Raikkonen partira premier
Course samedi, 9 sept. 2006. 09:10 samedi, 14 déc. 2024. 21:57
MONZA, Italie (AFP) - Kimi Räikkönen (McLaren-Mercedes) a soufflé la pole position du Grand Prix d'Italie de Formule 1 à Michael Schumacher (Ferrari) en devançant l'idole des tifosi de deux minuscules millièmes de seconde, samedi en qualifications à Monza.
Quant à Fernando Alonso (Renault), auteur du 5e temps des qualifications, il a été rétrogradé en début de soirée par les commissaires sportifs de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui ont estimé qu'il avait "gêné" mais "pas intentionnellement" Felipe Massa (Ferrari). Ce dernier a signé le 4e temps mais estime avoir perdu "trois dixièmes de seconde au moins" derrière Alonso.
Aussi, les trois meilleurs temps du champion du monde ont-ils été annulés, faisant reculer l'Espagnol à la 10e position sur la grille. Renault n'a pas réagi immédiatement, mais doit publier dimanche un communiqué de protestation.
Le directeur de l'ingénierie du Losange, Pat Symonds, a néanmoins qualifié cette sanction d'"étrange". Rappelant que "Alonso était 100 m devant Massa" au moment où il l'aurait gêné, Symonds a reconnu que la Ferrari aurait pu subir des turbulences aérodynamiques de la part de la Renault. "Mais je l'ai dit à Massa: +en course, il y aura 53 tours comme ça", a-t-il souligné.
A la moyenne de 256 km/h, ce sont 14 cm qui empêcheront le septuple champion du monde de partir une dernière fois en tête de la meute dans le temple de la vitesse s'il annonce dimanche, comme on s'y attend, sa prochaine retraite.
"Juste"
"Ca a été très juste, mais je n'ai pas fait un tour parfait, j'ai eu un peu chaud à deux reprises dans la variante Ascari", reconnaît Räikkönen.
Lâché depuis longtemps dans la course au titre, le Finlandais est toujours en quête d'une première victoire cette saison. Et cette troisième pole de l'année après celles réussies en Allemagne et en Hongrie est peut-être enfin la bonne.
L'an dernier, Räikkönen avait déjà réussi le meilleur temps des qualifications sur ce circuit, mais un changement de moteur l'avait relégué en 11e position sur la grille, laissant son coéquipier d'alors, Juan Pablo Montoya, s'élancer de la pole et gagner le Grand Prix sans jamais être inquiété.
Pour rééditer cette performance, Räikkönen devra cependant se montrer particulièrement efficace face à un Michael Schumacher porté par tout un peuple.
L'Allemand devra cependant supporter l'énorme pression qui pèse sur lui au moment de participer vraisemblablement à son dernier GP d'Italie, une épreuve qu'il considère lui-même comme un "Grand Prix national" tellement sa vie et son oeuvre sont liées à la Scuderia Ferrari. Cinq de ses sept titres mondiaux, 70 de ses 89 victoires et 58 de ses 68 poles ont été obtenus au volant d'un bolide rouge.
Sur la jante
"J'aurais aimé être en pole pour ce Grand Prix national, mais c'est demain qu'il faudra être devant", commente un Schumacher visiblement un peu déçu.
Et cette déception semble plus tenir au fait qu'il aurait aimé s'offrir une dernière pole à Monza qu'aux conséquences de ces qualifications sur la course et le Championnat du monde.
Car son grand rival Alonso, qui compte 12 points d'avance à quatre courses de la fin du Championnat, sera loin sur la grille.
Avant même sa rétrogradation en 5e ligne, le champion du monde n'avait pu hisser sa Renault qu'en troisième ligne, victime d'une crevaison qui a endommagé sa monoplace.
Au bout de la ligne droite des stands, là où les monoplaces dépassent les 340 km/h, le pneu arrière droit a crevé et s'est déchiqueté. Alonso est parvenu à conserver le contrôle de sa R26, mais il a perdu beaucoup de temps et a abîmé sa voiture en effectuant tout le tour du circuit sur trois roues et une jante.
"Cette crevaison m'a coûté cher car j'ai perdu toute chance de me battre pour la pole en raison des dégâts causés à l'arrière", commentait l'Espagnol avant sa rétrogradation.
Grille de départ:
1re ligne:
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:21.484
(moyenne: 255,937 km/h)
Michael Schumacher (GER/Ferrari) 1:21.486
2e ligne:
Nick Heidfeld (GER/BMW Sauber) 1:21.653
Felipe Massa (BRA/Ferrari) 1:21.704
3e ligne:
Jenson Button (GBR/Honda) 1:22.011
Robert Kubica (POL/BMW Sauber) 1:22.258
4e ligne:
Pedro de la Rosa (ESP/McLaren-Mercedes) 1:22.280
Rubens Barrichello (BRA/Honda) 1:22.787
5e ligne:
Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1:23.175
Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:21.829
6e ligne:
Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1:21.924
Nico Rosberg (GER/Williams-Cosworth) 1:22.203
7e ligne:
Ralf Schumacher (GER/Toyota) 1:22.280
David Coulthard (GBR/Red Bull-Ferrari) 1:22.589
8e ligne:
Scott Speed (USA/Toro Rosso) 1:23.165
Christian Klien (AUT/Red Bull-Ferrari) pas de temps
9e ligne:
Vitantonio Liuzzi (ITA/Toro Rosso) 1:23.043
Christijan Albers (NED/Midland) 1:23.116
10e ligne:
Mark Webber (AUS/Williams-Cosworth) 1:23.341
Tiago Monteiro (POR/Midland) 1:23.920
11e ligne:
Takuma Sato (JPN/Super Aguri F1 Team) 1:24.289
Sakon Yamamoto (JPN/Super Aguri F1 Team) 1:26.001
Quant à Fernando Alonso (Renault), auteur du 5e temps des qualifications, il a été rétrogradé en début de soirée par les commissaires sportifs de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) qui ont estimé qu'il avait "gêné" mais "pas intentionnellement" Felipe Massa (Ferrari). Ce dernier a signé le 4e temps mais estime avoir perdu "trois dixièmes de seconde au moins" derrière Alonso.
Aussi, les trois meilleurs temps du champion du monde ont-ils été annulés, faisant reculer l'Espagnol à la 10e position sur la grille. Renault n'a pas réagi immédiatement, mais doit publier dimanche un communiqué de protestation.
Le directeur de l'ingénierie du Losange, Pat Symonds, a néanmoins qualifié cette sanction d'"étrange". Rappelant que "Alonso était 100 m devant Massa" au moment où il l'aurait gêné, Symonds a reconnu que la Ferrari aurait pu subir des turbulences aérodynamiques de la part de la Renault. "Mais je l'ai dit à Massa: +en course, il y aura 53 tours comme ça", a-t-il souligné.
A la moyenne de 256 km/h, ce sont 14 cm qui empêcheront le septuple champion du monde de partir une dernière fois en tête de la meute dans le temple de la vitesse s'il annonce dimanche, comme on s'y attend, sa prochaine retraite.
"Juste"
"Ca a été très juste, mais je n'ai pas fait un tour parfait, j'ai eu un peu chaud à deux reprises dans la variante Ascari", reconnaît Räikkönen.
Lâché depuis longtemps dans la course au titre, le Finlandais est toujours en quête d'une première victoire cette saison. Et cette troisième pole de l'année après celles réussies en Allemagne et en Hongrie est peut-être enfin la bonne.
L'an dernier, Räikkönen avait déjà réussi le meilleur temps des qualifications sur ce circuit, mais un changement de moteur l'avait relégué en 11e position sur la grille, laissant son coéquipier d'alors, Juan Pablo Montoya, s'élancer de la pole et gagner le Grand Prix sans jamais être inquiété.
Pour rééditer cette performance, Räikkönen devra cependant se montrer particulièrement efficace face à un Michael Schumacher porté par tout un peuple.
L'Allemand devra cependant supporter l'énorme pression qui pèse sur lui au moment de participer vraisemblablement à son dernier GP d'Italie, une épreuve qu'il considère lui-même comme un "Grand Prix national" tellement sa vie et son oeuvre sont liées à la Scuderia Ferrari. Cinq de ses sept titres mondiaux, 70 de ses 89 victoires et 58 de ses 68 poles ont été obtenus au volant d'un bolide rouge.
Sur la jante
"J'aurais aimé être en pole pour ce Grand Prix national, mais c'est demain qu'il faudra être devant", commente un Schumacher visiblement un peu déçu.
Et cette déception semble plus tenir au fait qu'il aurait aimé s'offrir une dernière pole à Monza qu'aux conséquences de ces qualifications sur la course et le Championnat du monde.
Car son grand rival Alonso, qui compte 12 points d'avance à quatre courses de la fin du Championnat, sera loin sur la grille.
Avant même sa rétrogradation en 5e ligne, le champion du monde n'avait pu hisser sa Renault qu'en troisième ligne, victime d'une crevaison qui a endommagé sa monoplace.
Au bout de la ligne droite des stands, là où les monoplaces dépassent les 340 km/h, le pneu arrière droit a crevé et s'est déchiqueté. Alonso est parvenu à conserver le contrôle de sa R26, mais il a perdu beaucoup de temps et a abîmé sa voiture en effectuant tout le tour du circuit sur trois roues et une jante.
"Cette crevaison m'a coûté cher car j'ai perdu toute chance de me battre pour la pole en raison des dégâts causés à l'arrière", commentait l'Espagnol avant sa rétrogradation.
Grille de départ:
1re ligne:
Kimi Raikkonen (FIN/McLaren-Mercedes) 1:21.484
(moyenne: 255,937 km/h)
Michael Schumacher (GER/Ferrari) 1:21.486
2e ligne:
Nick Heidfeld (GER/BMW Sauber) 1:21.653
Felipe Massa (BRA/Ferrari) 1:21.704
3e ligne:
Jenson Button (GBR/Honda) 1:22.011
Robert Kubica (POL/BMW Sauber) 1:22.258
4e ligne:
Pedro de la Rosa (ESP/McLaren-Mercedes) 1:22.280
Rubens Barrichello (BRA/Honda) 1:22.787
5e ligne:
Giancarlo Fisichella (ITA/Renault) 1:23.175
Fernando Alonso (ESP/Renault) 1:21.829
6e ligne:
Jarno Trulli (ITA/Toyota) 1:21.924
Nico Rosberg (GER/Williams-Cosworth) 1:22.203
7e ligne:
Ralf Schumacher (GER/Toyota) 1:22.280
David Coulthard (GBR/Red Bull-Ferrari) 1:22.589
8e ligne:
Scott Speed (USA/Toro Rosso) 1:23.165
Christian Klien (AUT/Red Bull-Ferrari) pas de temps
9e ligne:
Vitantonio Liuzzi (ITA/Toro Rosso) 1:23.043
Christijan Albers (NED/Midland) 1:23.116
10e ligne:
Mark Webber (AUS/Williams-Cosworth) 1:23.341
Tiago Monteiro (POR/Midland) 1:23.920
11e ligne:
Takuma Sato (JPN/Super Aguri F1 Team) 1:24.289
Sakon Yamamoto (JPN/Super Aguri F1 Team) 1:26.001
