Renault-héros, mais Ferrari reste redoutable
Course dimanche, 6 mars 2005. 12:23 dimanche, 15 déc. 2024. 13:36
MELBOURNE (AFP) - Renault a parfaitement su saisir sa chance en Australie - victoire et 3e place -, mais Ferrari - 2e place - a démontré que sans l'aide de la providence elle était d'ores et déjà difficile à battre... avant même que ne soient alignées les nouvelles F2005.
Après avoir obtenu la pole position sur le circuit de l'Albert Park de Melbourne, l'Italien Giancarlo Fisichella a prouvé que l'on pouvait battre Ferrari en s'imposant dès le premier Grand Prix de la saison. L'Espagnol Fernando Alonso a ajouté les 6 points de la 3e place pour parfaire le succès de Renault.
Il n'empêche ! Fisichella reconnaît lui même avoir été "très chanceux samedi" lors de la première séance de qualification puisqu'il a été le seul des vingt pilotes à bénéficier pleinement de conditions de piste sèche pour effectuer son tour chronométré et s'assurer quasiment la première place sur la grille.
Michael Schumacher et sa Ferrari qui s'étaient élancés après ont, eux, subi de plein fouet un déluge, condamnant le septuple champion du monde à faire son tour au ralenti. Raté pour raté, la Scuderia préférait changer le moteur de la Ferrari numéro 1, ne pas effectuer de tour lancé lors de la 2e séance qualificative de dimanche matin et laisser le pilote allemand tenter sa chance depuis le fond de la grille.
"Pas en avant"
Mais en course encore, le sort s'en est mêlé: un accrochage dans un virage et Schumacher ramenait sa monoplace directement au stand, rideau.
Restait alors le fidèle lieutenant Rubens Barrichello, toujours prêt à suppléer son chef de file en cas de défaillance.
Parti de la 6e ligne, le Brésilien se hissait en 2e position au 46e tour et tentait de perturber la chevauchée de Fisichella.
Un temps, il sembla possible que le duel pour la première place ait lieu. "J'ai attaqué pour reprendre Fisichella, mais il avait bien économisé ses pneus et a mieux fini", commentait Barrichello, remarquant que les adversaires de la Scuderia avaient "manifestement fait un pas en avant".
De son côté, ravi de la "belle course" du Brésilien, le directeur général de Ferrari Jean Todt a également rappelé qu'avant l'accrochage avec la Williams-BMW de Nick Heidfeld, Schumacher avait "réussi une belle remontée" puisqu'il était dans les points (8e) au moment de l'incident.
Aussi, Ferrari a prouvé sa compétitivité en course "et obtenir ce résultat avec la F2004M est encourageant pour l'avenir", selon Todt. D'autant que cette monoplace hybride issue de l'adaptation de la voiture de l'an dernier aux exigences techniques 2005, luttait dimanche contre des monoplaces complètement développées selon les critères de la nouvelle réglementation et que la future F2005 "sera plus rapide que celle-là", a prévenu Barrichello dimanche.
"Bon signe"
Les McLaren-Mercedes finalement moins à leur affaire que prévu, comme les BAR-Honda complètement dépassées alors qu'elles avaient terminé le dernier championnat du monde dauphines des Ferrari, ont donc du souci à se faire.
Surtout que malgré son pauvre bilan personnel, Schumacher estime que l'équipe "peut être satisfaite et voir dans ce weekend un bon signe pour le reste du championnat".
Et tandis que l'écurie Renault était légitimement toute à sa joie, le clan Ferrari réagissait trop sereinement pour ne pas provoquer une certaine appréhension chez ses adversaires.
"Nous savons que la nouvelle voiture arrive, ainsi que de nouvelles évolutions de pneus (Bridgestone) qui étaient déjà très bons aujourd'hui", prévient le directeur technique Ross Brawn.
La F2005 est attendue au plus tard pour le 5e GP de la saison, en Espagne, mais il n'est pas impossible de la voir en piste dès le 4e, à Imola, pour la première manche européenne...
Après avoir obtenu la pole position sur le circuit de l'Albert Park de Melbourne, l'Italien Giancarlo Fisichella a prouvé que l'on pouvait battre Ferrari en s'imposant dès le premier Grand Prix de la saison. L'Espagnol Fernando Alonso a ajouté les 6 points de la 3e place pour parfaire le succès de Renault.
Il n'empêche ! Fisichella reconnaît lui même avoir été "très chanceux samedi" lors de la première séance de qualification puisqu'il a été le seul des vingt pilotes à bénéficier pleinement de conditions de piste sèche pour effectuer son tour chronométré et s'assurer quasiment la première place sur la grille.
Michael Schumacher et sa Ferrari qui s'étaient élancés après ont, eux, subi de plein fouet un déluge, condamnant le septuple champion du monde à faire son tour au ralenti. Raté pour raté, la Scuderia préférait changer le moteur de la Ferrari numéro 1, ne pas effectuer de tour lancé lors de la 2e séance qualificative de dimanche matin et laisser le pilote allemand tenter sa chance depuis le fond de la grille.
"Pas en avant"
Mais en course encore, le sort s'en est mêlé: un accrochage dans un virage et Schumacher ramenait sa monoplace directement au stand, rideau.
Restait alors le fidèle lieutenant Rubens Barrichello, toujours prêt à suppléer son chef de file en cas de défaillance.
Parti de la 6e ligne, le Brésilien se hissait en 2e position au 46e tour et tentait de perturber la chevauchée de Fisichella.
Un temps, il sembla possible que le duel pour la première place ait lieu. "J'ai attaqué pour reprendre Fisichella, mais il avait bien économisé ses pneus et a mieux fini", commentait Barrichello, remarquant que les adversaires de la Scuderia avaient "manifestement fait un pas en avant".
De son côté, ravi de la "belle course" du Brésilien, le directeur général de Ferrari Jean Todt a également rappelé qu'avant l'accrochage avec la Williams-BMW de Nick Heidfeld, Schumacher avait "réussi une belle remontée" puisqu'il était dans les points (8e) au moment de l'incident.
Aussi, Ferrari a prouvé sa compétitivité en course "et obtenir ce résultat avec la F2004M est encourageant pour l'avenir", selon Todt. D'autant que cette monoplace hybride issue de l'adaptation de la voiture de l'an dernier aux exigences techniques 2005, luttait dimanche contre des monoplaces complètement développées selon les critères de la nouvelle réglementation et que la future F2005 "sera plus rapide que celle-là", a prévenu Barrichello dimanche.
"Bon signe"
Les McLaren-Mercedes finalement moins à leur affaire que prévu, comme les BAR-Honda complètement dépassées alors qu'elles avaient terminé le dernier championnat du monde dauphines des Ferrari, ont donc du souci à se faire.
Surtout que malgré son pauvre bilan personnel, Schumacher estime que l'équipe "peut être satisfaite et voir dans ce weekend un bon signe pour le reste du championnat".
Et tandis que l'écurie Renault était légitimement toute à sa joie, le clan Ferrari réagissait trop sereinement pour ne pas provoquer une certaine appréhension chez ses adversaires.
"Nous savons que la nouvelle voiture arrive, ainsi que de nouvelles évolutions de pneus (Bridgestone) qui étaient déjà très bons aujourd'hui", prévient le directeur technique Ross Brawn.
La F2005 est attendue au plus tard pour le 5e GP de la saison, en Espagne, mais il n'est pas impossible de la voir en piste dès le 4e, à Imola, pour la première manche européenne...