La menace Raikkonen est toujours là
Course jeudi, 9 juin 2005. 12:51 dimanche, 15 déc. 2024. 06:30
MONTREAL (AFP) - Fernando Alonso débarque à Montréal, où se courra dimanche la 8e épreuve du Championnat du monde de Formule 1, tout requinqué par sa victoire -heureuse- au Grand Prix d'Europe, mais conscient que la menace Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) est loin d'être écartée.
"Après la contre-performance de Monaco (il avait perdu deux places dans les derniers tours pour terminer 4e), nous n'avions plus trop le moral et cette victoire sur le Nürburgring nous a permis de prouver à tous que nous étions des prétendants sérieux au titre", commente Alonso, solidement installé en tête du championnat du monde des pilotes (59 points). Renault domine chez les constructeurs avec (76 pts).
Mais Raikkonen, à qui le bris d'une suspension a coûté la victoire dans le dernier tour sur le Nürburgring, est persuadé de disposer d'une monoplace capable de lui
permettre de prétendre au titre.
Deux Grands Prix sont prévus en Amérique du nord en deux semaines (Canada et Etats-Unis), avant un retour en Europe où le GP de France marquera la mi-saison le 3 juillet.
La première des deux manches nord-américaines est donc prévue dimanche sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, l'un des tracés les plus rapides de la saison où les monoplaces atteignent les 320 km/h.
Casses
"Depuis que je suis chez Renault, nous avons toujours été très rapides à Montréal, note Alonso. Avec la R23 (en 2003) j'avais réalisé le meilleur tour en course et avec la R24 (en 2004), nous étions passés tout près de la victoire. Donc avec la monoplace de cette année, nous pouvons raisonnablement viser le podium, voire une victoire".
L'an dernier en effet, Alonso avait semblé être le seul pilotes réellement en mesure de disputer la victoire à l'intouchable Michael Schumacher. Mais une casse d'arbre de transmission au 45e tour avait ruiné ses espoirs.
Cette année, Alonso est dans la combinaison et le baquet de l'homme à battre et son plus furieux adversaire est le très froid Raikkonen.
"Le tracé canadien ressemble à celui d'Imola et, malgré le résultat, la McLaren-Mercedes MP4-20 convenait aux caractéristiques du circuit italien, donc nous pouvons espérer une bonne performance ce week-end", prévient le Finlandais qui, parti de la pole position du GP de Saint-Marin, avait abandonné sur casse mécanique après neuf tours alors qu'il semblait s'envoler vers un cavalier seul.
Retour
Toutefois, ayant abandonné au Nürburgring, Raikkonen s'élancera parmi les premiers samedi en qualification "ce qui sera un désavantage car la piste sera sale", tempère-t-il.
Sur l'île Notre-Dame, en plein coeur de Montréal, l'ombre de Michael Schumacher planera une nouvelle fois, tant le retour au sommet du septuple champion du monde, sept fois vainqueur du GP du Canada (record) est attendu, prévu, par la Scuderia comme par le reste des concurrents.
"Si l'on excepte la confusion du départ au Nürburgring, qui a réellement gêné ma course, Rubens (Barrichello) et moi avons été vraiment bons. Ce Grand Prix d'Europe a certainement marqué un pas dans la bonne direction" pour Ferrari, estime l'Allemand.
"Nous devons attendre les résultats des premiers essais libres du vendredi pour pouvoir en dire plus" sur la compétitivité des F2004 au Canada, note-t-il, rappelant que "de nombreuses écuries" avaient démontré qu'elles étaient capables de lutter pour la victoire.
Outre Renault et McLaren-Mercedes, Williams-BMW qui a réussi un doublé 2e-3e à Monaco et obtenu une nouvelle 2e place au Nürburgring grâce à Nick Heidfeld, mais également Toyota, qui pointe à la troisième place des constructeurs, se sont montrées compétitives.
"Après la contre-performance de Monaco (il avait perdu deux places dans les derniers tours pour terminer 4e), nous n'avions plus trop le moral et cette victoire sur le Nürburgring nous a permis de prouver à tous que nous étions des prétendants sérieux au titre", commente Alonso, solidement installé en tête du championnat du monde des pilotes (59 points). Renault domine chez les constructeurs avec (76 pts).
Mais Raikkonen, à qui le bris d'une suspension a coûté la victoire dans le dernier tour sur le Nürburgring, est persuadé de disposer d'une monoplace capable de lui
permettre de prétendre au titre.
Deux Grands Prix sont prévus en Amérique du nord en deux semaines (Canada et Etats-Unis), avant un retour en Europe où le GP de France marquera la mi-saison le 3 juillet.
La première des deux manches nord-américaines est donc prévue dimanche sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, l'un des tracés les plus rapides de la saison où les monoplaces atteignent les 320 km/h.
Casses
"Depuis que je suis chez Renault, nous avons toujours été très rapides à Montréal, note Alonso. Avec la R23 (en 2003) j'avais réalisé le meilleur tour en course et avec la R24 (en 2004), nous étions passés tout près de la victoire. Donc avec la monoplace de cette année, nous pouvons raisonnablement viser le podium, voire une victoire".
L'an dernier en effet, Alonso avait semblé être le seul pilotes réellement en mesure de disputer la victoire à l'intouchable Michael Schumacher. Mais une casse d'arbre de transmission au 45e tour avait ruiné ses espoirs.
Cette année, Alonso est dans la combinaison et le baquet de l'homme à battre et son plus furieux adversaire est le très froid Raikkonen.
"Le tracé canadien ressemble à celui d'Imola et, malgré le résultat, la McLaren-Mercedes MP4-20 convenait aux caractéristiques du circuit italien, donc nous pouvons espérer une bonne performance ce week-end", prévient le Finlandais qui, parti de la pole position du GP de Saint-Marin, avait abandonné sur casse mécanique après neuf tours alors qu'il semblait s'envoler vers un cavalier seul.
Retour
Toutefois, ayant abandonné au Nürburgring, Raikkonen s'élancera parmi les premiers samedi en qualification "ce qui sera un désavantage car la piste sera sale", tempère-t-il.
Sur l'île Notre-Dame, en plein coeur de Montréal, l'ombre de Michael Schumacher planera une nouvelle fois, tant le retour au sommet du septuple champion du monde, sept fois vainqueur du GP du Canada (record) est attendu, prévu, par la Scuderia comme par le reste des concurrents.
"Si l'on excepte la confusion du départ au Nürburgring, qui a réellement gêné ma course, Rubens (Barrichello) et moi avons été vraiment bons. Ce Grand Prix d'Europe a certainement marqué un pas dans la bonne direction" pour Ferrari, estime l'Allemand.
"Nous devons attendre les résultats des premiers essais libres du vendredi pour pouvoir en dire plus" sur la compétitivité des F2004 au Canada, note-t-il, rappelant que "de nombreuses écuries" avaient démontré qu'elles étaient capables de lutter pour la victoire.
Outre Renault et McLaren-Mercedes, Williams-BMW qui a réussi un doublé 2e-3e à Monaco et obtenu une nouvelle 2e place au Nürburgring grâce à Nick Heidfeld, mais également Toyota, qui pointe à la troisième place des constructeurs, se sont montrées compétitives.