L'écurie Mercedes se doit de réagir
Course vendredi, 15 avr. 2011. 09:45 vendredi, 13 déc. 2024. 14:07
SHANGHAI - L'écurie Mercedes, après deux premières courses catastrophiques, dont elle n'a ramené que deux points, se doit de réagir au Grand Prix de Chine de Formule 1, dimanche à Shanghai, si elle ne veut pas s'engager dans une saison 2011 aussi décevante que la précédente.
Son bilan jusqu'à présent fait peu d'envieux. Longtemps très lentes durant les essais d'avant-saison, avant de signer des chronos ultra-rapides lors des derniers tests de Barcelone, les flèches argentées se sont écroulées lors des qualifications en Australie.
Nico Rosberg 7e, Michael Schumacher 11e et incapable de parvenir en Q3, qui regroupe les dix voitures les plus rapides, Mercedes a inquiété à Melbourne. La première version de la W02 (modèle 2011) était appelée à être un "veau", avait alors reconnu Rosberg, au grand dam de son employeur.
La vérité en piste n'a pourtant pas contredit le jeune Allemand. Hors de forme, les deux monoplaces grises à flancs verts - sponsor oblige -, ont en plus été impliquées dans des accidents, les conduisant à abandonner. L'ouverture de la saison n'aurait pu plus mal commencer.
Remontés, Rosberg et Schumacher ont pris le chemin de la Malaisie avec la volonté de bien faire... pour retomber encore plus bas. Respectivement partis de la 9e et 11e place sur la grille, les deux hommes ont fini 12e et 9e. Pour un total de 2 points, grappillés par le 'Kaiser', en deux courses. Soit déjà 70 longueurs de retard au classement constructeurs sur le leader Red Bull-Renault.
La direction de Mercedes, qui avait promis une nette amélioration en 2011 après un exercice 2010 douloureux - 3 podiums de Rosberg en tout et pour tout - a peu apprécié. Ses pilotes ne sont pas en reste.
Troisième ligne
"Il est assez évident que nous avions d'autres attentes, regrette Michael Schumacher. Mais nous en sommes là. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation."
"Il y a plus de potentiel dans la voiture que nous ne l'avons montré. Mais nous n'avons pas encore trouvé le truc pour l'utiliser", poursuit le septuple champion du monde, qui, après un retour très en deçà des attentes du paddock l'an passé, ne peut se permettre une nouvelle saison en demi-teinte.
Son coéquipier Nico Rosberg, qui l'a humilié en 2010, marquant près de deux fois plus de points que lui (142 contre 72), s'est dit de son côté "très surpris de voir où (Mercedes) en est" parce que "nous sommes une équipe forte dirigée par Ross (Brawn)", dont la longue carrière en F1 est parsemée de succès.
"Je ne peux expliquer pourquoi" Mercedes est si loin, a poursuivi Rosberg, 25 ans.
Schumacher et Rosberg semblent avoir été entendus. Les deux hommes ont fini respectivement 4e et 5e vendredi après-midi, à moins d'une demi-seconde de Sebastian Vettel (Red Bull), le plus rapide en piste.
"J'ai un bon feeling. J'ai l'impression que l'aileron arrière fonctionne un peu mieux qu'en Malaisie. J'ai un peu plus d'espoir", a remarqué Rosberg après coup.
Sans connaître les réglages testés ni la quantité d'essence embarquée dans les monoplaces, deux facteurs pouvant faire grandement varier les temps au tour, il est pourtant impossible de dire si les classements des essais libres reflèteront fidèlement la grille de départ de dimanche.
Qu'importe. L'ambitieux 'Nico' se voit déjà "en troisième ligne". Un rêve éveillé vu son début de la saison. À moins que les dieux de la Formule 1 se penchent enfin sur le cas Mercedes, pour l'instant vilain petit canard des écuries de pointe.
Son bilan jusqu'à présent fait peu d'envieux. Longtemps très lentes durant les essais d'avant-saison, avant de signer des chronos ultra-rapides lors des derniers tests de Barcelone, les flèches argentées se sont écroulées lors des qualifications en Australie.
Nico Rosberg 7e, Michael Schumacher 11e et incapable de parvenir en Q3, qui regroupe les dix voitures les plus rapides, Mercedes a inquiété à Melbourne. La première version de la W02 (modèle 2011) était appelée à être un "veau", avait alors reconnu Rosberg, au grand dam de son employeur.
La vérité en piste n'a pourtant pas contredit le jeune Allemand. Hors de forme, les deux monoplaces grises à flancs verts - sponsor oblige -, ont en plus été impliquées dans des accidents, les conduisant à abandonner. L'ouverture de la saison n'aurait pu plus mal commencer.
Remontés, Rosberg et Schumacher ont pris le chemin de la Malaisie avec la volonté de bien faire... pour retomber encore plus bas. Respectivement partis de la 9e et 11e place sur la grille, les deux hommes ont fini 12e et 9e. Pour un total de 2 points, grappillés par le 'Kaiser', en deux courses. Soit déjà 70 longueurs de retard au classement constructeurs sur le leader Red Bull-Renault.
La direction de Mercedes, qui avait promis une nette amélioration en 2011 après un exercice 2010 douloureux - 3 podiums de Rosberg en tout et pour tout - a peu apprécié. Ses pilotes ne sont pas en reste.
Troisième ligne
"Il est assez évident que nous avions d'autres attentes, regrette Michael Schumacher. Mais nous en sommes là. Ce n'est pas la première fois que je me retrouve dans une telle situation."
"Il y a plus de potentiel dans la voiture que nous ne l'avons montré. Mais nous n'avons pas encore trouvé le truc pour l'utiliser", poursuit le septuple champion du monde, qui, après un retour très en deçà des attentes du paddock l'an passé, ne peut se permettre une nouvelle saison en demi-teinte.
Son coéquipier Nico Rosberg, qui l'a humilié en 2010, marquant près de deux fois plus de points que lui (142 contre 72), s'est dit de son côté "très surpris de voir où (Mercedes) en est" parce que "nous sommes une équipe forte dirigée par Ross (Brawn)", dont la longue carrière en F1 est parsemée de succès.
"Je ne peux expliquer pourquoi" Mercedes est si loin, a poursuivi Rosberg, 25 ans.
Schumacher et Rosberg semblent avoir été entendus. Les deux hommes ont fini respectivement 4e et 5e vendredi après-midi, à moins d'une demi-seconde de Sebastian Vettel (Red Bull), le plus rapide en piste.
"J'ai un bon feeling. J'ai l'impression que l'aileron arrière fonctionne un peu mieux qu'en Malaisie. J'ai un peu plus d'espoir", a remarqué Rosberg après coup.
Sans connaître les réglages testés ni la quantité d'essence embarquée dans les monoplaces, deux facteurs pouvant faire grandement varier les temps au tour, il est pourtant impossible de dire si les classements des essais libres reflèteront fidèlement la grille de départ de dimanche.
Qu'importe. L'ambitieux 'Nico' se voit déjà "en troisième ligne". Un rêve éveillé vu son début de la saison. À moins que les dieux de la Formule 1 se penchent enfin sur le cas Mercedes, pour l'instant vilain petit canard des écuries de pointe.