La sécurité au Brésil est inquiétante
Course lundi, 8 nov. 2010. 16:01 vendredi, 13 déc. 2024. 19:40
SAO PAULO - Des bandits lourdement armés prenant pour cibles des athlètes de renom dans les rues du Brésil : voilà bien un scénario digne des pires cauchemars des organisateurs des Jeux olympiques et du Mondial.
L'attaque ratée contre le champion de F1 Jenson Button a soulevé des craintes sur la sécurité au Brésil, qui accueillera la Coupe du monde de 2014 puis les Jeux de 2016, à Rio de Janeiro.
«Ce n'est pas agréable d'aller travailler dans une voiture blindée avec un policier au volant et deux autos de patrouille en escorte, mais c'est comme ça,» a dit Button.
Le gouvernement brésilien se dit confiant que les visiteurs seront en sécurité lors du Mondial et des Jeux, mais un officiel du ministère de la Justice a reconnu que «c'est certain qu'il y a beaucoup de choses à améliorer.»
Button a été victime d'une tentative de vol en quittant la piste d'Interlagos, samedi soir. Il s'en est sorti grâce au brio du chauffeur engagé par McLaren pour conduire les membres de l'équipe dans des voitures blindées : celui-ci a heurté plusieurs autos alors que les assaillants s'approchaient du véhicule avec des mitraillettes, filant hors de danger à travers le trafic.
À peu près au même moment, trois ingénieurs de Sauber ont vécu quelque chose de similaire en quittant eux aussi la piste : cinq hommes armés les ont forcé à stopper leur véhicule et à leur remettre leurs effets personnels.
La sécurité est une préoccupation importante depuis que le Brésil a obtenu les Jeux et la Coupe du monde. Le pays n'est pas souvent la cible de terroristes, mais le crime armé dans la rue n'est rien de nouveau pour les Brésiliens.
Les attaques contre les conducteurs s'arrêtant aux feux rouges, ou ralentissant dans les secteurs de haut trafic, sont fréquentes dans les quartiers pauvres comme celui d'Interlagos.
«Tous les Brésiliens ayant de bons revenus sont conscients du problème. Ce genre de choses arrive à tous les jours, a dit Guaracy Mingardi, ancien conseiller de sécurité auprès des Nations unies. Mais comme c'est un étranger qui en a fait l'objet, les répercussions sont beaucoup plus grandes.»
La sécurité est normalement rehaussée dans le secteur d'Interlagos pendant le Grand Prix, mais des membres de gangs arrivent parfois à tirer profit de la grande foule sur place. Button pense avoir été victime d'un incident isolé.
Le Comité international olympique dit que «la sécurité est une question confiée aux autorités locales, et nous avons une confiance absolue que les responsables de Rio et du Brésil présenteront des jeux sécuritaires dans six ans.»
L'attaque ratée contre le champion de F1 Jenson Button a soulevé des craintes sur la sécurité au Brésil, qui accueillera la Coupe du monde de 2014 puis les Jeux de 2016, à Rio de Janeiro.
«Ce n'est pas agréable d'aller travailler dans une voiture blindée avec un policier au volant et deux autos de patrouille en escorte, mais c'est comme ça,» a dit Button.
Le gouvernement brésilien se dit confiant que les visiteurs seront en sécurité lors du Mondial et des Jeux, mais un officiel du ministère de la Justice a reconnu que «c'est certain qu'il y a beaucoup de choses à améliorer.»
Button a été victime d'une tentative de vol en quittant la piste d'Interlagos, samedi soir. Il s'en est sorti grâce au brio du chauffeur engagé par McLaren pour conduire les membres de l'équipe dans des voitures blindées : celui-ci a heurté plusieurs autos alors que les assaillants s'approchaient du véhicule avec des mitraillettes, filant hors de danger à travers le trafic.
À peu près au même moment, trois ingénieurs de Sauber ont vécu quelque chose de similaire en quittant eux aussi la piste : cinq hommes armés les ont forcé à stopper leur véhicule et à leur remettre leurs effets personnels.
La sécurité est une préoccupation importante depuis que le Brésil a obtenu les Jeux et la Coupe du monde. Le pays n'est pas souvent la cible de terroristes, mais le crime armé dans la rue n'est rien de nouveau pour les Brésiliens.
Les attaques contre les conducteurs s'arrêtant aux feux rouges, ou ralentissant dans les secteurs de haut trafic, sont fréquentes dans les quartiers pauvres comme celui d'Interlagos.
«Tous les Brésiliens ayant de bons revenus sont conscients du problème. Ce genre de choses arrive à tous les jours, a dit Guaracy Mingardi, ancien conseiller de sécurité auprès des Nations unies. Mais comme c'est un étranger qui en a fait l'objet, les répercussions sont beaucoup plus grandes.»
La sécurité est normalement rehaussée dans le secteur d'Interlagos pendant le Grand Prix, mais des membres de gangs arrivent parfois à tirer profit de la grande foule sur place. Button pense avoir été victime d'un incident isolé.
Le Comité international olympique dit que «la sécurité est une question confiée aux autorités locales, et nous avons une confiance absolue que les responsables de Rio et du Brésil présenteront des jeux sécuritaires dans six ans.»