"Je ne pensais pas être premier"
Course samedi, 28 mai 2005. 11:17 dimanche, 15 déc. 2024. 09:36
NURBURGRING (AFP) - Nick Heidfeld (Williams-BMW) a obtenu samedi la première pole position de sa carrière et il s'élancera devant Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes), dimanche sur le Nürburgring pour le Grand Prix d'Europe, 7e épreuve du Championnat du monde de Formule 1.
Pour Williams-BMW, il s'agit de la première pole position depuis celle obtenue par Ralf Schumacher en juin 2004 au Canada.
Samedi devant son public et sur un Nürburgring inhabituellement chauffé par un soleil écrasant (31°C dans l'air, 50°C sur la piste), Heidfeld a devancé Raikkonen -qui restait sur trois poles consécutives- de 116 millièmes de seconde et l'autre Williams-BMW, pilotée par l'Australien Mark Webber, de 287 millièmes.
"C'est fantastique ! J'espérais être devant, mais je ne pensais pas être premier", s'est exclamé Heidfeld. Il avait obtenu son meilleur résultat dimanche dernier en terminant 2e à Monaco, derrière Raikkonen.
"Je ne réalise pas encore, mais en même temps, je pense déjà à demain car si c'est bien d'être en pole, l'important reste quand même la course", a souligné le pilote de 28 ans qui a fait ses débuts en Formule 1 au GP d'Australie 2000 et qui a été félicité samedi par son illustre compatriote et adversaire Michael Schumacher.
"Déroutant"
Conserver cette première place à l'extinction des feux dimanche ne sera pas chose facile. Le départ n'est pas le fort des Williams-BMW depuis le début de saison et à ses côtés Heidfeld aura un Raikkonen froid et déterminé à rattraper Fernando Alonso au Championnat du monde.
Le pilote espagnol de Renault n'a en effet signé que le 6e temps des qualifications, à près d'une seconde de la pole. Son coéquipier Giancarlo Fisichella est 9e à près d'une seconde et demie de Heidfeld.
Mais certains écarts doivent s'expliquer par la différence de charge d'essence. Au Nürburgring, les concurrents sont en effet revenus à un système de qualification sur un tour lancé lors d'une séance unique avec interdiction de rajouter ou d'enlever du carburant avant le départ de la course.
"C'est déroutant car on ne sait pas quand les autres s'arrêteront" pour ravitailler, a commenté Raikkonen.
Ainsi, "peut-être que les Renault avaient plus d'essence", a estimé le vainqueur intouchable des deux derniers GP. "Mais je suis en excellente position et le reste ne m'inquiète pas", a-t-il conclu, même s'il s'élancera du côté sale de la piste.
"Stratégie"
"J'ai fait un bon tour (...), je suis plutôt content", a affirmé de son côté Alonso, selon qui "l'écart avec la pole est probablement lié à des stratégies différentes".
Le directeur de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds, est persuadé que "le podium est à la portée" de ses pilotes.
Le nouveau format de qualification n'a finalement pas aidé Ferrari. Rubens Barrichello et Michael Schumacher se retrouvent encore en milieu de grille: le Brésilien, pénalisé par une petite faute au premier freinage, occupera la 7e place et l'Allemand la 10e. Le septuple champion du monde est à plus d'une seconde et demie de Heidfeld.
"Nous ne sommes toujours pas compétitifs sur un tour", a regretté le directeur général de Ferrari Jean Todt, "persuadé" que ses pilotes seront comme d'habitude plus compétitifs en course.
"Il est difficile de dire ce que l'on peut espérer en course car depuis vendredi, nous avons traversé des moments pas très prometteurs", a commenté pour sa part Schumi qui va "attaquer pour prendre autant de points que possible".
Pour leur retour après deux courses de suspension, les BAR-Honda ont roulé sur des oeufs. Respectivement 13e et 16e, Jenson Button et Takuma Sato utilisent en effet un moteur qui n'a plus tourné depuis Imola le 24 avril et ils ont effectué leur tour chronométré en premier, sur une piste poussiéreuse et glissante.
Pour Williams-BMW, il s'agit de la première pole position depuis celle obtenue par Ralf Schumacher en juin 2004 au Canada.
Samedi devant son public et sur un Nürburgring inhabituellement chauffé par un soleil écrasant (31°C dans l'air, 50°C sur la piste), Heidfeld a devancé Raikkonen -qui restait sur trois poles consécutives- de 116 millièmes de seconde et l'autre Williams-BMW, pilotée par l'Australien Mark Webber, de 287 millièmes.
"C'est fantastique ! J'espérais être devant, mais je ne pensais pas être premier", s'est exclamé Heidfeld. Il avait obtenu son meilleur résultat dimanche dernier en terminant 2e à Monaco, derrière Raikkonen.
"Je ne réalise pas encore, mais en même temps, je pense déjà à demain car si c'est bien d'être en pole, l'important reste quand même la course", a souligné le pilote de 28 ans qui a fait ses débuts en Formule 1 au GP d'Australie 2000 et qui a été félicité samedi par son illustre compatriote et adversaire Michael Schumacher.
"Déroutant"
Conserver cette première place à l'extinction des feux dimanche ne sera pas chose facile. Le départ n'est pas le fort des Williams-BMW depuis le début de saison et à ses côtés Heidfeld aura un Raikkonen froid et déterminé à rattraper Fernando Alonso au Championnat du monde.
Le pilote espagnol de Renault n'a en effet signé que le 6e temps des qualifications, à près d'une seconde de la pole. Son coéquipier Giancarlo Fisichella est 9e à près d'une seconde et demie de Heidfeld.
Mais certains écarts doivent s'expliquer par la différence de charge d'essence. Au Nürburgring, les concurrents sont en effet revenus à un système de qualification sur un tour lancé lors d'une séance unique avec interdiction de rajouter ou d'enlever du carburant avant le départ de la course.
"C'est déroutant car on ne sait pas quand les autres s'arrêteront" pour ravitailler, a commenté Raikkonen.
Ainsi, "peut-être que les Renault avaient plus d'essence", a estimé le vainqueur intouchable des deux derniers GP. "Mais je suis en excellente position et le reste ne m'inquiète pas", a-t-il conclu, même s'il s'élancera du côté sale de la piste.
"Stratégie"
"J'ai fait un bon tour (...), je suis plutôt content", a affirmé de son côté Alonso, selon qui "l'écart avec la pole est probablement lié à des stratégies différentes".
Le directeur de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds, est persuadé que "le podium est à la portée" de ses pilotes.
Le nouveau format de qualification n'a finalement pas aidé Ferrari. Rubens Barrichello et Michael Schumacher se retrouvent encore en milieu de grille: le Brésilien, pénalisé par une petite faute au premier freinage, occupera la 7e place et l'Allemand la 10e. Le septuple champion du monde est à plus d'une seconde et demie de Heidfeld.
"Nous ne sommes toujours pas compétitifs sur un tour", a regretté le directeur général de Ferrari Jean Todt, "persuadé" que ses pilotes seront comme d'habitude plus compétitifs en course.
"Il est difficile de dire ce que l'on peut espérer en course car depuis vendredi, nous avons traversé des moments pas très prometteurs", a commenté pour sa part Schumi qui va "attaquer pour prendre autant de points que possible".
Pour leur retour après deux courses de suspension, les BAR-Honda ont roulé sur des oeufs. Respectivement 13e et 16e, Jenson Button et Takuma Sato utilisent en effet un moteur qui n'a plus tourné depuis Imola le 24 avril et ils ont effectué leur tour chronométré en premier, sur une piste poussiéreuse et glissante.