PARIS (AP) - La Fédération internationale de l'automobile (FIA), Formula One Management (FOM) et l'écurie Ferrari ont décidé de prolonger de 2008 à 2012 l'accord Concorde après des discussions et une réflexion sur "le développement à long terme du championnat du monde de Formule-1 de la FIA", a annoncé mercredi un communiqué de la FIA.

Ferrari est la première des 10 écuries de F1 a entériner ce nouvel accord. Les accords Concorde, signés en 1981, régissent les règles de la compétition et comment ses revenus sont divisés.

Cet accord tripartite a comblé les signataires.

"Nous sommes très heureux d'être arrivés à cet accord avec le détenteur des droits commerciaux de la F1 et la plus ancienne écurie du championnat. Cet accord est important car il va assurer le développement futur du plus important championnat de la FIA", a déclaré son président Max Mosley.

Bernie Ecclestone, le président de FOM surnommé le "grand argentier" de la F1, s'est lui aussi montré totalement satisfait. "Formula One Management est enchanté que cet accord soit obtenu et que le futur de la Formule-1 soit ainsi stabilisé".

"Il est important et satisfaisant que la FIA qui dirige la Formule-1 et que FOM, qui représente ceux qui ont organisé la Formule-1 ces dernières années, et que Ferrari qui est la seule équipe à avoir participé au championnat du monde de F1 sans interruption depuis sa création, aient fait passer un message fort de stabilité concernant le futur de la Formule-1. Cet accord va dans le sens des espérances de Ferrari", a déclaré Luca di Montezemolo, le président de Ferrari.

Ferrari domine la Formule-1 de la tête et des épaules. L'Allemand Michael Schumacher est devenu en 2004 pour la cinquième fois consécutivement champion du monde de F1 au volant d'une voiture de la "Scuderia". L'écurie italienne reste sur six titres mondiaux consécutifs des constructeurs.

Cet accord passé par Ferrari avec la FIA éloigne la menace de la création d'un circuit concurrent. La compagnie Grand Prix World Championship (GPWC) possédée par Ferrari mais aussi trois écuries majeures de la F1 que sont Mercedes, Renault et BMW, avait menacé de créer sa propre compétition si les revenus de la F1 n'étaient pas mieux répartis.

Aucun terme financier de l'accord n'a été révélé mercredi. Les écuries avaient précédemment dénoncé le fait qu'elles ne touchaient que 23 pour cent des droits commerciaux générés par la F1. Ecclestone et les entreprises sous sa coupe recevaient le reste.