On s'interroge sur l'après Schumacher
Course dimanche, 10 sept. 2006. 15:08 jeudi, 12 déc. 2024. 12:35
BERLIN (AFP) - La presse allemande de lundi s'interrogeait sur l'avenir de la Formule 1 en Allemagne, après l'annonce que son champion de légende Michael Schumacher prendrait sa retraite à la fin de la saison.
"On n'est pas obligé d'aimer Schumacher grâce à ses performances. Et beaucoup de ses actions fougueuses ou de ses combines l'ont rendu moins sympathique. Mais une chose est incontestée: Schumacher est la locomotive de la Formule 1", affirme le quotidien économique Handelsblatt.
"Le cirque de la course pâtira de son départ. En tout cas, ici en Allemagne, l'intérêt pour (ce sport) va décroître", ajoute le journal. "Depuis quelques années, le patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, essaie de trouver de nouveaux marchés. L'Asie est l'un de ses enfants préférés, mais on cherche en vain dans les listes de départ des pilotes asiatiques talentueux. Il manque une personnalité à qui s'identifier".
Le journal régional Mitteldeutsche Zeitung s'inquiète également du vide que va créer le départ de Schumacher.
"Malgré tout le talent dont font preuve ses possibles successeurs allemands, une chose est sûre: aucun n'atteindra sa dimension", écrit le quotidien de Halle, près de Leipzig (est).
"Si les jeunes espoirs (allemands) ne passent pas la vitesse supérieure, on peut craindre que la Formule 1 dans ce pays suscitera moins d'intérêt, comme ce fut le cas pour le tennis après la retraite de Boris Becker. (...) La Formule 1 perd une idole et s'appauvrit, même si le combattant solitaire, inaccessible et parfois sans égards n'était pas toujours le champion des coeurs", ajoute-t-il.
Le Berliner Morgenpost insiste lui aussi sur les aspects sombres du champion, qu'il décrit comme "totalement égoïste sur les circuits, comme tous les pilotes de talent". Schumacher, relève toutefois le journal de Berlin, "faisait preuve de coeur dans la vie privée, lorsque c'était nécessaire". "Le vide qu'il va laisser dans le monde du sport ne se refermera pas de sitôt".
"On n'est pas obligé d'aimer Schumacher grâce à ses performances. Et beaucoup de ses actions fougueuses ou de ses combines l'ont rendu moins sympathique. Mais une chose est incontestée: Schumacher est la locomotive de la Formule 1", affirme le quotidien économique Handelsblatt.
"Le cirque de la course pâtira de son départ. En tout cas, ici en Allemagne, l'intérêt pour (ce sport) va décroître", ajoute le journal. "Depuis quelques années, le patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, essaie de trouver de nouveaux marchés. L'Asie est l'un de ses enfants préférés, mais on cherche en vain dans les listes de départ des pilotes asiatiques talentueux. Il manque une personnalité à qui s'identifier".
Le journal régional Mitteldeutsche Zeitung s'inquiète également du vide que va créer le départ de Schumacher.
"Malgré tout le talent dont font preuve ses possibles successeurs allemands, une chose est sûre: aucun n'atteindra sa dimension", écrit le quotidien de Halle, près de Leipzig (est).
"Si les jeunes espoirs (allemands) ne passent pas la vitesse supérieure, on peut craindre que la Formule 1 dans ce pays suscitera moins d'intérêt, comme ce fut le cas pour le tennis après la retraite de Boris Becker. (...) La Formule 1 perd une idole et s'appauvrit, même si le combattant solitaire, inaccessible et parfois sans égards n'était pas toujours le champion des coeurs", ajoute-t-il.
Le Berliner Morgenpost insiste lui aussi sur les aspects sombres du champion, qu'il décrit comme "totalement égoïste sur les circuits, comme tous les pilotes de talent". Schumacher, relève toutefois le journal de Berlin, "faisait preuve de coeur dans la vie privée, lorsque c'était nécessaire". "Le vide qu'il va laisser dans le monde du sport ne se refermera pas de sitôt".