Lewis Hamilton a pris un pari audacieux
Course samedi, 12 juin 2010. 18:54 jeudi, 12 déc. 2024. 04:44
MONTREAL - Lewis Hamilton (McLaren) partira dimanche de la pole position du Grand Prix du Canada de Formule 1, huitième épreuve de la saison 2010, à la faveur d'un pari sur ses pneus que n'ont pas tenu les deux pilotes Red Bull, Mark Webber, deuxième du jour, et Sebastian Vettel, troisième.
Le champion 2008 a réussi un exploit en allant plus vite que les Red Bull en Q3, la dernière partie des qualifications, ce qui n'était encore jamais arrivé à aucun pilote cette saison. Mark Webber (à quatre reprises) et Sebastian Vettel (3) s'étaient jusque-là partagé les poles des sept premières courses.
"Ça a été une super journée, un début de week-end génial pour moi, au-delà de mes attentes. Tellement de souvenirs me reviennent à l'esprit. Quand ils m'ont dit à la radio que j'étais en pole, cela m'a rappelé ma première pole et ma première victoire ici en 2007", s'est-il souvenu.
Pour ce faire, Hamilton a réussi un exceptionnel dernier tour rapide, distançant les deux pilotes Red Bull d'environ 3/10e de seconde, à bord d'une McLaren transportant une quantité d'essence si minimale que la monoplace est tombée en panne sèche dès la fin de la séance.
Le Britannique, d'abord assis en amazone au-dessus de son baquet alors que sa voiture poursuivait sa route en roue libre, a ensuite dû la pousser par l'aileron arrière pendant quelques centaines de mètres, à la surprise des quelque 100.000 spectateurs présents.
Le pari de la légèreté remporté samedi, Hamilton devra gagner dimanche celui de la stratégie, ce qui ne semble pas garanti. Si le Britannique est parti en pneus extra-tendres, les pilotes Red Bull ont choisi d'utiliser des médiums pour leur dernier tour rapide. Tous doivent réglementairement chausser les mêmes gommes dimanche au départ.
Stratégie
Or, de l'avis général, les pneus les moins durs se dégradent très vite, ce qui provoquera un changement de roue précoce pour Hamilton. Les Red Bull, pendant ce temps, devraient pouvoir enchaîner les tours rapides et normalement le dépasser.
"Si les 25 points (de la victoire) avaient été en jeu samedi, nous serions probablement partis en extra-tendres. Mais je suis convaincu que notre choix est le meilleur pour dimanche", a réagi Webber.
"Nous voulons avoir d'excellents résultats à chaque GP. Parfois, cela signifie faire des choix un peu conservateurs dans l'optique d'un meilleur dimanche. Mais nous verrons comment cela ira", a ajouté l'Australien.
La pluie, vraisemblable, ou une voiture de sécurité, très fréquente au Canada, devrait en effet perturber le début de course. Auquel cas, les cartes seraient redistribuées et le pilote McLaren pourrait reprendre l'avantage. Le suspense, grâce à ces différences de stratégie, est garanti.
La course s'annonce d'autant plus passionnante dimanche que Fernando Alonso, qui partira de la deuxième ligne avec Vettel après son quatrième temps samedi, semble très proche des hommes de tête. Sa Ferrari, aux antipodes de la voiture poussive qu'il conduisait au dernier GP de Turquie, est revenue à niveau.
Jenson Button (McLaren), s'élancera cinquième, Vitantonio Liuzzi (Force India) sixième, Felipe Massa (Ferrari) septième, Robert Kubica (Renault) huitième et Adrian Sutil, sur l'autre Force India, neuvième.
Après une jolie course à Istanbul où elles ont semblé en progression, les Mercedes sont retombées samedi dans leurs travers de début de saison. Nico Rosberg est 10e. Le septuple champion du monde Michael Schumacher a même manqué le Top-10, se qualifiant en 13e position.
Le champion 2008 a réussi un exploit en allant plus vite que les Red Bull en Q3, la dernière partie des qualifications, ce qui n'était encore jamais arrivé à aucun pilote cette saison. Mark Webber (à quatre reprises) et Sebastian Vettel (3) s'étaient jusque-là partagé les poles des sept premières courses.
"Ça a été une super journée, un début de week-end génial pour moi, au-delà de mes attentes. Tellement de souvenirs me reviennent à l'esprit. Quand ils m'ont dit à la radio que j'étais en pole, cela m'a rappelé ma première pole et ma première victoire ici en 2007", s'est-il souvenu.
Pour ce faire, Hamilton a réussi un exceptionnel dernier tour rapide, distançant les deux pilotes Red Bull d'environ 3/10e de seconde, à bord d'une McLaren transportant une quantité d'essence si minimale que la monoplace est tombée en panne sèche dès la fin de la séance.
Le Britannique, d'abord assis en amazone au-dessus de son baquet alors que sa voiture poursuivait sa route en roue libre, a ensuite dû la pousser par l'aileron arrière pendant quelques centaines de mètres, à la surprise des quelque 100.000 spectateurs présents.
Le pari de la légèreté remporté samedi, Hamilton devra gagner dimanche celui de la stratégie, ce qui ne semble pas garanti. Si le Britannique est parti en pneus extra-tendres, les pilotes Red Bull ont choisi d'utiliser des médiums pour leur dernier tour rapide. Tous doivent réglementairement chausser les mêmes gommes dimanche au départ.
Stratégie
Or, de l'avis général, les pneus les moins durs se dégradent très vite, ce qui provoquera un changement de roue précoce pour Hamilton. Les Red Bull, pendant ce temps, devraient pouvoir enchaîner les tours rapides et normalement le dépasser.
"Si les 25 points (de la victoire) avaient été en jeu samedi, nous serions probablement partis en extra-tendres. Mais je suis convaincu que notre choix est le meilleur pour dimanche", a réagi Webber.
"Nous voulons avoir d'excellents résultats à chaque GP. Parfois, cela signifie faire des choix un peu conservateurs dans l'optique d'un meilleur dimanche. Mais nous verrons comment cela ira", a ajouté l'Australien.
La pluie, vraisemblable, ou une voiture de sécurité, très fréquente au Canada, devrait en effet perturber le début de course. Auquel cas, les cartes seraient redistribuées et le pilote McLaren pourrait reprendre l'avantage. Le suspense, grâce à ces différences de stratégie, est garanti.
La course s'annonce d'autant plus passionnante dimanche que Fernando Alonso, qui partira de la deuxième ligne avec Vettel après son quatrième temps samedi, semble très proche des hommes de tête. Sa Ferrari, aux antipodes de la voiture poussive qu'il conduisait au dernier GP de Turquie, est revenue à niveau.
Jenson Button (McLaren), s'élancera cinquième, Vitantonio Liuzzi (Force India) sixième, Felipe Massa (Ferrari) septième, Robert Kubica (Renault) huitième et Adrian Sutil, sur l'autre Force India, neuvième.
Après une jolie course à Istanbul où elles ont semblé en progression, les Mercedes sont retombées samedi dans leurs travers de début de saison. Nico Rosberg est 10e. Le septuple champion du monde Michael Schumacher a même manqué le Top-10, se qualifiant en 13e position.