La pluie pourrait contrarier S. Vettel
Course jeudi, 7 avr. 2011. 10:47 dimanche, 15 déc. 2024. 10:26
SEPANG - Sebastian Vettel (Red Bull), vainqueur de la course inaugurale à Melbourne, vise une deuxième victoire d'affilée au Grand Prix de Malaisie de Formule 1, dimanche à Sepang, un objectif ambitieux qui pourrait être contrarié par la pluie.
"Je ne suis pas en manque de motivation. Je n'avais pas (le trophée) avec le kangourou. Maintenant je l'ai. Celui-ci (celui remis au vainqueur de Sepang), je le connais depuis l'année dernière. Je vais essayer d'en gagner un autre. Histoire d'en mettre un dans le salon, l'autre dans la chambre", a-t-il annoncé jeudi, rigolard.
La petite phrase fait référence à une autre sortie de l'Allemand, qui avait indiqué avant le GP d'Australie le 27 mars vouloir "décrocher la coupe (sur laquelle était anciennement sculptée) au satané kangourou", "quelque chose que tu peux avoir seulement" à Melbourne.
"J'aime courir, être dans la voiture, me battre pour de petites choses comme celle-là, même si cela peut paraître amusant", avait-il glissé.
Un sens de l'amusement que ne partagent vraisemblablement pas ses adversaires, tous distancés lors de la première épreuve de la saison. À commencer par son coéquipier australien Mark Webber, visiblement contrarié par ses débuts manqués (5e) sur ses terres.
"Nous avons découvert certains problèmes après course, qui n'ont certainement pas aidé. Mais je ne m'étendrai pas là-dessus. Je ferai un meilleur boulot ce week-end et retrouverai les premières places, comme d'habitude", a assuré Webber, qui a souhaité "ne pas vouloir faire un plat de ce qui s'est passé à Melbourne".
Petrov en trouble-fête?
Un rang devant lui en Australie (4e), Fernando Alonso, grand aspirant au titre, très déçu du premier week-end de Ferrari, s'est dit très motivé avant le rendez-vous de Sepang. "Nous savons que nous devons améliorer notre niveau de performance, mais, dans le même temps, le résultat en course n'était pas aussi désastreux que ça", a-t-il affirmé.
"Nous devons rester concentrés sur notre propre travail et essayer de comprendre comment tirer tout le potentiel de la voiture. Il y a encore beaucoup à venir" en terme d'évolutions, a poursuivi l'Espagnol, qui bénéficiera en Malaisie de quelques "améliorations mineures" mais "rien de significatif" sur sa monoplace.
Lewis Hamilton (McLaren), dauphin de Vettel à Melbourne, part plus optimiste. Quoique. "La semaine dernière (en qualifications), nous étions une seconde derrière. Nous étions compétitifs en course, mais rien ne dit qu'ici nous aurons la voiture la plus rapide", a observé le Britannique.
D'autant que la pluie, qui tombe très régulièrement en Malaisie en milieu d'après-midi, pourrait bouleverser sensiblement l'ordre établi.
"Le fait que le temps change si rapidement ici rend le travail préparatif plus stressant. Subitement, on passe du soleil à une courte mais forte averse. Il faut être prêt pour chaque éventualité", a décrypté Alonso.
"Ce n'est pas seulement un problème pour nous pilotes. Cela affecte toute l'équipe. Dans certain cas, il faut avoir un plan B, C et même D pour faire face à tous les scénarios", a lancé l'Espagnol.
Un plan D dont Lotus Renault, 3e grâce à Vitaly Petrov en Australie, souhaiterait faire partie. Le Russe, depuis son podium, vit sur un nuage. Ce qui le rendra d'autant plus dangereux pour les hommes de tête dimanche.
"Je ne suis pas en manque de motivation. Je n'avais pas (le trophée) avec le kangourou. Maintenant je l'ai. Celui-ci (celui remis au vainqueur de Sepang), je le connais depuis l'année dernière. Je vais essayer d'en gagner un autre. Histoire d'en mettre un dans le salon, l'autre dans la chambre", a-t-il annoncé jeudi, rigolard.
La petite phrase fait référence à une autre sortie de l'Allemand, qui avait indiqué avant le GP d'Australie le 27 mars vouloir "décrocher la coupe (sur laquelle était anciennement sculptée) au satané kangourou", "quelque chose que tu peux avoir seulement" à Melbourne.
"J'aime courir, être dans la voiture, me battre pour de petites choses comme celle-là, même si cela peut paraître amusant", avait-il glissé.
Un sens de l'amusement que ne partagent vraisemblablement pas ses adversaires, tous distancés lors de la première épreuve de la saison. À commencer par son coéquipier australien Mark Webber, visiblement contrarié par ses débuts manqués (5e) sur ses terres.
"Nous avons découvert certains problèmes après course, qui n'ont certainement pas aidé. Mais je ne m'étendrai pas là-dessus. Je ferai un meilleur boulot ce week-end et retrouverai les premières places, comme d'habitude", a assuré Webber, qui a souhaité "ne pas vouloir faire un plat de ce qui s'est passé à Melbourne".
Petrov en trouble-fête?
Un rang devant lui en Australie (4e), Fernando Alonso, grand aspirant au titre, très déçu du premier week-end de Ferrari, s'est dit très motivé avant le rendez-vous de Sepang. "Nous savons que nous devons améliorer notre niveau de performance, mais, dans le même temps, le résultat en course n'était pas aussi désastreux que ça", a-t-il affirmé.
"Nous devons rester concentrés sur notre propre travail et essayer de comprendre comment tirer tout le potentiel de la voiture. Il y a encore beaucoup à venir" en terme d'évolutions, a poursuivi l'Espagnol, qui bénéficiera en Malaisie de quelques "améliorations mineures" mais "rien de significatif" sur sa monoplace.
Lewis Hamilton (McLaren), dauphin de Vettel à Melbourne, part plus optimiste. Quoique. "La semaine dernière (en qualifications), nous étions une seconde derrière. Nous étions compétitifs en course, mais rien ne dit qu'ici nous aurons la voiture la plus rapide", a observé le Britannique.
D'autant que la pluie, qui tombe très régulièrement en Malaisie en milieu d'après-midi, pourrait bouleverser sensiblement l'ordre établi.
"Le fait que le temps change si rapidement ici rend le travail préparatif plus stressant. Subitement, on passe du soleil à une courte mais forte averse. Il faut être prêt pour chaque éventualité", a décrypté Alonso.
"Ce n'est pas seulement un problème pour nous pilotes. Cela affecte toute l'équipe. Dans certain cas, il faut avoir un plan B, C et même D pour faire face à tous les scénarios", a lancé l'Espagnol.
Un plan D dont Lotus Renault, 3e grâce à Vitaly Petrov en Australie, souhaiterait faire partie. Le Russe, depuis son podium, vit sur un nuage. Ce qui le rendra d'autant plus dangereux pour les hommes de tête dimanche.