La pole pour Raikkonen
Course samedi, 26 avr. 2008. 09:20 dimanche, 15 déc. 2024. 04:50
BARCELONE, Espagne - L'Espagne entière a retenu son souffle samedi lorsque Fernando Alonso a mené sa Renault en haut du classement en qualifications, mais Kimi Raikkonen a surgi et placé sa Ferrari juste devant pour finalement arracher la pole position du Grand Prix d'Espagne de Formule 1.
Alonso, comme toujours survolté devant son public, était tout près de confirmer les dires de son chef d'écurie Flavio Briatore, qui annonçait depuis plusieurs semaines des améliorations majeures sur une Renault en retrait depuis le début de saison.
Les voitures de l'écurie française semblaient effectivement en progrès depuis le début du week-end, mais même après cette magnifique performance en qualifications Alonso tenait à tempérer l'optimisme de ses supporteurs.
"Je suis très heureux de notre week-end jusqu'ici mais on ne peut pas affirmer qu'on sera sur le podium, ce serait être un peu trop optimiste, estimait-il ainsi. On a enregistré un très bon résultat aujourd'hui mais il faut rester calme. Je le redis, notre but pour dimanche est la septième place."
Poudre aux yeux
La stratégie de l'Espagnol peut en effet n'être que de la poudre aux yeux si sa voiture est peu chargée en essence : il devrait alors opérer son premier ravitaillement très tôt dans la course et perdrait le bénéfice de cette bonne place en première ligne.
"La voiture est meilleure que lors des premiers Grands Prix, aucun doute, a-t-il poursuivi. Mais on est mieux que ce qu'on prévoyait : d'ici à entrer dans le top trois en qualifications... Bien joué à toute l'équipe, et bien sûr le soutien du public me fait aussi gagner quelques dixièmes."
Les Ferrari de leur côté semblent toujours aussi sûres de leur force et Raikkonen sur son dernier tour lancé a chipé la pole à Alonso pour 91 petits millièmes de seconde. Dans un exercice que réussit plus souvent son coéquipier Felipe Massa, le Finlandais a signé sa première pole position de la saison, la première depuis le Grand Prix de Belgique en septembre dernier.
"Cela faisait un moment que je chassais une pole position mais pour une raison ou une autre elle m'échappait tout le temps, indiquait le Finlandais. Il va être important de bien s'élancer pour éviter les problèmes au premier virage et ensuite il s'agira d'exploiter le potentiel de la voiture."
Stratégies différentes
Felipe Massa, vainqueur ici même l'an dernier, n'est pas loin derrière le duo de tête: au lendemain de son 27e anniversaire, il s'est qualifié troisième.
Les deux McLaren-Mercedes sont en formation aux cinquième et sixième places.
Certaines équipes ont par ailleurs semblé adopter deux stratégies différentes pour leurs pilotes. Si Renault a ainsi placé Alonso deuxième, Nelsinho Piquet n'est que 10e. Même chose pour BMW Sauber avec Robert Kubica quatrième sur la grille quand son coéquipier Nick Heidfeld, probablement plus chargé en essence, n'est que neuvième.
Du côté des déceptions, Williams n'a pas pu placer une seule voiture en Q3. Les performances de l'écurie britannique sont toujours en dents de scie depuis le début de la saison et Kazuki Nakajima (12e) et Nico Rosberg (15e) auront bien du mal à aller chercher des points.
Alonso, comme toujours survolté devant son public, était tout près de confirmer les dires de son chef d'écurie Flavio Briatore, qui annonçait depuis plusieurs semaines des améliorations majeures sur une Renault en retrait depuis le début de saison.
Les voitures de l'écurie française semblaient effectivement en progrès depuis le début du week-end, mais même après cette magnifique performance en qualifications Alonso tenait à tempérer l'optimisme de ses supporteurs.
"Je suis très heureux de notre week-end jusqu'ici mais on ne peut pas affirmer qu'on sera sur le podium, ce serait être un peu trop optimiste, estimait-il ainsi. On a enregistré un très bon résultat aujourd'hui mais il faut rester calme. Je le redis, notre but pour dimanche est la septième place."
Poudre aux yeux
La stratégie de l'Espagnol peut en effet n'être que de la poudre aux yeux si sa voiture est peu chargée en essence : il devrait alors opérer son premier ravitaillement très tôt dans la course et perdrait le bénéfice de cette bonne place en première ligne.
"La voiture est meilleure que lors des premiers Grands Prix, aucun doute, a-t-il poursuivi. Mais on est mieux que ce qu'on prévoyait : d'ici à entrer dans le top trois en qualifications... Bien joué à toute l'équipe, et bien sûr le soutien du public me fait aussi gagner quelques dixièmes."
Les Ferrari de leur côté semblent toujours aussi sûres de leur force et Raikkonen sur son dernier tour lancé a chipé la pole à Alonso pour 91 petits millièmes de seconde. Dans un exercice que réussit plus souvent son coéquipier Felipe Massa, le Finlandais a signé sa première pole position de la saison, la première depuis le Grand Prix de Belgique en septembre dernier.
"Cela faisait un moment que je chassais une pole position mais pour une raison ou une autre elle m'échappait tout le temps, indiquait le Finlandais. Il va être important de bien s'élancer pour éviter les problèmes au premier virage et ensuite il s'agira d'exploiter le potentiel de la voiture."
Stratégies différentes
Felipe Massa, vainqueur ici même l'an dernier, n'est pas loin derrière le duo de tête: au lendemain de son 27e anniversaire, il s'est qualifié troisième.
Les deux McLaren-Mercedes sont en formation aux cinquième et sixième places.
Certaines équipes ont par ailleurs semblé adopter deux stratégies différentes pour leurs pilotes. Si Renault a ainsi placé Alonso deuxième, Nelsinho Piquet n'est que 10e. Même chose pour BMW Sauber avec Robert Kubica quatrième sur la grille quand son coéquipier Nick Heidfeld, probablement plus chargé en essence, n'est que neuvième.
Du côté des déceptions, Williams n'a pas pu placer une seule voiture en Q3. Les performances de l'écurie britannique sont toujours en dents de scie depuis le début de la saison et Kazuki Nakajima (12e) et Nico Rosberg (15e) auront bien du mal à aller chercher des points.