"Je ne suis pas prêt à baisser les bras"
Course jeudi, 31 mars 2005. 14:04 samedi, 14 déc. 2024. 01:51
SAKHIR, Bahreïn (PC) - C'est un Jacques Villeneuve serein qui s'est présenté dans le paddock du circuit de Sakhir, à Bahreïn. Il s'agit d'une piste nouvelle pour lui sur laquelle il pilotera pour la première fois vendredi après avoir appris son tracé sur Playstation au cours des derniers jours.
Villeneuve a dû s'expliquer encore une fois à la suite des déclarations de son ami David Coulthard. Dans la chronique qu'il signe pour le journal écossais "The Daily Record", ce dernier disait craindre que Villeneuve ne décide de jeter rapidement l'éponge si son décevant début de saison devait perdurer.
"C'était juste une considération générale qui ne valait pas que pour moi, s'est amusé le Québécois. Je suis plus motivé que jamais et je ne suis pas prêt à baisser les bras. Qu'on se le dise! Ce n'est pas la première fois que je dois faire face à une rude campagne de presse. Ca fait partie du jeu. Si, d'ici à la fin de saison, j'arrive à faire des trucs sympas, ceux-là même qui me tapent actuellement dessus seront les premiers à me féliciter. C'est un peu décevant mais il faut faire avec."
Sa motivation intacte malgré les déconvenues essuyées lors des deux premiers Grands Prix de la saison, Villeneuve la puise dans la certitude d'avoir cerner la source de ses problèmes.
"J'ai des difficultés à gérer l'électronique de la voiture. Avant, on savait plus ou moins quand l'anti-patinage allait se déclencher. Maintenant, il se déclenche quand l'électronique le juge nécessaire. D'où une instabilité chronique de la voiture. Mon incapacité actuelle à contrôler cette électronique entame mon assurance. Pour être en confiance, il faut une voiture qui ralentit quand tu freines et qui pousse quand tu accélères. Ce qui n'est pas le cas actuellement. En fait, je suis le passager de ma propre voiture."
Des essais et peut-être une 3e voiture
La solution viendra des séances d'essais privés qui s'enchaîneront dès le retour en Europe.
"Malgré l'étroitesse de notre budget, Peter Sauber m'a promis que nous allions avoir les journées qu'il nous faut pour comprendre toute cette électronique et trouver le meilleur compromis possible."
De même, l'idée d'une troisième voiture défendue par Villeneuve semble en train de faire son chemin.
"L'écurie a vraiment décidé de se mettre en chasse d'un pilote capable d'amener un budget pour aligner cette troisième voiture qui nous fait tellement défaut le vendredi. Peu importe que le gars n'ait pas l'expérience de la F1, les données qu'il permettra de recueillir seront de toutes manières très utiles pour le choix des pneus, pour les vitesses de pointe, etcà"
En ce jeudi soir, Jacques Villeneuve n'avait donc rien du pilote découragé. Au contraire, il était plus que jamais prêt à inverser la vapeur. Quant à Peter Sauber, il commentait le dossier de son remplacement en soulignant que la priorité des priorités était d'avoir une voiture compétitive.
"Ce qui est loin d'être le cas actuellement", a-t-il conclu.
Villeneuve a dû s'expliquer encore une fois à la suite des déclarations de son ami David Coulthard. Dans la chronique qu'il signe pour le journal écossais "The Daily Record", ce dernier disait craindre que Villeneuve ne décide de jeter rapidement l'éponge si son décevant début de saison devait perdurer.
"C'était juste une considération générale qui ne valait pas que pour moi, s'est amusé le Québécois. Je suis plus motivé que jamais et je ne suis pas prêt à baisser les bras. Qu'on se le dise! Ce n'est pas la première fois que je dois faire face à une rude campagne de presse. Ca fait partie du jeu. Si, d'ici à la fin de saison, j'arrive à faire des trucs sympas, ceux-là même qui me tapent actuellement dessus seront les premiers à me féliciter. C'est un peu décevant mais il faut faire avec."
Sa motivation intacte malgré les déconvenues essuyées lors des deux premiers Grands Prix de la saison, Villeneuve la puise dans la certitude d'avoir cerner la source de ses problèmes.
"J'ai des difficultés à gérer l'électronique de la voiture. Avant, on savait plus ou moins quand l'anti-patinage allait se déclencher. Maintenant, il se déclenche quand l'électronique le juge nécessaire. D'où une instabilité chronique de la voiture. Mon incapacité actuelle à contrôler cette électronique entame mon assurance. Pour être en confiance, il faut une voiture qui ralentit quand tu freines et qui pousse quand tu accélères. Ce qui n'est pas le cas actuellement. En fait, je suis le passager de ma propre voiture."
Des essais et peut-être une 3e voiture
La solution viendra des séances d'essais privés qui s'enchaîneront dès le retour en Europe.
"Malgré l'étroitesse de notre budget, Peter Sauber m'a promis que nous allions avoir les journées qu'il nous faut pour comprendre toute cette électronique et trouver le meilleur compromis possible."
De même, l'idée d'une troisième voiture défendue par Villeneuve semble en train de faire son chemin.
"L'écurie a vraiment décidé de se mettre en chasse d'un pilote capable d'amener un budget pour aligner cette troisième voiture qui nous fait tellement défaut le vendredi. Peu importe que le gars n'ait pas l'expérience de la F1, les données qu'il permettra de recueillir seront de toutes manières très utiles pour le choix des pneus, pour les vitesses de pointe, etcà"
En ce jeudi soir, Jacques Villeneuve n'avait donc rien du pilote découragé. Au contraire, il était plus que jamais prêt à inverser la vapeur. Quant à Peter Sauber, il commentait le dossier de son remplacement en soulignant que la priorité des priorités était d'avoir une voiture compétitive.
"Ce qui est loin d'être le cas actuellement", a-t-il conclu.