Massa a su faire taire les critiques
Course jeudi, 25 oct. 2012. 08:19 samedi, 14 déc. 2024. 01:07
NEW DELHI - Le couple Ferrari-Massa en Formule 1, proche de la séparation en début de saison après une série de résultats décevants pour le Brésilien de la Scuderia, va continuer sa vie commune en 2013 grâce à un net regain de forme de Felipe, aussi inattendu que significatif.
En raflant 56 points en cinq courses, depuis la fin de la trêve estivale, contre 25 lors des onze premières manches, Massa a fait taire les critiques. Le seul à avoir fait mieux n'est autre que Sebastian Vettel, le double champion du monde en titre, avec 93 points sur la même période, contre 45 seulement pour Fernando Alonso, leader de la Scuderia.
« Felipe fait partie de la famille Ferrari depuis plus de 10 ans. Il vient de démontrer qu'il était à nouveau compétitif au plus haut niveau. C'est ce que l'on attend de n'importe quel pilote Ferrari », a expliqué Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia, lors de l'annonce de la prolongation du contrat de Massa, 31 ans, 11 fois victorieux en F1.
Le Brésilien, vice-champion du monde 2008, n'était plus le même depuis son grave accident de 2009, quand un ressort de suspension perdu par son compatriote Rubens Barrichello était venu percuter son casque, à plus de 200 km/h. « Nous l'avons toujours soutenu, même pendant les moments les plus difficiles de sa carrière », a aussi rappelé Domenicali.
La confiance de la Scuderia, jamais démentie cette saison, même quand Felipe se traînait aux qualifications puis dans le peloton, est en train de payer. Grâce aussi aux points accumulés par Massa depuis début septembre, Ferrari est passée, après la Corée, à la 2e place du championnat constructeurs, alors qu'elle pointait cet été à la 4e place, derrière Lotus.
« Dans l'intérêt de l'équipe »
Bien aidé aussi par son agent Nicolas Todt, Massa a donc réussi à repousser pour un an les assauts des jeunes prétendants évoqués pendant plusieurs semaines par Radio Paddock, à commencer par le Mexicain Sergio Pérez, parti pour McLaren, et l'Allemand Nico Hülkenberg, en partance pour Sauber.
La décision de prolonger son contrat « n'était pas évidente. Elle n'a pas été guidée par les souhaits de son coéquipier actuel (Alonso) », a pris soin de préciser Ferrari, même si on n'est pas obligé de le croire, et « la conclusion la plus logique s'est imposée, dans l'intérêt général de l'équipe ».
Tout est bien qui finit bien et Alonso peut dormir sur ses deux oreilles. Il n'aura pas, avant 2014 en tout cas, de coéquipier plus jeune susceptible d'être parfois plus rapide aux essais et en course. Cette façon de fonctionner, sans concurrence interne, a profité à Michael Schumacher pendant son règne en rouge. Elle a été reprise à son compte par Alonso.
Le renouveau du couple Ferrari-Massa était évident jeudi en Inde lors d'une « cocktail party » originale imaginée par le pétrolier Shell qui vient de fêter, à Singapour, 500 Grands Prix de F1 aux côtés de la Scuderia.
En raflant 56 points en cinq courses, depuis la fin de la trêve estivale, contre 25 lors des onze premières manches, Massa a fait taire les critiques. Le seul à avoir fait mieux n'est autre que Sebastian Vettel, le double champion du monde en titre, avec 93 points sur la même période, contre 45 seulement pour Fernando Alonso, leader de la Scuderia.
« Felipe fait partie de la famille Ferrari depuis plus de 10 ans. Il vient de démontrer qu'il était à nouveau compétitif au plus haut niveau. C'est ce que l'on attend de n'importe quel pilote Ferrari », a expliqué Stefano Domenicali, le patron de la Scuderia, lors de l'annonce de la prolongation du contrat de Massa, 31 ans, 11 fois victorieux en F1.
Le Brésilien, vice-champion du monde 2008, n'était plus le même depuis son grave accident de 2009, quand un ressort de suspension perdu par son compatriote Rubens Barrichello était venu percuter son casque, à plus de 200 km/h. « Nous l'avons toujours soutenu, même pendant les moments les plus difficiles de sa carrière », a aussi rappelé Domenicali.
La confiance de la Scuderia, jamais démentie cette saison, même quand Felipe se traînait aux qualifications puis dans le peloton, est en train de payer. Grâce aussi aux points accumulés par Massa depuis début septembre, Ferrari est passée, après la Corée, à la 2e place du championnat constructeurs, alors qu'elle pointait cet été à la 4e place, derrière Lotus.
« Dans l'intérêt de l'équipe »
Bien aidé aussi par son agent Nicolas Todt, Massa a donc réussi à repousser pour un an les assauts des jeunes prétendants évoqués pendant plusieurs semaines par Radio Paddock, à commencer par le Mexicain Sergio Pérez, parti pour McLaren, et l'Allemand Nico Hülkenberg, en partance pour Sauber.
La décision de prolonger son contrat « n'était pas évidente. Elle n'a pas été guidée par les souhaits de son coéquipier actuel (Alonso) », a pris soin de préciser Ferrari, même si on n'est pas obligé de le croire, et « la conclusion la plus logique s'est imposée, dans l'intérêt général de l'équipe ».
Tout est bien qui finit bien et Alonso peut dormir sur ses deux oreilles. Il n'aura pas, avant 2014 en tout cas, de coéquipier plus jeune susceptible d'être parfois plus rapide aux essais et en course. Cette façon de fonctionner, sans concurrence interne, a profité à Michael Schumacher pendant son règne en rouge. Elle a été reprise à son compte par Alonso.
Le renouveau du couple Ferrari-Massa était évident jeudi en Inde lors d'une « cocktail party » originale imaginée par le pétrolier Shell qui vient de fêter, à Singapour, 500 Grands Prix de F1 aux côtés de la Scuderia.