Max Mosley se fait menaçant
Course samedi, 7 juil. 2007. 15:04 jeudi, 12 déc. 2024. 09:22
SILVERSTONE - Le président de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Max Mosley a assuré samedi que l'écurie McLaren comme ses pilotes risquaient l'annulation de leurs points au Championnat du monde de F1 si l'espionnage à l'encontre de Ferrari était avéré.
"Je ne veux pas faire de spéculations, mais il n'y a que dans des circonstances très exceptionnelles que la pénalité infligée à une équipe est différente de celle infligée à ses pilotes", a déclaré M. Mosley en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne.
M. Mosley répondait aux journalistes qui l'interrogeaient sur la possibilité, en cas de culpabilité avérée, d'annuler les points de l'écurie McLaren-Mercedes au championnat des constructeurs sans toucher au capital de ses pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton au championnat pilotes.
Avant la neuvième des 17 épreuves du championnat 2007, programmée dimanche à Silverstone, McLaren-Mercedes est en tête du championnat constructeurs avec 25 longueurs d'avance sur Ferrari et Hamilton mène le bal chez les pilotes avec 14 points d'avance sur Alonso.
Par ailleurs, M. Mosley a confirmé que la FIA, qui mène son enquête "uniquement sur l'aspect de l'équité sportive" en se basant sur le Code sportif international et le règlement du Championnat du monde de F1, n'hésiterait pas à infliger des sanctions si des éléments prouvent que McLaren a bénéficié d'une façon ou d'une autre de la connaissance d'éléments en provenance de Ferrari.
"Responsable"
"Une équipe est responsable de son personnel", a ajouté M. Mosley, en réponse au patron de McLaren, Ron Dennis, qui a assuré que son équipe n'était en rien impliquée dans l'affaire, même si l'un de ses employés est soupçonné d'avoir reçu des documents confidentiels de la part d'un ancien responsable technique de Ferrari.
"Il ne s'agit pas seulement de savoir si McLaren a eu connaissance d'éléments techniques, mais aussi par exemple des procédures de départ ou d'utilisation de l'essence", a-t-il expliqué.
"Car si l'on sait tout ce que fait une équipe, ça peut aider et donc ce n'est pas équitable", a poursuivi M. Mosley.
"Mais nous ne savons pas ce que McLaren a récupéré comme informations et c'est justement l'objet de notre enquête", a-t-il encore ajouté, soulignant que Ron Dennis collaborait de façon "impeccable".
Ferrari a saisi la justice en Italie et en Grande-Bretagne pour une affaire d'espionnage industriel impliquant un de ses propres employés, Nigel Stepney, remercié depuis, qui aurait remis des documents techniques à un employé de McLaren.
Le nom du responsable technique de McLaren mis en cause et immédiatement suspendu par son équipe n'a pas été officiellement divulgué, mais, selon les médias il s'agirait du concepteur des monoplaces de McLaren-Mercedes, Mike Caughlin.
"Je ne veux pas faire de spéculations, mais il n'y a que dans des circonstances très exceptionnelles que la pénalité infligée à une équipe est différente de celle infligée à ses pilotes", a déclaré M. Mosley en marge du Grand Prix de Grande-Bretagne.
M. Mosley répondait aux journalistes qui l'interrogeaient sur la possibilité, en cas de culpabilité avérée, d'annuler les points de l'écurie McLaren-Mercedes au championnat des constructeurs sans toucher au capital de ses pilotes Fernando Alonso et Lewis Hamilton au championnat pilotes.
Avant la neuvième des 17 épreuves du championnat 2007, programmée dimanche à Silverstone, McLaren-Mercedes est en tête du championnat constructeurs avec 25 longueurs d'avance sur Ferrari et Hamilton mène le bal chez les pilotes avec 14 points d'avance sur Alonso.
Par ailleurs, M. Mosley a confirmé que la FIA, qui mène son enquête "uniquement sur l'aspect de l'équité sportive" en se basant sur le Code sportif international et le règlement du Championnat du monde de F1, n'hésiterait pas à infliger des sanctions si des éléments prouvent que McLaren a bénéficié d'une façon ou d'une autre de la connaissance d'éléments en provenance de Ferrari.
"Responsable"
"Une équipe est responsable de son personnel", a ajouté M. Mosley, en réponse au patron de McLaren, Ron Dennis, qui a assuré que son équipe n'était en rien impliquée dans l'affaire, même si l'un de ses employés est soupçonné d'avoir reçu des documents confidentiels de la part d'un ancien responsable technique de Ferrari.
"Il ne s'agit pas seulement de savoir si McLaren a eu connaissance d'éléments techniques, mais aussi par exemple des procédures de départ ou d'utilisation de l'essence", a-t-il expliqué.
"Car si l'on sait tout ce que fait une équipe, ça peut aider et donc ce n'est pas équitable", a poursuivi M. Mosley.
"Mais nous ne savons pas ce que McLaren a récupéré comme informations et c'est justement l'objet de notre enquête", a-t-il encore ajouté, soulignant que Ron Dennis collaborait de façon "impeccable".
Ferrari a saisi la justice en Italie et en Grande-Bretagne pour une affaire d'espionnage industriel impliquant un de ses propres employés, Nigel Stepney, remercié depuis, qui aurait remis des documents techniques à un employé de McLaren.
Le nom du responsable technique de McLaren mis en cause et immédiatement suspendu par son équipe n'a pas été officiellement divulgué, mais, selon les médias il s'agirait du concepteur des monoplaces de McLaren-Mercedes, Mike Caughlin.