Raikkonen et McLaren dans la course
Course dimanche, 8 mai 2005. 14:11 dimanche, 15 déc. 2024. 01:53
BARCELONE (AFP) - Kimi Raikkonen et McLaren-Mercedes ont enfin confirmé dimanche à Barcelone leur capacité à se mêler à la lutte pour le titre mondial de Formule 1, en dominant largement la Renault de Fernando Alonso, tandis que Ferrari a encore déçu avec l'abandon de Michael Schumacher.
Victime d'un abandon sur casse mécanique après neuf tours à Saint-Marin il y a quinze jours, alors qu'il semblait s'échapper pour un cavalier seul, Raikkonen a cette fois impressionné, se montrant intouchable de bout en bout du Grand Prix d'Espagne, 5e épreuve du Championnat.
Impressionnant mais pas étonné, le pilote finlandais a signé la troisième victoire de sa carrière. "J'aurais aimé que ça arrive à la course précédente", a-t-il laconiquement lancé en ouvrant la conférence de presse.
Car depuis Imola où, comme à Barcelone, il avait réussi la pole position, Raikkonen ne cesse de répéter que sa voiture est rapide, très rapide. Dimanche en Espagne, elle était tout simplement "parfaite", selon lui. Et la concurrence a pu s'en rendre compte !
Impossible à suivre
"Il était impossible de le suivre (...) Il était inutile d'essayer d'aller le chercher", a commenté Alonso qui, malgré le surcroît de motivation venant de tribunes parées de bleu Renault, et non de rouge Ferrari, a été irrésistiblement distancé.
"McLaren a été très bon mais on n'a pas été mal non plus, avec aussi la 5e place de Giancarlo (Fisichella) qui réussit le meilleur tour en course", a ajouté Alonso, reconnaissant qu'il s'attendait à ce que les Flèches d'argent soient plus rapides que les Renault.
"J'aurais même pu pousser un peu plus si nécessaire", a assuré Raikkonen, comme pour atteindre un peu plus le moral des concurrents qu'il avait déjà laissés sur place.
"Nous étions proches de la victoire plusieurs fois et aujourd'hui, enfin, c'est arrivé", a-t-il ajouté, sans la moindre expression de joie, montrant que son objectif n'était pas de gagner un Grand Prix de temps en temps mais bien de remporter le titre de champion du monde.
Dimanche soir, Raikkonen était 3e du championnat du monde des pilotes avec 17 points, encore loin des 44 d'Alonso. Côté constructeurs, McLaren-Mercedes était 3e avec 37 points, à 21 points de Renault.
"Pas suffisant"
"Etre sur la première marche du podium ici est bien sûr très agréable, mais ce n'est pas suffisant. Nous avons besoin de gagner d'autres courses", a poursuivi le Finlandais, rappelant que malgré le retard pris sur Alonso et Renault, voire sur Jarno Trulli (3e à Barcelone et 2e au classement des pilotes) et Toyota, la saison est encore longue. "Il n'y a plus rien à perdre et il faut y croire", a-t-il martelé.
Sur le très abrasif circuit de Catalunya, Raikkonen a pu compter sur "de très bons pneus" Michelin "très résistants".
Un atout qui a encore une fois fait défaut à Ferrari -chaussé de Bridgestone- puisque Michael Schumacher, qui avait déjà peiné en qualifications (8e), a dû abandonner après des problèmes aux pneumatiques gauches. A l'arrière d'abord, puis à l'avant.
Quinze jours après une étonnante performance à Imola, il n'a jamais été dans le bon rythme à Barcelone.
Et si personne ne se risque à l'écarter de la course au titre, l'Allemand lui-même, alors qu'il pointe à la 7e place des pilotes avec 10 points (il en avait 50 l'an dernier au même stade !), affiche actuellement des objectifs moins élevés que Raikkonen.
"Je pense que la troisième place était accessible compte tenu de la manière dont la course évoluait", a-t-il humblement estimé.
Son directeur technique Ross Brawn a également modifié son échelle de valeur, estimant "qu'à un moment, Michael Schumacher était en bonne position... pas pour gagner, mais pour monter sur le podium."
Le prochain Grand Prix aura lieu le 22 mai à Monaco, sur un circuit mythique où tout peut arriver...
Victime d'un abandon sur casse mécanique après neuf tours à Saint-Marin il y a quinze jours, alors qu'il semblait s'échapper pour un cavalier seul, Raikkonen a cette fois impressionné, se montrant intouchable de bout en bout du Grand Prix d'Espagne, 5e épreuve du Championnat.
Impressionnant mais pas étonné, le pilote finlandais a signé la troisième victoire de sa carrière. "J'aurais aimé que ça arrive à la course précédente", a-t-il laconiquement lancé en ouvrant la conférence de presse.
Car depuis Imola où, comme à Barcelone, il avait réussi la pole position, Raikkonen ne cesse de répéter que sa voiture est rapide, très rapide. Dimanche en Espagne, elle était tout simplement "parfaite", selon lui. Et la concurrence a pu s'en rendre compte !
Impossible à suivre
"Il était impossible de le suivre (...) Il était inutile d'essayer d'aller le chercher", a commenté Alonso qui, malgré le surcroît de motivation venant de tribunes parées de bleu Renault, et non de rouge Ferrari, a été irrésistiblement distancé.
"McLaren a été très bon mais on n'a pas été mal non plus, avec aussi la 5e place de Giancarlo (Fisichella) qui réussit le meilleur tour en course", a ajouté Alonso, reconnaissant qu'il s'attendait à ce que les Flèches d'argent soient plus rapides que les Renault.
"J'aurais même pu pousser un peu plus si nécessaire", a assuré Raikkonen, comme pour atteindre un peu plus le moral des concurrents qu'il avait déjà laissés sur place.
"Nous étions proches de la victoire plusieurs fois et aujourd'hui, enfin, c'est arrivé", a-t-il ajouté, sans la moindre expression de joie, montrant que son objectif n'était pas de gagner un Grand Prix de temps en temps mais bien de remporter le titre de champion du monde.
Dimanche soir, Raikkonen était 3e du championnat du monde des pilotes avec 17 points, encore loin des 44 d'Alonso. Côté constructeurs, McLaren-Mercedes était 3e avec 37 points, à 21 points de Renault.
"Pas suffisant"
"Etre sur la première marche du podium ici est bien sûr très agréable, mais ce n'est pas suffisant. Nous avons besoin de gagner d'autres courses", a poursuivi le Finlandais, rappelant que malgré le retard pris sur Alonso et Renault, voire sur Jarno Trulli (3e à Barcelone et 2e au classement des pilotes) et Toyota, la saison est encore longue. "Il n'y a plus rien à perdre et il faut y croire", a-t-il martelé.
Sur le très abrasif circuit de Catalunya, Raikkonen a pu compter sur "de très bons pneus" Michelin "très résistants".
Un atout qui a encore une fois fait défaut à Ferrari -chaussé de Bridgestone- puisque Michael Schumacher, qui avait déjà peiné en qualifications (8e), a dû abandonner après des problèmes aux pneumatiques gauches. A l'arrière d'abord, puis à l'avant.
Quinze jours après une étonnante performance à Imola, il n'a jamais été dans le bon rythme à Barcelone.
Et si personne ne se risque à l'écarter de la course au titre, l'Allemand lui-même, alors qu'il pointe à la 7e place des pilotes avec 10 points (il en avait 50 l'an dernier au même stade !), affiche actuellement des objectifs moins élevés que Raikkonen.
"Je pense que la troisième place était accessible compte tenu de la manière dont la course évoluait", a-t-il humblement estimé.
Son directeur technique Ross Brawn a également modifié son échelle de valeur, estimant "qu'à un moment, Michael Schumacher était en bonne position... pas pour gagner, mais pour monter sur le podium."
Le prochain Grand Prix aura lieu le 22 mai à Monaco, sur un circuit mythique où tout peut arriver...