"Jacques a lutté très fort"
Course dimanche, 12 juin 2005. 19:36 samedi, 14 déc. 2024. 01:56
(PC) - Jacques Villeneuve n'a pas souvent connu du succès sur le circuit Gilles-Villeneuve dans le cadre du Grand Prix du Canada de Formule 1. Après avoir décroché la huitième position sur la grille la veille, il espérait compléter l'épreuve en bonne position, peut-être même dans les points, dimanche.
Il n'a pas tardé à déchanter puisqu'il s'est retrouvé au dernier rang dès le deuxième tour. Un départ difficile et un contact au deuxième virage l'ont obligé à repasser par les puits prématurément.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé au départ avec l'électronique, a expliqué Villeneuve, après avoir finalement complété l'épreuve au neuvième rang. La voiture n'a pas bougé pendant un certain temps. J'ai été doublé. Ensuite, j'ai été coincé au deuxième virage et je me suis montré un peu trop agressif et, malheureusement, j'ai tamponné Sato (Takuma, BAR-Honda), endommageant mon aileron avant. Par la suite, ma course était foutue."
Cette mésaventure est d'autant plus frustrante que Villeneuve estimait disposer, pour une fois, d'une voiture rapide.
Et comble de malchance, son arrêt aux puits pour changer son aileron a été compliqué par un pépin imprévisible.
"Pour la première fois, on avait une caméra dans le nez de la voiture et le fil de la caméra s'est coincé. Cela nous a fait perdre encore plus de temps."
Malgré tout, Villeneuve a refusé d'abandonner et ses efforts ont failli être récompensé.
"Même quand vous faites un arrêt dès le premier tour et que vous vous retrouvez dernier, il faut continuer à se battre et à pousser parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver en course, a dit Villeneuve. On peut espérer des drapeaux jaunes (neutralisation) ou des bris mécaniques _ comme ce fut le cas _ pour remonter au classement.
"Mais après avoir disputé toute la course, on ne veut pas finir neuvième, a-t-il ajouté. Neuvième, c'est la pire position."
Dans les derniers tours, Villeneuve chauffait Christian Klien (Red Bull) et il pouvait espérer marquer un point en le doublant.
"La neutralisation - ndlr: après l'accident de Jenson Button (BAR-Honda) au 47e tour - m'a permis de me rapprocher de lui. Mais il sortait mieux des virages que moi, a commenté le pilote. Mes pneus étaient usés en fin de course et la voiture glissait. Il m'en manquait un peu pour le doubler."
Sauber déçu pour son pilote
En dépit des circonstances, Villeneuve tire un bilan positif de son week-end montréalais. C'est la première fois qu'il parvient à compléter l'épreuve depuis 1998 lorsqu'il avait fini au 10e rang.
"C'est dommage car nous étions compétitifs pendant tout le week-end. Mais bon, il suffit de ne pas s'accrocher au premier virage, c'est tout."
Le propriétaire de l'écurie Peter Sauber s'est dit déçu que son pilote ne soit pas parvenu à finir dans les points. Mais il était satisfait de l'avoir vu se battre jusqu'à la fin malgré ses problèmes en début de course.
"Jacques a lutté très fort pendant toute la course, a confié Sauber. A la fin, il était tout juste derrière les Red Bull (David Coulthard et Klien) même s'il a effectué un arrêt de plus, et un très long. C'est d'autant plus décevant que je pense qu'il était possible pour Jacques de marquer des points ici."
Sauber a même excusé Villeneuve pour l'accrochage dans le virage Senna, prétendant que Sato avait freiné un peu trop tôt.
Comment Villeneuve entrevoit-il maintenant la prochaine épreuve à Indianapolis, à compter de vendredi?
"C'est difficile à dire, mais je crois que ce sera plus difficile pour nous là-bas. Le circuit d'Indianapolis comporte une très longue droite, un gros freinage et, par la suite, des virages très lents. Mais si la piste est abrasive et que les pneus sont très sollicités, cela devrait nous convenir."
Et l'idée de disputer deux Grands Prix en autant de semaines lui convient.
"C'est beaucoup de travail. Mais avec les autres équipes, j'aurais eu droit à trois journées d'essais. Personnellement, je préfère trois journées de Grand Prix."
Il n'a pas tardé à déchanter puisqu'il s'est retrouvé au dernier rang dès le deuxième tour. Un départ difficile et un contact au deuxième virage l'ont obligé à repasser par les puits prématurément.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé au départ avec l'électronique, a expliqué Villeneuve, après avoir finalement complété l'épreuve au neuvième rang. La voiture n'a pas bougé pendant un certain temps. J'ai été doublé. Ensuite, j'ai été coincé au deuxième virage et je me suis montré un peu trop agressif et, malheureusement, j'ai tamponné Sato (Takuma, BAR-Honda), endommageant mon aileron avant. Par la suite, ma course était foutue."
Cette mésaventure est d'autant plus frustrante que Villeneuve estimait disposer, pour une fois, d'une voiture rapide.
Et comble de malchance, son arrêt aux puits pour changer son aileron a été compliqué par un pépin imprévisible.
"Pour la première fois, on avait une caméra dans le nez de la voiture et le fil de la caméra s'est coincé. Cela nous a fait perdre encore plus de temps."
Malgré tout, Villeneuve a refusé d'abandonner et ses efforts ont failli être récompensé.
"Même quand vous faites un arrêt dès le premier tour et que vous vous retrouvez dernier, il faut continuer à se battre et à pousser parce qu'on ne sait jamais ce qui peut arriver en course, a dit Villeneuve. On peut espérer des drapeaux jaunes (neutralisation) ou des bris mécaniques _ comme ce fut le cas _ pour remonter au classement.
"Mais après avoir disputé toute la course, on ne veut pas finir neuvième, a-t-il ajouté. Neuvième, c'est la pire position."
Dans les derniers tours, Villeneuve chauffait Christian Klien (Red Bull) et il pouvait espérer marquer un point en le doublant.
"La neutralisation - ndlr: après l'accident de Jenson Button (BAR-Honda) au 47e tour - m'a permis de me rapprocher de lui. Mais il sortait mieux des virages que moi, a commenté le pilote. Mes pneus étaient usés en fin de course et la voiture glissait. Il m'en manquait un peu pour le doubler."
Sauber déçu pour son pilote
En dépit des circonstances, Villeneuve tire un bilan positif de son week-end montréalais. C'est la première fois qu'il parvient à compléter l'épreuve depuis 1998 lorsqu'il avait fini au 10e rang.
"C'est dommage car nous étions compétitifs pendant tout le week-end. Mais bon, il suffit de ne pas s'accrocher au premier virage, c'est tout."
Le propriétaire de l'écurie Peter Sauber s'est dit déçu que son pilote ne soit pas parvenu à finir dans les points. Mais il était satisfait de l'avoir vu se battre jusqu'à la fin malgré ses problèmes en début de course.
"Jacques a lutté très fort pendant toute la course, a confié Sauber. A la fin, il était tout juste derrière les Red Bull (David Coulthard et Klien) même s'il a effectué un arrêt de plus, et un très long. C'est d'autant plus décevant que je pense qu'il était possible pour Jacques de marquer des points ici."
Sauber a même excusé Villeneuve pour l'accrochage dans le virage Senna, prétendant que Sato avait freiné un peu trop tôt.
Comment Villeneuve entrevoit-il maintenant la prochaine épreuve à Indianapolis, à compter de vendredi?
"C'est difficile à dire, mais je crois que ce sera plus difficile pour nous là-bas. Le circuit d'Indianapolis comporte une très longue droite, un gros freinage et, par la suite, des virages très lents. Mais si la piste est abrasive et que les pneus sont très sollicités, cela devrait nous convenir."
Et l'idée de disputer deux Grands Prix en autant de semaines lui convient.
"C'est beaucoup de travail. Mais avec les autres équipes, j'aurais eu droit à trois journées d'essais. Personnellement, je préfère trois journées de Grand Prix."