Räikkönen: le promeneur de l'Albert Park
Course dimanche, 18 mars 2007. 12:41 samedi, 14 déc. 2024. 19:47
MELBOURNE - Kimi Räikkönen, parti de la pole position pour sa première course au volant d'une Ferrari, a tranquillement remporté le Grand Prix d'Australie dimanche à Melbourne, sans jamais être inquiété par les McLaren-Mercedes de Fernando Alonso et Lewis Hamilton.
Une promenade de santé dans l'Albert Park ? "Non pas vraiment... ma radio s'est cassée juste avant le départ mais je connaissais notre stratégie et je me suis basé sur les panneaux que me passaient l'écurie", répond le Finlandais. Il n'avait plus goûté à la victoire depuis le GP du Japon en 2005.
Toutefois, la marge des Ferrari sur la concurrence était telle que le Finlandais n'est pas surpris d'avoir remporté aussi facilement son 10e succès. "Nous nous y attendions un peu depuis hier (samedi)", reconnaît-il, ravi de ce "début de saison idéal".
Néanmoins, cette facilité aurait pu lui coûter cher: arrivé trop vite dans un virage, il bloqua les pneus pour éviter un attardé et pouvoir s'inscrire dans la courbe dont il sortit malgré tout trop large.
"C'est ma faute... je regardais ailleurs", confie le Finlandais. Si la combinaison est passée du blanc au rouge, si la voiture est passée de l'argent à l'écarlate, le pilote lui est resté le même: d'un détachement qui n'a d'égal que sa vitesse en piste.
"Rien entendu"
Contrairement à son prédécesseur Michael Schumacher, Räikkönen ne s'est pas jeté dans les bras de son patron Jean Todt. Tout juste a-t-il attrapé le téléphone que celui-ci lui tendait et l'a-t-il machinalement collé à son oreille. "Je crois que c'était Michael (Schumacher), mais la ligne n'était pas bonne et je n'ai rien entendu", lâche-t-il en conférence de presse, laissant un sourire éclairer son visage glabre en voyant l'hilarité qu'il a provoquée par cette déclaration qu'il estimait bénigne.
Malgré la supériorité de ses machines, Ferrari n'a pas réussi un week-end parfait, Felipe Massa terminant le GP sixième, grâce à une stratégie décalée à un seul arrêt, après s'être élancé depuis la dernière position en raison de pépins sur le moteur.
Aussi, McLaren-Mercedes a pu limiter les dégâts en plaçant ses deux pilotes sur le podium et en prenant la tête du Championnat des constructeurs. "En qualifications, deux ou trois équipes peuvent rivaliser avec Ferrari, mais en course aucune ne le peut", regrette Alonso.
Alors au bout du compte, "avoir les deux voitures sur le podium à la première course après un hiver difficile est très bien", commente l'Espagnol.
Pour son coéquipier débutant, le week-end fut plus que bon. "Je suis aux anges !", reconnaît le jeune Britannique de 22 ans qui est l'un des quatorze pilotes à avoir terminé son tout premier GP sur le podium, le dernier étant le Canadien Jacques Villeneuve, 2e sur ce même tracé australien en 1996.
Livide
"Avoir été en tête dès mon premier Grand Prix, avec en plus la pression du Champion du monde derrière moi, c'est vraiment fantastique !", s'enthousiasme Hamilton.
Non seulement il a mené la course durant quatre tours à la faveur d'un ravitaillement de Räikkönen, mais il s'est payé le luxe à l'extinction des feux de passer le double champion du monde.
"Les BMW ont pris un bon départ, Robert Kubica m'a doublé et il fallait que je le repasse. Alors je suis revenu à l'extérieur (dans le premier virage) et je l'ai doublé... et puis j'ai aussi passé Fernando qui était bloqué à l'intérieur par Heidfeld", raconte le prodige du même calme olympien qu'il affiche depuis vendredi.
Pourtant, quelques minutes avant le départ, sur la grille, il était devenu livide au moment d'enfiler son casque, comme frappé soudain par la solennité du moment.
Au rayon des déceptions, Renault dont les pilotes Giancarlo Fisichella et Heikki Kovalainen n'ont su défendre le statut de Champion du monde des constructeurs.
Une promenade de santé dans l'Albert Park ? "Non pas vraiment... ma radio s'est cassée juste avant le départ mais je connaissais notre stratégie et je me suis basé sur les panneaux que me passaient l'écurie", répond le Finlandais. Il n'avait plus goûté à la victoire depuis le GP du Japon en 2005.
Toutefois, la marge des Ferrari sur la concurrence était telle que le Finlandais n'est pas surpris d'avoir remporté aussi facilement son 10e succès. "Nous nous y attendions un peu depuis hier (samedi)", reconnaît-il, ravi de ce "début de saison idéal".
Néanmoins, cette facilité aurait pu lui coûter cher: arrivé trop vite dans un virage, il bloqua les pneus pour éviter un attardé et pouvoir s'inscrire dans la courbe dont il sortit malgré tout trop large.
"C'est ma faute... je regardais ailleurs", confie le Finlandais. Si la combinaison est passée du blanc au rouge, si la voiture est passée de l'argent à l'écarlate, le pilote lui est resté le même: d'un détachement qui n'a d'égal que sa vitesse en piste.
"Rien entendu"
Contrairement à son prédécesseur Michael Schumacher, Räikkönen ne s'est pas jeté dans les bras de son patron Jean Todt. Tout juste a-t-il attrapé le téléphone que celui-ci lui tendait et l'a-t-il machinalement collé à son oreille. "Je crois que c'était Michael (Schumacher), mais la ligne n'était pas bonne et je n'ai rien entendu", lâche-t-il en conférence de presse, laissant un sourire éclairer son visage glabre en voyant l'hilarité qu'il a provoquée par cette déclaration qu'il estimait bénigne.
Malgré la supériorité de ses machines, Ferrari n'a pas réussi un week-end parfait, Felipe Massa terminant le GP sixième, grâce à une stratégie décalée à un seul arrêt, après s'être élancé depuis la dernière position en raison de pépins sur le moteur.
Aussi, McLaren-Mercedes a pu limiter les dégâts en plaçant ses deux pilotes sur le podium et en prenant la tête du Championnat des constructeurs. "En qualifications, deux ou trois équipes peuvent rivaliser avec Ferrari, mais en course aucune ne le peut", regrette Alonso.
Alors au bout du compte, "avoir les deux voitures sur le podium à la première course après un hiver difficile est très bien", commente l'Espagnol.
Pour son coéquipier débutant, le week-end fut plus que bon. "Je suis aux anges !", reconnaît le jeune Britannique de 22 ans qui est l'un des quatorze pilotes à avoir terminé son tout premier GP sur le podium, le dernier étant le Canadien Jacques Villeneuve, 2e sur ce même tracé australien en 1996.
Livide
"Avoir été en tête dès mon premier Grand Prix, avec en plus la pression du Champion du monde derrière moi, c'est vraiment fantastique !", s'enthousiasme Hamilton.
Non seulement il a mené la course durant quatre tours à la faveur d'un ravitaillement de Räikkönen, mais il s'est payé le luxe à l'extinction des feux de passer le double champion du monde.
"Les BMW ont pris un bon départ, Robert Kubica m'a doublé et il fallait que je le repasse. Alors je suis revenu à l'extérieur (dans le premier virage) et je l'ai doublé... et puis j'ai aussi passé Fernando qui était bloqué à l'intérieur par Heidfeld", raconte le prodige du même calme olympien qu'il affiche depuis vendredi.
Pourtant, quelques minutes avant le départ, sur la grille, il était devenu livide au moment d'enfiler son casque, comme frappé soudain par la solennité du moment.
Au rayon des déceptions, Renault dont les pilotes Giancarlo Fisichella et Heikki Kovalainen n'ont su défendre le statut de Champion du monde des constructeurs.