Malchanceux, Hamilton a du panache
Course lundi, 19 nov. 2012. 09:16 dimanche, 15 déc. 2024. 10:33
AUSTIN (États-Unis) - Victorieux dimanche au Grand Prix des États-Unis, Lewis Hamilton (McLaren) a encore réussi l'exploit de battre les deux prétendants au titre mondial 2012, Sebastian Vettel (Red Bull) et Fernando Alonso (Ferrari), un résultat mérité après une saison gâchée par la malchance.
Devant 117 429 spectateurs payants et une myriade de VIPs, notamment le président du Mexique Felipe Calderon, le producteur de cinéma George Lucas (La Guerre des Étoiles) et le réalisateur Ron Howard (Apollo 13), les 24 pilotes ont disputé une course à couper le souffle sur un circuit digne de Hollywood, avec un « happy end » digne des meilleurs films américains.
Trois champions du monde sur le podium, avec au milieu le plus rapide des trois, Hamilton, qui est aussi le plus médiatique et le plus malchanceux, c'était la conclusion parfaite d'un week-end réussi au pays des cowboys: la F1 a drainé 265 499 spectateurs ce week-end à Austin, un chiffre que peu de Grands Prix ont pu afficher cette saison.
« La victoire d'Hamilton, c'est bon pour la F1 aux USA parce qu'Hamilton est une marque, et les Américains adorent les marques », a jugé dimanche soir le commentateur vedette de Speed TV, qui vient de perdre les droits de la F1 outre-Atlantique au bénéfice de NBC à partir de 2013.
Managé par XIX Entertainment, la société de Simon Fuller, l'homme qui a construit la notoriété mondiale du footballeur David Beckham, Hamilton est lui aussi un sportif de très haut niveau, qui aurait dû jouer le titre mondial 2012 jusqu'au bout s'il n'avait pas été accablé par une malchance tenace.
Trois abandons de trop
Le futur pilote Mercedes a marqué cette course américaine de son empreinte, comme lors de sa victoire en 2007 à Indianapolis, l'année de ses débuts en F1, et comme lorsqu'il a vaincu cette saison au Canada, en Hongrie et en Italie, à la manière de Vettel, en partant à chaque fois de la première ligne.
Au classement cumulé des qualifications, Hamilton est devant Vettel, avec le même nombre de pole positions (6) mais un plus grand nombre de premières lignes (10 à 8). Sans compter la pole position de Barcelone, qui lui a été retirée parce qu'il ne restait plus assez d'essence dans son réservoir à la fin de la séance.
Ce jour-là, Hamilton est parti 24e et a fini 8e, à la suite d'une erreur imputable à son équipe, à ajouter à tous les revers de fortune qui ont gâché sa saison. La mauvaise série a commencé à Valence, au GP d'Europe, quand il s'est fait harponner par Maldonado (Williams), par la seule faute du Vénézuélien, alors qu'il allait cueillir logiquement les points de la 3e place.
En Allemagne, pour son 100e GP, il doit abandonner après avoir roulé sur des débris. En Belgique, dès le départ, il se fait percuter par Grosjean (Lotus) qui ne l'a pas vu arriver dans son rétroviseur. À Singapour, il est en tête quand sa boîte de vitesses rend l'âme. A Abou Dhabi, il mène encore quand son moteur s'arrête brutalement, pression d'essence en berne.
C'est beaucoup pour un seul homme. C'est surtout trois abandons de plus que Vettel et Alonso, sans que sa responsabilité soit engagée, lors d'une saison hors-normes où performance et constance sont les deux clés indispensables de la course au titre mondial. Hamilton avait l'une, mais pas l'autre. Il se consolera avec la palme de la malchance obtenue haut la main, avec beaucoup de panache.
Devant 117 429 spectateurs payants et une myriade de VIPs, notamment le président du Mexique Felipe Calderon, le producteur de cinéma George Lucas (La Guerre des Étoiles) et le réalisateur Ron Howard (Apollo 13), les 24 pilotes ont disputé une course à couper le souffle sur un circuit digne de Hollywood, avec un « happy end » digne des meilleurs films américains.
Trois champions du monde sur le podium, avec au milieu le plus rapide des trois, Hamilton, qui est aussi le plus médiatique et le plus malchanceux, c'était la conclusion parfaite d'un week-end réussi au pays des cowboys: la F1 a drainé 265 499 spectateurs ce week-end à Austin, un chiffre que peu de Grands Prix ont pu afficher cette saison.
« La victoire d'Hamilton, c'est bon pour la F1 aux USA parce qu'Hamilton est une marque, et les Américains adorent les marques », a jugé dimanche soir le commentateur vedette de Speed TV, qui vient de perdre les droits de la F1 outre-Atlantique au bénéfice de NBC à partir de 2013.
Managé par XIX Entertainment, la société de Simon Fuller, l'homme qui a construit la notoriété mondiale du footballeur David Beckham, Hamilton est lui aussi un sportif de très haut niveau, qui aurait dû jouer le titre mondial 2012 jusqu'au bout s'il n'avait pas été accablé par une malchance tenace.
Trois abandons de trop
Le futur pilote Mercedes a marqué cette course américaine de son empreinte, comme lors de sa victoire en 2007 à Indianapolis, l'année de ses débuts en F1, et comme lorsqu'il a vaincu cette saison au Canada, en Hongrie et en Italie, à la manière de Vettel, en partant à chaque fois de la première ligne.
Au classement cumulé des qualifications, Hamilton est devant Vettel, avec le même nombre de pole positions (6) mais un plus grand nombre de premières lignes (10 à 8). Sans compter la pole position de Barcelone, qui lui a été retirée parce qu'il ne restait plus assez d'essence dans son réservoir à la fin de la séance.
Ce jour-là, Hamilton est parti 24e et a fini 8e, à la suite d'une erreur imputable à son équipe, à ajouter à tous les revers de fortune qui ont gâché sa saison. La mauvaise série a commencé à Valence, au GP d'Europe, quand il s'est fait harponner par Maldonado (Williams), par la seule faute du Vénézuélien, alors qu'il allait cueillir logiquement les points de la 3e place.
En Allemagne, pour son 100e GP, il doit abandonner après avoir roulé sur des débris. En Belgique, dès le départ, il se fait percuter par Grosjean (Lotus) qui ne l'a pas vu arriver dans son rétroviseur. À Singapour, il est en tête quand sa boîte de vitesses rend l'âme. A Abou Dhabi, il mène encore quand son moteur s'arrête brutalement, pression d'essence en berne.
C'est beaucoup pour un seul homme. C'est surtout trois abandons de plus que Vettel et Alonso, sans que sa responsabilité soit engagée, lors d'une saison hors-normes où performance et constance sont les deux clés indispensables de la course au titre mondial. Hamilton avait l'une, mais pas l'autre. Il se consolera avec la palme de la malchance obtenue haut la main, avec beaucoup de panache.