La FIA fait la leçon à McLaren
Course jeudi, 2 juin 2005. 14:13 samedi, 14 déc. 2024. 22:03
PARIS (AFP) - La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a rappelé aux patrons d'écuries de Formule 1 leur devoir en matière de sécurité à la suite de l'accident sur casse mécanique de Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) au Grand Prix d'Europe, a-t-on appris jeudi auprès de la FIA.
"En cas de doute sur la voiture, il faut toujours la rappeler au stand. Si le doute persiste après examen de la voiture dans les stands, il faut la retirer de la course", a écrit le président de la FIA, Max Mosley, dans une lettre faxée mercredi à tous les patrons d'écurie et dont l'AFP a obtenu une copie jeudi.
Raikkonen, en tête devant son principal adversaire, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault), à l'entrée du dernier tour du GP d'Europe dimanche dernier au Nürburgring, avait été victime du bris de sa suspension avant gauche. Roue arrachée mais retenue par un câble, la monoplace incontrôlable avait fini sa course dans le gravier, après avoir frôlé la BAR-Honda de Jenson Button.
Selon McLaren-Mercedes, la casse mécanique est due à un plat sur le pneu qui a occasionné des vibrations de plus en plus fortes, qui ont elles-même conduit à la rupture de la suspension. L'écurie a indiqué sitôt après la course avoir pris la décision de continuer malgré ces vibrations, en accord avec le pilote.
Le changement d'une roue est autorisé par le règlement en cas de crevaison ou de danger. Dans le cas de Raikkonen, un passage au stand pour changer de roue lui faisait perdre, à coup sûr, au moins la première place.
"Danger pour le public"
"Il ne faut pas oublier qu'une casse mécanique à haute vitesse peut revêtir un caractère de danger pour le public", poursuit Mosley dans sa lettre, affirmant que ce courrier n'est "en aucune façon un critique à l'encontre de McLaren-Mercedes (la plupart d'entre nous auraient probablement fait la même chose à leur place le weekend dernier)".
"Néanmoins, nous estimons qu'il est temps de rappeler à chacun ses responsabilités", selon Mosley.
"Les règles de la F1 ont traditionnellement toujours laissé les équipes décider jusqu'où aller dans l'équilibre entre performance et intégrité mécanique. De même, quand l'intégrité mécanique d'une voiture a été ou peut être compromise par un incident de course, la décision de continuer, de faire un passage par les stands ou d'abandonner est laissée aux équipes", souligne Mosley.
Rappelant le rôle que peuvent éventuellement jouer les commissaires de course en cas de danger, le président de la FIA reconnaît que "l'équipe est toujours mieux placée, pour jauger les risques, que qui que ce soit à la direction de course".
"En cas de doute sur la voiture, il faut toujours la rappeler au stand. Si le doute persiste après examen de la voiture dans les stands, il faut la retirer de la course", a écrit le président de la FIA, Max Mosley, dans une lettre faxée mercredi à tous les patrons d'écurie et dont l'AFP a obtenu une copie jeudi.
Raikkonen, en tête devant son principal adversaire, l'Espagnol Fernando Alonso (Renault), à l'entrée du dernier tour du GP d'Europe dimanche dernier au Nürburgring, avait été victime du bris de sa suspension avant gauche. Roue arrachée mais retenue par un câble, la monoplace incontrôlable avait fini sa course dans le gravier, après avoir frôlé la BAR-Honda de Jenson Button.
Selon McLaren-Mercedes, la casse mécanique est due à un plat sur le pneu qui a occasionné des vibrations de plus en plus fortes, qui ont elles-même conduit à la rupture de la suspension. L'écurie a indiqué sitôt après la course avoir pris la décision de continuer malgré ces vibrations, en accord avec le pilote.
Le changement d'une roue est autorisé par le règlement en cas de crevaison ou de danger. Dans le cas de Raikkonen, un passage au stand pour changer de roue lui faisait perdre, à coup sûr, au moins la première place.
"Danger pour le public"
"Il ne faut pas oublier qu'une casse mécanique à haute vitesse peut revêtir un caractère de danger pour le public", poursuit Mosley dans sa lettre, affirmant que ce courrier n'est "en aucune façon un critique à l'encontre de McLaren-Mercedes (la plupart d'entre nous auraient probablement fait la même chose à leur place le weekend dernier)".
"Néanmoins, nous estimons qu'il est temps de rappeler à chacun ses responsabilités", selon Mosley.
"Les règles de la F1 ont traditionnellement toujours laissé les équipes décider jusqu'où aller dans l'équilibre entre performance et intégrité mécanique. De même, quand l'intégrité mécanique d'une voiture a été ou peut être compromise par un incident de course, la décision de continuer, de faire un passage par les stands ou d'abandonner est laissée aux équipes", souligne Mosley.
Rappelant le rôle que peuvent éventuellement jouer les commissaires de course en cas de danger, le président de la FIA reconnaît que "l'équipe est toujours mieux placée, pour jauger les risques, que qui que ce soit à la direction de course".