MTL : Alonso et Ferrari ont été largués
Course lundi, 13 juin 2011. 09:58 samedi, 14 déc. 2024. 02:43
MONTREAL - Le Grand Prix du Canada de Formule 1, censé être l'un des plus favorables à Fernando Alonso et à Ferrari, a accouché d'une course catastrophique pour les rouges, désormais largués dans les deux Championnats, pilotes et constructeurs.
Le week-end montréalais n'aurait pourtant pas pu mieux commencer. Des qualifications brillantes pour les deux pilotes, voyant l'Espagnol (2e) partir de la première ligne, juste devant son coéquipier, le Brésilien Felipe Massa (3e), annonçaient des lendemains qui chantent, enfin, après un début de saison raté.
"Clairement, sur un tracé comme celui-ci, où la charge aérodynamique a moins de poids qu'ailleurs, nos carences sont un peu masquées. En outre, les nouveautés que nous avons apportées ici répondent à nos attentes", se félicitait Alonso samedi.
Dimanche, "nous essayerons de mettre la pression sur les Red Bull dès le départ. Mais nous savons que les McLaren seront aussi très fortes. Elles disposent d'un aileron arrière peut-être plus adapté à des conditions de piste mouillée", remarquait-il, confiant.
L'Espagnol a eu tout bon... en ce qui concerne la concurrence. Jenson Button, après un début de course très chaotique, est effectivement remonté, inarrêtable malgré la piste mouillée, de la dernière place pour coiffer dans le dernier tour la victoire à Sebastian Vettel.
Mais Ferrari a connu une fortune inverse. "Tout est allé de travers", pestait après coup le même Alonso : des changements de pneus à contre-temps puis un accrochage avec Button qui l'a mis hors-course, sa monoplace coincée à cheval sur une bordure.
Dans le même temps, Massa a ruiné ses chances en partant tout seul dans les rails du circuit Gilles-Villeneuve, heureusement sans autre conséquence qu'un changement du nez de sa voiture. Le Brésilien a malgré tout soufflé la 6e place au Japonais Kamui Kobayashi (Sauber) sur la ligne d'arrivée.
"Tête haute"
Mais il ne ramène que 8 petits points de Montréal. Contre zéro pour Alonso, déjà à 92 longueurs de Vettel (161 pts), soit peu ou prou quatre victoires à rattraper. Ferrari, avec 101 unités, compte 154 points de retard sur Red Bull.
Si la lutte pour les deux titres n'est pas mathématiquement terminée, les chances du binôme Alonso-Ferrari s'amenuisent toujours plus, face à un duo Red Bull-McLaren clairement supérieur.
"Le Championnat n'est pas encore fini. Mais il est clair que nous devons espérer des erreurs des autres pour garder l'espoir", reconnaît le double champion du monde (2005 et 2006). Un discours qui s'apparente à un constat de défaite annoncée.
"Nous devons garder la tête haute et avoir confiance en notre capacité à beaucoup travailler", poursuit-il. D'autant que le prochain GP d'Europe, sur le circuit urbain de Valence, se dispute sur une piste sur laquelle "la Ferrari devrait bien se comporter", dixit Alonso.
L'Espagnol devra impérativement y gagner. Car la suite promet d'être terrible. Silverstone (Grande-Bretagne), où sera courue la course suivante, propose moult courbes rapides, sur lesquelles excellent les Red Bull, et dans une moindre mesure les McLaren. Le Nürburgring (Allemagne) sera du même acabit.
"La nouvelle interprétation du règlement concernant les échappements pourrait changer les rapports de force", espère Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia. Red Bull, privé d'un de ses points forts, reviendrait peut-être à un niveau atteignable par Ferrari. C'est du moins ce dont rêvent les rouges.
Le week-end montréalais n'aurait pourtant pas pu mieux commencer. Des qualifications brillantes pour les deux pilotes, voyant l'Espagnol (2e) partir de la première ligne, juste devant son coéquipier, le Brésilien Felipe Massa (3e), annonçaient des lendemains qui chantent, enfin, après un début de saison raté.
"Clairement, sur un tracé comme celui-ci, où la charge aérodynamique a moins de poids qu'ailleurs, nos carences sont un peu masquées. En outre, les nouveautés que nous avons apportées ici répondent à nos attentes", se félicitait Alonso samedi.
Dimanche, "nous essayerons de mettre la pression sur les Red Bull dès le départ. Mais nous savons que les McLaren seront aussi très fortes. Elles disposent d'un aileron arrière peut-être plus adapté à des conditions de piste mouillée", remarquait-il, confiant.
L'Espagnol a eu tout bon... en ce qui concerne la concurrence. Jenson Button, après un début de course très chaotique, est effectivement remonté, inarrêtable malgré la piste mouillée, de la dernière place pour coiffer dans le dernier tour la victoire à Sebastian Vettel.
Mais Ferrari a connu une fortune inverse. "Tout est allé de travers", pestait après coup le même Alonso : des changements de pneus à contre-temps puis un accrochage avec Button qui l'a mis hors-course, sa monoplace coincée à cheval sur une bordure.
Dans le même temps, Massa a ruiné ses chances en partant tout seul dans les rails du circuit Gilles-Villeneuve, heureusement sans autre conséquence qu'un changement du nez de sa voiture. Le Brésilien a malgré tout soufflé la 6e place au Japonais Kamui Kobayashi (Sauber) sur la ligne d'arrivée.
"Tête haute"
Mais il ne ramène que 8 petits points de Montréal. Contre zéro pour Alonso, déjà à 92 longueurs de Vettel (161 pts), soit peu ou prou quatre victoires à rattraper. Ferrari, avec 101 unités, compte 154 points de retard sur Red Bull.
Si la lutte pour les deux titres n'est pas mathématiquement terminée, les chances du binôme Alonso-Ferrari s'amenuisent toujours plus, face à un duo Red Bull-McLaren clairement supérieur.
"Le Championnat n'est pas encore fini. Mais il est clair que nous devons espérer des erreurs des autres pour garder l'espoir", reconnaît le double champion du monde (2005 et 2006). Un discours qui s'apparente à un constat de défaite annoncée.
"Nous devons garder la tête haute et avoir confiance en notre capacité à beaucoup travailler", poursuit-il. D'autant que le prochain GP d'Europe, sur le circuit urbain de Valence, se dispute sur une piste sur laquelle "la Ferrari devrait bien se comporter", dixit Alonso.
L'Espagnol devra impérativement y gagner. Car la suite promet d'être terrible. Silverstone (Grande-Bretagne), où sera courue la course suivante, propose moult courbes rapides, sur lesquelles excellent les Red Bull, et dans une moindre mesure les McLaren. Le Nürburgring (Allemagne) sera du même acabit.
"La nouvelle interprétation du règlement concernant les échappements pourrait changer les rapports de force", espère Stefano Domenicali, le directeur de la Scuderia. Red Bull, privé d'un de ses points forts, reviendrait peut-être à un niveau atteignable par Ferrari. C'est du moins ce dont rêvent les rouges.