Le décompte est enclenché
Course vendredi, 20 oct. 2006. 17:56 jeudi, 12 déc. 2024. 13:41
SAO PAULO, Brésil (AFP) - Les premiers essais libres du Grand Prix du Brésil de Formule 1 ont marqué vendredi à Sao Paulo le début du dernier week-end de Michael Schumacher (Ferrari) au volant d'une F1.
Le septuple champion du monde, dont les chances arithmétiques subsistent de coiffer dimanche soir une huitième couronne, même s'il assure ne plus y croire, a signé le 6e temps de la journée, mais le troisième si l'on exclut les troisièmes pilotes qui ne participeront pas à la suite du week-end.
Son rival Fernando Alonso (Renault) qui, lui, n'a plus qu'à assurer un point dimanche pour conserver son titre mondial, a signé le 10e temps des deux séances réunies, le 6e des pilotes "de course".
"Nous ne cherchions pas à faire un chrono, mais à régler la voiture", a commenté Schumacher.
Pour cette dernière du pilote allemand, les spectateurs dans les tribunes du circuit d'Interlagos n'ont pas manifesté particulièrement vendredi: contrairement à ce que l'on avait pu voir depuis Monza où il avait annoncé sa prochaine retraite, aucune banderole ne s'adressait au pilote allemand en face du garage Ferrari.
"Danke Michael"
En revanche, l'écurie allemande BMW Sauber a tenu à rendre hommage à son illustre compatriote: les ailerons arrières des monoplaces de Sebastian Vettel et Robert Kubica proclament "Thank you Michael" (merci Michael), tandis que celui de la BMW Sauber de Nick Heidfeld porte la même inscription mais en allemand: "Danke Michael".
"Je sais que c'est mon dernier Grand Prix mais il n'y a rien de différent pour moi... sauf peut-être le nombre de photographes et ce geste touchant de BMW. Mais une fois dans la voiture, c'est le boulot habituel", a commenté Schumacher.
Il arbore un casque spécialement peint pour l'occasion, qu'il n'avait pas vu avant de débarquer à Sao Paulo.
Dans l'ensemble, le nouveau casque ressemble fort à l'habituel, mais de près, l'on peut remarquer l'inscription de son exceptionnel palmarès: toutes ses 91 victoires sont répertoriées sur la circonférence au-dessus de la visière, de la Belgique-1992 à Shanghai-2006. Une place a été laissée en cas de victoire dimanche.
Par ailleurs, deux dragons ont été peints à l'arrière du casque, comme ceux qui sont brodés sur ses chaussons. Les dragons comme les sept étoiles habituellement peintes sur le sommet du casque sont dorés à l'or fin.
Régime
Chez Renault, pour augmenter les chances de remporter les deux titres mondiaux, on a monté sur la monoplace d'Alonso un moteur aux caractéristiques éprouvées, tandis qu'on a donné à Giancarlo Fisichella une toute dernière évolution du propulseur RS26, le RS26E, le plus puissant de la génération.
Ainsi, Alonso doit éviter tout incident technique au niveau du moteur afin d'assurer une place dans les points, tandis que Fisichella est armé pour tenter de gagner et d'empêcher ainsi Schumacher de monter sur la plus haute marche du podium, condition sine qua non d'un éventuel sacre.
"Mon moteur monte moins en régime que celui de Fisichella", a souligné Alonso.
Mais l'Espagnol est "confiant pour la suite" car il s'est senti tout à fait à l'aise au volant vendredi, même si les conditions de piste étaient encore loin de celles que les pilotes rencontreront samedi en qualifications et dimanche en course.
"Ce qui comptait aujourd'hui (vendredi) c'était la sensation générale et elle était bonne, sans aucun problème", selon lui.
Dimanche, "le plus important sera de marquer des points, pas la victoire (...) nous devons finir la course sans prendre de risque", a encore souligné Alonso. Néanmoins, "samedi nous nous battrons pour la pole et dimanche pour le podium", a-t-il assuré, notant que "si à 10 tours de l'arrivée nous sommes en position confortable, il sera toujours temps de lever le pied".
Le septuple champion du monde, dont les chances arithmétiques subsistent de coiffer dimanche soir une huitième couronne, même s'il assure ne plus y croire, a signé le 6e temps de la journée, mais le troisième si l'on exclut les troisièmes pilotes qui ne participeront pas à la suite du week-end.
Son rival Fernando Alonso (Renault) qui, lui, n'a plus qu'à assurer un point dimanche pour conserver son titre mondial, a signé le 10e temps des deux séances réunies, le 6e des pilotes "de course".
"Nous ne cherchions pas à faire un chrono, mais à régler la voiture", a commenté Schumacher.
Pour cette dernière du pilote allemand, les spectateurs dans les tribunes du circuit d'Interlagos n'ont pas manifesté particulièrement vendredi: contrairement à ce que l'on avait pu voir depuis Monza où il avait annoncé sa prochaine retraite, aucune banderole ne s'adressait au pilote allemand en face du garage Ferrari.
"Danke Michael"
En revanche, l'écurie allemande BMW Sauber a tenu à rendre hommage à son illustre compatriote: les ailerons arrières des monoplaces de Sebastian Vettel et Robert Kubica proclament "Thank you Michael" (merci Michael), tandis que celui de la BMW Sauber de Nick Heidfeld porte la même inscription mais en allemand: "Danke Michael".
"Je sais que c'est mon dernier Grand Prix mais il n'y a rien de différent pour moi... sauf peut-être le nombre de photographes et ce geste touchant de BMW. Mais une fois dans la voiture, c'est le boulot habituel", a commenté Schumacher.
Il arbore un casque spécialement peint pour l'occasion, qu'il n'avait pas vu avant de débarquer à Sao Paulo.
Dans l'ensemble, le nouveau casque ressemble fort à l'habituel, mais de près, l'on peut remarquer l'inscription de son exceptionnel palmarès: toutes ses 91 victoires sont répertoriées sur la circonférence au-dessus de la visière, de la Belgique-1992 à Shanghai-2006. Une place a été laissée en cas de victoire dimanche.
Par ailleurs, deux dragons ont été peints à l'arrière du casque, comme ceux qui sont brodés sur ses chaussons. Les dragons comme les sept étoiles habituellement peintes sur le sommet du casque sont dorés à l'or fin.
Régime
Chez Renault, pour augmenter les chances de remporter les deux titres mondiaux, on a monté sur la monoplace d'Alonso un moteur aux caractéristiques éprouvées, tandis qu'on a donné à Giancarlo Fisichella une toute dernière évolution du propulseur RS26, le RS26E, le plus puissant de la génération.
Ainsi, Alonso doit éviter tout incident technique au niveau du moteur afin d'assurer une place dans les points, tandis que Fisichella est armé pour tenter de gagner et d'empêcher ainsi Schumacher de monter sur la plus haute marche du podium, condition sine qua non d'un éventuel sacre.
"Mon moteur monte moins en régime que celui de Fisichella", a souligné Alonso.
Mais l'Espagnol est "confiant pour la suite" car il s'est senti tout à fait à l'aise au volant vendredi, même si les conditions de piste étaient encore loin de celles que les pilotes rencontreront samedi en qualifications et dimanche en course.
"Ce qui comptait aujourd'hui (vendredi) c'était la sensation générale et elle était bonne, sans aucun problème", selon lui.
Dimanche, "le plus important sera de marquer des points, pas la victoire (...) nous devons finir la course sans prendre de risque", a encore souligné Alonso. Néanmoins, "samedi nous nous battrons pour la pole et dimanche pour le podium", a-t-il assuré, notant que "si à 10 tours de l'arrivée nous sommes en position confortable, il sera toujours temps de lever le pied".