IMOLA (AFP) - L'Allemand Michael Schumacher, septuple champion du monde, estime que son avenir en Formule 1, au terme du contrat qui le lie à Ferrari jusqu'à la fin de la saison 2006, est "ouvert", a-t-il déclaré jeudi à Imola, où se courra dimanche le Grand Prix de Saint-Marin.

"Je n'ai aucune raison de prendre une décision aussi tôt, la situation est ouverte, j'ai la possibilité de me décider quand je voudrai", a affirmé Schumacher, 36 ans, soulignant qu'il finirait sa carrière au volant d'une Ferrari.

"Je pense que la raison pour laquelle je le veux est évidente. Il s'agit plus que de simple confort, ça va beaucoup plus loin. Il y a beaucoup de gens très bien" dans l'équipe, a-t-il expliqué. Arrivé en 1996 à la Scuderia, il y a remporté jusque-là cinq titres de champion du monde consécutifs sur ses sept, ainsi que 64 de ses 83 victoires en Grand Prix (dont 13 en 2004).

Il éprouve cependant de grandes difficultés depuis le début de la saison puisqu'il a abandonné en Australie et à Bahreïn et a terminé 7e en Malaisie.

"Si je ne faisais que partir du fond de la grille pour terminer en milieu de peloton, c'est certain que ce ne serait pas satisfaisant", a-t-il souligné.

Le pilote a reconnu avoir eu "une discussion privée" sur son avenir avec le directeur général de Ferrari Jean Todt, mais a affirmé qu'il ne s'agissait pas de "négociations".

Il a précisé que Ferrari le laissait libre
d'ouvrir "quand et où" il le souhaiterait des négociations sur un éventuel prolongement de contrat, alors que la presse italienne a fait état de l'intérêt que l'écurie italienne porterait à l'Espagnol Fernando Alonso, actuel leader du championnat du monde des pilotes (26 points) sur Renault.

Alors qu'est-ce qui le pousserait à rester ? "Ce que j'ai maintenant", a-t-il répondu, assurant qu'en l'état actuel des choses et avant la quatrième course, le fait que Ferrari ne domine pas le plateau représentait pour lui un "défi intéressant".