Renault et Alonso plus loin que prévu
Course samedi, 28 mai 2005. 13:54 jeudi, 12 déc. 2024. 04:43
NURBURGRING (AFP) - Les pilotes Renault, Fernando Alonso et Giancarlo Fisichella, 6e et 9e des qualifications du Grand Prix d'Europe de Formule 1 samedi au Nürburgring, se retrouvent plus loin que prévu sur la grille mais gardent confiance en leur potentiel et en leur stratégie pour la course dimanche.
"J'avoue que j'ai été un peu surpris de me retrouver sixième après avoir été parmi les meilleurs en essais libres, surtout que nous n'avons pas eu d'incident qui aurait pu nous faire perdre du temps", commentait Alonso qui n'avait plus été placé aussi loin sur une grille depuis le Grand Prix d'ouverture en Australie en mars (13e).
L'Espagnol aborde ce septième GP de la saison en tête du Championnat du monde des pilotes avec une confortable avance de 22 points sur le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes). Auteur du deuxième meilleur temps des qualifications avec 859 millièmes d'avance sur Alonso, Ice Man s'élancera donc de la première ligne.
Seule explication possible, pour Alonso qui pointait samedi à près d'une seconde de la pole position de Nick Heidfeld (Williams-BMW): un choix stratégique des pilotes des monoplaces les plus rapides.
Car les concurrents sont revenus au Nürburgring à une séance de qualification unique le samedi avec un seul tour chronométré et interdiction ensuite d'ajouter ou d'enlever de l'essence avant le départ de la course dimanche.
"Je crois donc que l'écart avec la pole est probablement lié à des stratégies différentes", poursuivait Alonso.
"Optimiste"
Aussi, demeurait-il "optimiste" pour la course. "Nous croyons en les choix que nous avons faits, je pourrai viser le podium", assurait-il, affirmant disposer d'une monoplace "bien équilibrée".
Fisichella, chronométré à près d'une seconde et demie de Heidfeld, estimait que la R25 "serait rapide en condition de course".
Les ingénieurs de l'écurie française partageaient pleinement l'analyse de leurs pilotes.
"Nos positions sur la grille sont moins bonnes que prévu, mais il est probable que cela soit lié à des choix stratégiques en décalage par rapport à certains de nos concurrents", expliquait le directeur exécutif de l'ingénierie, Pat Symonds, selon qui les Renault "seront très performantes en course".
Même son de cloche du côté du responsable d'exploitation moteur, Denis Chevrier. "A coup sûr, les gros écarts entre les pilotes, de l'ordre de six ou sept dixièmes de seconde, indiquent qu'il y aurait des charges d'essence différentes entre certaines voitures, surtout que le classement (des qualifications) est très différent de celui des essais libres du matin", selon lui.
Alonso avait en effet été plus rapide que tout le monde lors de la 3e séance d'essais libres, reléguant Heidfeld à 1,7 secondes. L'Espagnol avait signé le troisième temps de la 4e et dernière séance libre à 3/10 de Raikkonen mais avec près de 6/10 d'avance sur Heidfeld.
"Nous devons croire en la justesse de nos choix et voir ce que la course donnera", a conclu l'ingénieur moteur.
A Monaco dimanche dernier, Alonso comme Fisichella avaient dû s'incliner face aux attaques de plusieurs concurrents en fin de course, les Renault ayant détruit leurs pneus arrières.
"J'avoue que j'ai été un peu surpris de me retrouver sixième après avoir été parmi les meilleurs en essais libres, surtout que nous n'avons pas eu d'incident qui aurait pu nous faire perdre du temps", commentait Alonso qui n'avait plus été placé aussi loin sur une grille depuis le Grand Prix d'ouverture en Australie en mars (13e).
L'Espagnol aborde ce septième GP de la saison en tête du Championnat du monde des pilotes avec une confortable avance de 22 points sur le Finlandais Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes). Auteur du deuxième meilleur temps des qualifications avec 859 millièmes d'avance sur Alonso, Ice Man s'élancera donc de la première ligne.
Seule explication possible, pour Alonso qui pointait samedi à près d'une seconde de la pole position de Nick Heidfeld (Williams-BMW): un choix stratégique des pilotes des monoplaces les plus rapides.
Car les concurrents sont revenus au Nürburgring à une séance de qualification unique le samedi avec un seul tour chronométré et interdiction ensuite d'ajouter ou d'enlever de l'essence avant le départ de la course dimanche.
"Je crois donc que l'écart avec la pole est probablement lié à des stratégies différentes", poursuivait Alonso.
"Optimiste"
Aussi, demeurait-il "optimiste" pour la course. "Nous croyons en les choix que nous avons faits, je pourrai viser le podium", assurait-il, affirmant disposer d'une monoplace "bien équilibrée".
Fisichella, chronométré à près d'une seconde et demie de Heidfeld, estimait que la R25 "serait rapide en condition de course".
Les ingénieurs de l'écurie française partageaient pleinement l'analyse de leurs pilotes.
"Nos positions sur la grille sont moins bonnes que prévu, mais il est probable que cela soit lié à des choix stratégiques en décalage par rapport à certains de nos concurrents", expliquait le directeur exécutif de l'ingénierie, Pat Symonds, selon qui les Renault "seront très performantes en course".
Même son de cloche du côté du responsable d'exploitation moteur, Denis Chevrier. "A coup sûr, les gros écarts entre les pilotes, de l'ordre de six ou sept dixièmes de seconde, indiquent qu'il y aurait des charges d'essence différentes entre certaines voitures, surtout que le classement (des qualifications) est très différent de celui des essais libres du matin", selon lui.
Alonso avait en effet été plus rapide que tout le monde lors de la 3e séance d'essais libres, reléguant Heidfeld à 1,7 secondes. L'Espagnol avait signé le troisième temps de la 4e et dernière séance libre à 3/10 de Raikkonen mais avec près de 6/10 d'avance sur Heidfeld.
"Nous devons croire en la justesse de nos choix et voir ce que la course donnera", a conclu l'ingénieur moteur.
A Monaco dimanche dernier, Alonso comme Fisichella avaient dû s'incliner face aux attaques de plusieurs concurrents en fin de course, les Renault ayant détruit leurs pneus arrières.