JV ne se fixe pas d'objectif
Course mercredi, 8 juin 2005. 16:51 jeudi, 12 déc. 2024. 06:30
MONTREAL (PC) - Même s'il n'a jamais connu beaucoup de succès au Grand Prix du Canada, Jacques Villeneuve apprécie toujours autant revenir courir devant ses partisans, surtout après avoir manqué le rendez-vous de l'an dernier.
Aux prises avec une voiture qui manque cruellement de compétitivité, il refuse de se fixer des objectifs pour la course de dimanche, surtout que le circuit de 4,361 km a été entièrement repavé cette saison.
"L'asphalte a été refait et on ne sait pas trop à quoi s'attendre", a révélé Villeneuve, mercredi matin, lors d'un point de presse tenu dans son restaurant de centre-ville de Montréal et auquel une poignée de journalistes triés sur volet ont été conviés.
"Les nouveaux asphaltes contiennent beaucoup d'huile à l'intérieur et ça nécessite de rouler dessus pour nettoyer la piste. Et ici, il n'y aura pas de voitures avant le week-end."
Villeneuve estime même que le circuit se transformera en véritable patinoire s'il pleut. Il pourrait, estime-t-il, tirer avantage de la situation.
"Si la piste est très glissante, ça va nous permettre d'utiliser des pneus très tendres et, en course, ce devrait être à notre avantage. Nous avons une voiture qui n'use pas trop les pneus mais, en contrepartie, il est difficile de les monter en température. Une fois lancé en course, ça va mais c'est plus difficile pour les qualifications."
Palmarès décevant
Après s'être classé deuxième à sa première présence sur le circuit Gilles-Villeneuve en 1996 au volant d'une Williams, Villeneuve y a connu quelques accidents et des performances décevantes par la suite.
"C'est un palmarès décevant mais cela ne me gêne pas. Ça ne me met pas davantage de pression. En 1996, tout a bien été. Et même lors des années où je n'étais pas compétitif, j'ai réussi à remonter, mais j'ai été victime d'accidents, d'erreurs, etc.
"Ce serait bien cette année de me retrouver en bonne position en course mais sans faire d'erreur."
Même s'il ne vient que très rarement au Québec, Villeneuve estime que ses relations avec ses fans sont demeurées très correctes.
"Le respect est toujours présent. Ça rend les choses plus faciles. Mais je préférerais gagner des courses et avoir la vie un peu plus difficile."
Bien entendu, il est bien conscient que les gens sont parfois critiques après des années de contre-performances.
"Je suis arrivé en F1 et j'ai immédiatement connu du succès, gagnant le championnat à ma deuxième année. Puis, je n'ai plus fait grand chose par la suite. C'est normal que ça se calme un peu."
Adaptation difficile
Même s'il se dit à l'aise chez Sauber, il admet qu'il n'a pas été facile d'imposer ses vues à l'équipe. Ce n'est que récemment qu'on a accepté d'adapter la voiture selon ses réglages personnels.
"J'imagine que c'est question d'habitudes de travail. Chaque écurie, chaque ingénieur travaille différemment. Si une écurie a l'habitude de travailler avec de jeunes pilotes qui arrivent en F1 sans expérience, c'est plus facile pour eux de les manier et de leur dire comment ça se passe puisqu'ils n'ont pas d'expérience. Il leur faut un moment d'adaptation et d'apprentissage. Alors que moi, j'arrivais avec un bagage et on n'avait pas l'habitude de ça chez Sauber."
Souvent accusé de faire la vie dure à ses coéquipiers, Villeneuve a tenu à rectifier les faits.
"J'ai toujours dit ce que je pensais. Et les gens ne sont pas habitués à ça. Bien entendu, cela ne veut pas dire d'être agressif ou d'attaquer les autres. Mais j'ai l'impression que les gens ne font pas la part des choses et, dès qu'on fait une remarque, ils interprètent ça comme une attaque. Ça se passe très bien avec Felipe (Massa), comme ça se passait très bien avec Jenson (Button, BAR), avec Heinz-Harald (Williams) ou avec Damon (Hill)."
D'ailleurs, il a fait un beau compliment à son coéquipier du moment, Felipe Massa.
"Il est très rapide. Quand il est arrivé en F1, il était jeune, il n'avait pas d'expérience. Il a commis plusieurs erreurs à sa première saison. Son sang latin était très apparent dans son pilotage.
"Mais il a fait une saison comme pilote d'essais chez Ferrari et il a beaucoup mûri depuis. C'est maintenant un pilote très rapide et compétent."
Aux prises avec une voiture qui manque cruellement de compétitivité, il refuse de se fixer des objectifs pour la course de dimanche, surtout que le circuit de 4,361 km a été entièrement repavé cette saison.
"L'asphalte a été refait et on ne sait pas trop à quoi s'attendre", a révélé Villeneuve, mercredi matin, lors d'un point de presse tenu dans son restaurant de centre-ville de Montréal et auquel une poignée de journalistes triés sur volet ont été conviés.
"Les nouveaux asphaltes contiennent beaucoup d'huile à l'intérieur et ça nécessite de rouler dessus pour nettoyer la piste. Et ici, il n'y aura pas de voitures avant le week-end."
Villeneuve estime même que le circuit se transformera en véritable patinoire s'il pleut. Il pourrait, estime-t-il, tirer avantage de la situation.
"Si la piste est très glissante, ça va nous permettre d'utiliser des pneus très tendres et, en course, ce devrait être à notre avantage. Nous avons une voiture qui n'use pas trop les pneus mais, en contrepartie, il est difficile de les monter en température. Une fois lancé en course, ça va mais c'est plus difficile pour les qualifications."
Palmarès décevant
Après s'être classé deuxième à sa première présence sur le circuit Gilles-Villeneuve en 1996 au volant d'une Williams, Villeneuve y a connu quelques accidents et des performances décevantes par la suite.
"C'est un palmarès décevant mais cela ne me gêne pas. Ça ne me met pas davantage de pression. En 1996, tout a bien été. Et même lors des années où je n'étais pas compétitif, j'ai réussi à remonter, mais j'ai été victime d'accidents, d'erreurs, etc.
"Ce serait bien cette année de me retrouver en bonne position en course mais sans faire d'erreur."
Même s'il ne vient que très rarement au Québec, Villeneuve estime que ses relations avec ses fans sont demeurées très correctes.
"Le respect est toujours présent. Ça rend les choses plus faciles. Mais je préférerais gagner des courses et avoir la vie un peu plus difficile."
Bien entendu, il est bien conscient que les gens sont parfois critiques après des années de contre-performances.
"Je suis arrivé en F1 et j'ai immédiatement connu du succès, gagnant le championnat à ma deuxième année. Puis, je n'ai plus fait grand chose par la suite. C'est normal que ça se calme un peu."
Adaptation difficile
Même s'il se dit à l'aise chez Sauber, il admet qu'il n'a pas été facile d'imposer ses vues à l'équipe. Ce n'est que récemment qu'on a accepté d'adapter la voiture selon ses réglages personnels.
"J'imagine que c'est question d'habitudes de travail. Chaque écurie, chaque ingénieur travaille différemment. Si une écurie a l'habitude de travailler avec de jeunes pilotes qui arrivent en F1 sans expérience, c'est plus facile pour eux de les manier et de leur dire comment ça se passe puisqu'ils n'ont pas d'expérience. Il leur faut un moment d'adaptation et d'apprentissage. Alors que moi, j'arrivais avec un bagage et on n'avait pas l'habitude de ça chez Sauber."
Souvent accusé de faire la vie dure à ses coéquipiers, Villeneuve a tenu à rectifier les faits.
"J'ai toujours dit ce que je pensais. Et les gens ne sont pas habitués à ça. Bien entendu, cela ne veut pas dire d'être agressif ou d'attaquer les autres. Mais j'ai l'impression que les gens ne font pas la part des choses et, dès qu'on fait une remarque, ils interprètent ça comme une attaque. Ça se passe très bien avec Felipe (Massa), comme ça se passait très bien avec Jenson (Button, BAR), avec Heinz-Harald (Williams) ou avec Damon (Hill)."
D'ailleurs, il a fait un beau compliment à son coéquipier du moment, Felipe Massa.
"Il est très rapide. Quand il est arrivé en F1, il était jeune, il n'avait pas d'expérience. Il a commis plusieurs erreurs à sa première saison. Son sang latin était très apparent dans son pilotage.
"Mais il a fait une saison comme pilote d'essais chez Ferrari et il a beaucoup mûri depuis. C'est maintenant un pilote très rapide et compétent."