puisque ça va être pénalisant en Australie. J'aurais nettement préféré ne pas casser le moteur, terminer dans les points et avoir 15 tours de plus à faire vendredi et samedi."
Dépassements, bagarres, les gens se sont régalés lors du coup d'envoi de la saison, une réussite que Villeneuve attribue au passage du V10 au V8.
"Il faut saluer le passage au V8 car je ne pense pas que les qualifications y soient pour grand chose. Il ne faut pas oublier cependant que le circuit de Sakhir favorise lui-même les dépassements avec ses nombreuses zones de freinage. Maintenant, il faut attendre pour voir ce que cela va donner sur les circuits où ça ne double pas normalement. "
Ce week-end, il faudra compter avec un autre élément: la chaleur! Il la redoute comme tous les autres pilotes du plateau.
"On a vraiment du mal à respirer, souffle-t-il. C'est comme faire du sport dans un sauna. Le problème, c'est que l'ont fait cela pendant une heure quarante-cinq. Nous avons à boire dans la voiture mais ça ne change pas grand chose car nous sommes tous déshydratés à la mi-course. C'est à ce moment là que l'on commence à faire des fautes. Nous avons la chaleur du moteur qui nous remonte dans le dos et, dans le cockpit, il fait bien plus que 55 degrés. Comme les voitures sont bien dessinées, l'air reste dans le cockpit et ne s'évacue pas. Si l'on n'est pas bien préparé, on ne tient que cinq tours. On est la masse, on a de l'eau dans les yeux, le cèur à 180 pulsations, et on essaie de reprendre sa respiration. Vers la fin de la course, on a des coups de chaud, des coups de froid, la vue qui se brouille, on a du mal à se concentrer, à réfléchir. La chaleur a un énorme impact surtout si la voiture est difficile à piloter."
"Après mon abandon, je n'avais plus grand chose à faire dans le paddock, s'amuse-t-il maintenant que la déception est passée. Ca allait bien. Le premier tour s'était bien passé et j'avais pu gagner quelques places. La voiture allait de mieux en mieux avec la piste qui se gommait et je pouvais faire des temps très acceptables. Normalement, je terminais dans les points. C'est un peu dommage mais il reste 17 Grands Prix,"
S'il aborde celui de Malaisie avec un V8 flambant neuf, Villeneuve ne pense malheureusement pas que cela lui conférera un avantage particulier.
"Ce qui est embêtant, souligne-t-il, c'est que j'avais économisé 15 tours à Bahrein puisque je n'avais pas participé à la phase finale de la qualification. J'espérais donc profiter de cette économie pour travailler davantage sur la voiture ici. Dommage, il faudra donc économiser pour Melbourne. Evidemment, j'aborde Sepang avec un moteur neuf mais ça ne change pas grand chose au problème puisque ça va être pénalisant en Australie. J'aurais nettement préféré ne pas casser le moteur, terminer dans les points et avoir 15 tours de plus à faire vendredi et samedi."
Dépassements, bagarres, les gens se sont régalés lors du coup d'envoi de la saison, une réussite que Villeneuve attribue au passage du V10 au V8.
"Il faut saluer le passage au V8 car je ne pense pas que les qualifications y soient pour grand chose. Il ne faut pas oublier cependant que le circuit de Sakhir favorise lui-même les dépassements avec ses nombreuses zones de freinage. Maintenant, il faut attendre pour voir ce que cela va donner sur les circuits où ça ne double pas normalement. "
Ce week-end, il faudra compter avec un autre élément: la chaleur! Il la redoute comme tous les autres pilotes du plateau.
"On a vraiment du mal à respirer, souffle-t-il. C'est comme faire du sport dans un sauna. Le problème, c'est que l'ont fait cela pendant une heure quarante-cinq. Nous avons à boire dans la voiture mais ça ne change pas grand chose car nous sommes tous déshydratés à la mi-course. C'est à ce moment là que l'on commence à faire des fautes. Nous avons la chaleur du moteur qui nous remonte dans le dos et, dans le cockpit, il fait bien plus que 55 degrés. Comme les voitures sont bien dessinées, l'air reste dans le cockpit et ne s'évacue pas. Si l'on n'est pas bien préparé, on ne tient que cinq tours. On est la masse, on a de l'eau dans les yeux, le cèur à 180 pulsations, et on essaie de reprendre sa respiration. Vers la fin de la course, on a des coups de chaud, des coups de froid, la vue qui se brouille, on a du mal à se concentrer, à réfléchir. La chaleur a un énorme impact surtout si la voiture est difficile à piloter."