Les 4 hommes importants chez Red Bull
Course lundi, 29 oct. 2012. 09:57 samedi, 14 déc. 2024. 19:41
NEW DELHI - L'Allemand Sebastian Vettel vient d'enchaîner quatre victoires pour se poser en favori indiscutable de la course au titre mondial 2012, dans une Red Bull qui est redevenue la meilleure monoplace du plateau.
Quatre hommes-clé, dans des rôles bien différents, permettent de mieux comprendre la domination actuelle du double champion du monde en titre qui semble bien parti pour ajouter une troisième couronne à son palmarès, à 25 ans seulement. Revue d'effectif.
Sebastian Vettel, pilote hors-normes :
«Baby Schumi» est un phénomène, surtout quand sa voiture est parfaitement au point. Dans ce cas précis, il est implacable, inarrêtable, imbattable. Autre atout du jeune homme, il n'oublie pas de remercier chaleureusement son équipe quand il vient de gagner une course, et reste modeste même quand il vient d'enchaîner un troisième succès d'affilée en menant de bout en bout, comme le Brésilien Ayrton Senna avant lui. «Ne dis pas des choses comme ça! C'est vraiment très spécial, a-t-il répliqué à Martin Brundle, l'ex-pilote de F1, qui l'interrogeait sur le podium dimanche. On se souvient tous d'Ayrton, pas seulement parce qu'il avait beaucoup de succès et que ses statistiques parlaient pour lui, mais aussi parce qu'il était une bonne personne. Donc je suis très heureux.»
Adrian Newey, ingénieur génial
«En ce moment, on ne se bat pas seulement contre Sebastian, on se bat aussi contre Newey», a dit Fernando Alonso samedi, après des qualifications où, pour la troisième fois d'affilée, les deux Red Bull avaient été intouchables. À 53 ans, le directeur technique de Red Bull Racing a su réagir quand il s'est rendu compte, en début de saison, que la RB8 n'était pas au niveau de ses devancières, qu'elle était moins efficace que les McLaren et même les Ferrari. Alors il est retourné devant sa planche à dessin et a motivé son équipe d'ingénieurs pour trouver des solutions originales. Il a fallu six mois mais le travail a payé et Red Bull va probablement enchaîner un troisième titre mondial des constructeurs, dans la foulée de ceux que Newey a déjà glanés chez Williams et McLaren.
Sébastien Buemi, pilote de l'ombre
Il est le pilote discret et indispensable de toute cette aventure. Le jeune Suisse aura 24 ans mercredi et joue à la perfection son rôle de pilote d'essai, après trois saisons chez Toro Rosso, soit 55 départs de Grands Prix. Entre Japon et Corée, il est rentré en Angleterre pour boucler 400 tours dans le simulateur Red Bull et tester diverses améliorations qui ont permis à Vettel de continuer sa série de victoires. En quête d'un volant de titulaire pour 2013, il est aussi talentueux que travailleur.
Dietrich Mateschitz, milliardaire sans limites
Il ne parade jamais dans le paddock de F1, mais son influence est immense. Le magnat de la boisson énergétique a permis au parachutiste de l'extrême, Felix Baumgartner, d'établir un nouveau record d'altitude pour un saut en chute libre, en investissant pendant cinq ans dans son projet fou. Dans le même temps, il transformait Red Bull Racing en machine à gagner, à l'aide de moyens énormes. Il est contre une limitation des budgets F1.
Quatre hommes-clé, dans des rôles bien différents, permettent de mieux comprendre la domination actuelle du double champion du monde en titre qui semble bien parti pour ajouter une troisième couronne à son palmarès, à 25 ans seulement. Revue d'effectif.
Sebastian Vettel, pilote hors-normes :
«Baby Schumi» est un phénomène, surtout quand sa voiture est parfaitement au point. Dans ce cas précis, il est implacable, inarrêtable, imbattable. Autre atout du jeune homme, il n'oublie pas de remercier chaleureusement son équipe quand il vient de gagner une course, et reste modeste même quand il vient d'enchaîner un troisième succès d'affilée en menant de bout en bout, comme le Brésilien Ayrton Senna avant lui. «Ne dis pas des choses comme ça! C'est vraiment très spécial, a-t-il répliqué à Martin Brundle, l'ex-pilote de F1, qui l'interrogeait sur le podium dimanche. On se souvient tous d'Ayrton, pas seulement parce qu'il avait beaucoup de succès et que ses statistiques parlaient pour lui, mais aussi parce qu'il était une bonne personne. Donc je suis très heureux.»
Adrian Newey, ingénieur génial
«En ce moment, on ne se bat pas seulement contre Sebastian, on se bat aussi contre Newey», a dit Fernando Alonso samedi, après des qualifications où, pour la troisième fois d'affilée, les deux Red Bull avaient été intouchables. À 53 ans, le directeur technique de Red Bull Racing a su réagir quand il s'est rendu compte, en début de saison, que la RB8 n'était pas au niveau de ses devancières, qu'elle était moins efficace que les McLaren et même les Ferrari. Alors il est retourné devant sa planche à dessin et a motivé son équipe d'ingénieurs pour trouver des solutions originales. Il a fallu six mois mais le travail a payé et Red Bull va probablement enchaîner un troisième titre mondial des constructeurs, dans la foulée de ceux que Newey a déjà glanés chez Williams et McLaren.
Sébastien Buemi, pilote de l'ombre
Il est le pilote discret et indispensable de toute cette aventure. Le jeune Suisse aura 24 ans mercredi et joue à la perfection son rôle de pilote d'essai, après trois saisons chez Toro Rosso, soit 55 départs de Grands Prix. Entre Japon et Corée, il est rentré en Angleterre pour boucler 400 tours dans le simulateur Red Bull et tester diverses améliorations qui ont permis à Vettel de continuer sa série de victoires. En quête d'un volant de titulaire pour 2013, il est aussi talentueux que travailleur.
Dietrich Mateschitz, milliardaire sans limites
Il ne parade jamais dans le paddock de F1, mais son influence est immense. Le magnat de la boisson énergétique a permis au parachutiste de l'extrême, Felix Baumgartner, d'établir un nouveau record d'altitude pour un saut en chute libre, en investissant pendant cinq ans dans son projet fou. Dans le même temps, il transformait Red Bull Racing en machine à gagner, à l'aide de moyens énormes. Il est contre une limitation des budgets F1.