Räikkönen imitera-t-il Schumacher?
Course mardi, 14 sept. 2010. 14:58 jeudi, 12 déc. 2024. 02:40
PARIS - Le patron de l'écurie Renault, Eric Boullier, a confirmé mardi à l'AFP l'intérêt du champion du monde 2007, le Finlandais Kimi Räikkönen, désormais pilote de rallye (Citroën), pour sa structure, ce qu'il a qualifié de "flatteur".
Après l'annonce début juillet de la prolongation du Polonais Robert Kubica jusqu'en 2012, un baquet, celui du Russe Vitaly Petrov, reste à pourvoir pour la saison prochaine dans la formation franco-britannique.
"Pour le moment, il y a un premier scénario. On a choisi Vitaly. Il fait quand même un très bon travail. Il grandit. Il arrive à maturité correctement. Je le presse parce qu'on a besoin d'être rassuré sur son potentiel le plus vite possible. On veut le garder", a expliqué Eric Boullier.
"Mais devenir un top team", une écurie de pointe, l'objectif avoué de Renault sur le moyen terme, "ça veut aussi dire avoir deux voitures qui sont régulièrement sur le podium", a estimé le directeur de l'écurie.
Or Petrov, pierre angulaire du développement de Renault sur le marché russe, n'est pour l'instant pas assez rapide.
Un rapprochement Renault-Räikkönen est dès lors possible. "C'est lui qui nous a contactés", a affirmé Eric Boullier. "C'est flatteur, car cela montre que l'écurie est attractive pour un champion du monde de F1", a-t-il poursuivi.
"Si on juge qu'on aura les moyens de jouer un Championnat du monde, on prendra les pilotes qu'il faudra. Peut-être que nous les avons déjà d'ailleurs. Mais (...) il ne faut pas non plus aller trop vite. Il faut y aller étape par étape", a-t-il observé, ajoutant que Räikkönen était "un nom parmi d'autres".
Plusieurs écueils restent à dépasser pour qu'un tel rapprochement se produise. "Il faudra nous convaincre de (sa) motivation", a indiqué le Français. Le salaire pourrait poser également problème, alors que le Finlandais touchait plus de 15 millions d'euros par saison chez Ferrari, écurie qu'il a quittée fin 2009.
"Je pense que ses prétentions seront révisées à l'économie actuelle. Mais on n'en est pas, loin de là, à discuter de cela avec lui", a assuré Boullier, pour qui l'arrivée éventuelle de Räikkönen requerra de la part de Renault d'être "prêt techniquement, financièrement et en terme de management à gérer des stars".
Après l'annonce début juillet de la prolongation du Polonais Robert Kubica jusqu'en 2012, un baquet, celui du Russe Vitaly Petrov, reste à pourvoir pour la saison prochaine dans la formation franco-britannique.
"Pour le moment, il y a un premier scénario. On a choisi Vitaly. Il fait quand même un très bon travail. Il grandit. Il arrive à maturité correctement. Je le presse parce qu'on a besoin d'être rassuré sur son potentiel le plus vite possible. On veut le garder", a expliqué Eric Boullier.
"Mais devenir un top team", une écurie de pointe, l'objectif avoué de Renault sur le moyen terme, "ça veut aussi dire avoir deux voitures qui sont régulièrement sur le podium", a estimé le directeur de l'écurie.
Or Petrov, pierre angulaire du développement de Renault sur le marché russe, n'est pour l'instant pas assez rapide.
Un rapprochement Renault-Räikkönen est dès lors possible. "C'est lui qui nous a contactés", a affirmé Eric Boullier. "C'est flatteur, car cela montre que l'écurie est attractive pour un champion du monde de F1", a-t-il poursuivi.
"Si on juge qu'on aura les moyens de jouer un Championnat du monde, on prendra les pilotes qu'il faudra. Peut-être que nous les avons déjà d'ailleurs. Mais (...) il ne faut pas non plus aller trop vite. Il faut y aller étape par étape", a-t-il observé, ajoutant que Räikkönen était "un nom parmi d'autres".
Plusieurs écueils restent à dépasser pour qu'un tel rapprochement se produise. "Il faudra nous convaincre de (sa) motivation", a indiqué le Français. Le salaire pourrait poser également problème, alors que le Finlandais touchait plus de 15 millions d'euros par saison chez Ferrari, écurie qu'il a quittée fin 2009.
"Je pense que ses prétentions seront révisées à l'économie actuelle. Mais on n'en est pas, loin de là, à discuter de cela avec lui", a assuré Boullier, pour qui l'arrivée éventuelle de Räikkönen requerra de la part de Renault d'être "prêt techniquement, financièrement et en terme de management à gérer des stars".