"Je devais tenter le coup!"
Course dimanche, 22 mai 2005. 13:40 mercredi, 11 déc. 2024. 23:58
MONACO (PC) - Soixante troisième tour du Grand Prix de Monaco, alors que Kimi Raïkkönen caracole en tête avec la Renault d'Alonso et les Williams de Nick Heidfeld et Mark Webber à ses trousses, la bagarre fait rage entre Fisichella, Trulli, Montoya, Massa et Jacques Villeneuve.
Au freinage de St Dévote, Villeneuve attaque son équipier par l'intérieur, bloque les roues et tire droit avant de planter l'avant de sa monoplace dans le mur de pneus. Si Massa a pu l'éviter, il n'en a pas moins perdu de nombreuses places et tout espoir de finir dans les points.
Evidemment, dans le clan Sauber, l'ambiance est d'autant plus tendue que les deux Williams devaient encore effectuer un arrêt au stand.
"Ce que je ne savais pas, s'est défendu Villeneuve. Mes consignes étaient d'attaquer les concurrents devant moi: Felipe compris! J'étais plus vite et je devais tenter le coup!"
Pour Villeneuve, qui a terminé 11e, tout avait commencé par un départ moyen.
"Je me suis fais passer par Felipe qui était sur deux arrêts alors que j'étais sur un. Il était plus léger et ça ne me dérangeait pas trop. Hélas, l'intervention de la voiture de sécurité est venue tout compliquer. Il a effectué son premier arrêt pendant qu'elle était en piste et a repris la piste devant moi."
Une fois derrière, il ne lui restait plus qu'à tenter de le passer.
"La voiture était bien, ainsi que mes pneus et ça ne servait à rien de rester derrière. C'est dommage, on pouvait marquer des points tous les deux mais mon job était d'aller chercher les voitures placées devant moi et c'est ce que j'ai fait!"
Après une réunion à Hinwill, siège de l'écurie Sauber, qui sera sans doute houleuse, Villeneuve retrouvera le Nürbürgring dès vendredi prochain pour la première journée du Grand Prix d'Europe.
Quant à Peter Sauber, très amer, il s'est contenté de souligner: "Ce qui est arrivé aujourd'hui est la chose la plus décevante qu'une écurie peut expérimenter!"
Au freinage de St Dévote, Villeneuve attaque son équipier par l'intérieur, bloque les roues et tire droit avant de planter l'avant de sa monoplace dans le mur de pneus. Si Massa a pu l'éviter, il n'en a pas moins perdu de nombreuses places et tout espoir de finir dans les points.
Evidemment, dans le clan Sauber, l'ambiance est d'autant plus tendue que les deux Williams devaient encore effectuer un arrêt au stand.
"Ce que je ne savais pas, s'est défendu Villeneuve. Mes consignes étaient d'attaquer les concurrents devant moi: Felipe compris! J'étais plus vite et je devais tenter le coup!"
Pour Villeneuve, qui a terminé 11e, tout avait commencé par un départ moyen.
"Je me suis fais passer par Felipe qui était sur deux arrêts alors que j'étais sur un. Il était plus léger et ça ne me dérangeait pas trop. Hélas, l'intervention de la voiture de sécurité est venue tout compliquer. Il a effectué son premier arrêt pendant qu'elle était en piste et a repris la piste devant moi."
Une fois derrière, il ne lui restait plus qu'à tenter de le passer.
"La voiture était bien, ainsi que mes pneus et ça ne servait à rien de rester derrière. C'est dommage, on pouvait marquer des points tous les deux mais mon job était d'aller chercher les voitures placées devant moi et c'est ce que j'ai fait!"
Après une réunion à Hinwill, siège de l'écurie Sauber, qui sera sans doute houleuse, Villeneuve retrouvera le Nürbürgring dès vendredi prochain pour la première journée du Grand Prix d'Europe.
Quant à Peter Sauber, très amer, il s'est contenté de souligner: "Ce qui est arrivé aujourd'hui est la chose la plus décevante qu'une écurie peut expérimenter!"