MONTRÉAL - L'Allemand Nico Rosberg (Williams) a dominé la troisième séance d'essais libres du Grand Prix du Canada, septième épreuve de la saison 2008 de Formule 1, samedi sur le circuit Gilles-Villeneuve à Montréal.

Avec un temps d'une minute 16 secondes 555 millièmes, Rosberg a devancé le Finlandais Kimi Raikkonen (Ferrari) de 34 millièmes de seconde et le Britannique Lewis Hamilton (McLaren-Mercedes) de 170 millièmes de seconde.

Felipe Massa (Ferrari) a réalisé le quatrième temps, juste devant Kazuki Nakajima, qui a prouvé à son tour la bonne forme des Williams.

Contrairement à vendredi où les conditions météorologiques n'étaient pas très bonnes, cette troisième séance s'est déroulée sous un chaud soleil et par une température de 27 degrés. Comme prévu il faisait assez lourd (71 % d'humidité) et des orages étaient prévus pour la fin de journée.

L'écurie Toro Rosso a été la grande perdante de cette dernière session libre. Le principal incident est survenu après trois quarts d'heure quand Sebastian Vettel a détruit le flanc droit de sa monoplace dans une chicane. La séance a été interrompue durant neuf minutes le temps d'évacuer sa voiture.

Les mécaniciens allaient avoir du travail pour remettre la Toro Rosso en état avant la qualification en début d'après-midi mais le jeune Allemand ne semblait pas s'en formaliser et rentrait aux stands tout sourire.

Dès la reprise, son coéquipier Sébastien Bourdais léchait à son tour un mur avec sa roue arrière droite et cassait sa suspension. Il devait à son tour garer sa monoplace sur le bord de piste. C'est d'autant plus dommage que les Toro Rosso avaient réussi d'honnêtes 10e temps (Vettel) et 12e temps (Bourdais).

Fernando Alonso (Renault), vainqueur ici même il y a deux ans, avait effectué deux tête à queue vendredi après-midi et a encore éprouvé des difficultés, seulement 17e temps. Son coéquipier Nelsinho Piquet a fait mieux (8e temps) malgré deux tête à queue.

Pour l'anecdote, les pilotes ont manqué à plusieurs reprises d'écraser des marmottes et des écureuils qui pullulent sur l'île Notre-Dame. Plusieurs de ces petits rongeurs ont plusieurs fois tenté de traverser la piste mais aucun n'a encore été écrasé.

A Istanbul les "obstacles naturels" étaient autrement plus dangereux puisque ce sont des chiens errants qui avaient pénétré sur la piste durant la course de GP2. Bruno Senna en avait percuté un et avait été obligé d'abandonner, suspension avant droite explosée.