Renault juge étrange la sanction
Course samedi, 9 sept. 2006. 15:07 mercredi, 11 déc. 2024. 21:18
MONZA, Italie (AFP) - Le directeur de l'ingénierie de Renault, Pat Symonds, a jugé "étrange" la sanction infligée samedi soir à Fernando Alonso, rétrogradé sur la grille de départ du Grand Prix d'Italie de Formule 1 pour avoir "gêné" Felipe Massa (Ferrari) en qualifications.
Tout en estimant que cette décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) était "mauvaise", Symonds a cependant refusé d'entrer dans la polémique voulant que la FIA favoriserait la Scuderia.
"C'est étrange que lorsque les Ferrari, comme à Istanbul, changent sans cesse de ligne, on ne leur fasse rien, alors que nous, ici, nous faisons une manoeuvre bien innocente et nous nous faisons pénaliser", a-t-il cependant déclaré.
"Mais je ne suis qu'un ingénieur, les journalistes c'est vous, c'est à vous de tirer les conclusions au vu des faits, et je suis certain que vous les avez tirées", a-t-il malicieusement poursuivi.
Les commissaires sportifs de la FIA ont annulé les trois meilleurs temps d'Alonso en qualifications qui passe ainsi de la 5e à la 10e position sur la grille.
Rappelant que "Alonso était 100 m devant Massa" au moment où il l'aurait gêné, Symonds a reconnu que la Ferrari aurait pu subir des turbulences aérodynamiques de la part de la Renault. "Mais je l'ai dit à Massa: +en course, il y aura 53 tours comme ça", a-t-il souligné, estimant que le sport automobile "devenait trop politiquement correct" et que les coureurs n'avaient plus de marge de manoeuvre.
Selon Renault, Alonso roulait aussi vite qu'il le pouvait au moment de l'incident car il devait absolument boucler son tour de lancement avant le drapeau à damier, ce qu'il a fait avec une marge de deux secondes, pour pouvoir enchaîner sur un tour rapide.
"J'ai vu les données télémétriques de Ferrari: Massa était rapide dans la Parabolique et soudain il lève le pied et perd du temps. Cela ressemble plus à une erreur à mon avis", selon Symonds.
Renault doit publier dimanche un communiqué officiel de protestation.
Tout en estimant que cette décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) était "mauvaise", Symonds a cependant refusé d'entrer dans la polémique voulant que la FIA favoriserait la Scuderia.
"C'est étrange que lorsque les Ferrari, comme à Istanbul, changent sans cesse de ligne, on ne leur fasse rien, alors que nous, ici, nous faisons une manoeuvre bien innocente et nous nous faisons pénaliser", a-t-il cependant déclaré.
"Mais je ne suis qu'un ingénieur, les journalistes c'est vous, c'est à vous de tirer les conclusions au vu des faits, et je suis certain que vous les avez tirées", a-t-il malicieusement poursuivi.
Les commissaires sportifs de la FIA ont annulé les trois meilleurs temps d'Alonso en qualifications qui passe ainsi de la 5e à la 10e position sur la grille.
Rappelant que "Alonso était 100 m devant Massa" au moment où il l'aurait gêné, Symonds a reconnu que la Ferrari aurait pu subir des turbulences aérodynamiques de la part de la Renault. "Mais je l'ai dit à Massa: +en course, il y aura 53 tours comme ça", a-t-il souligné, estimant que le sport automobile "devenait trop politiquement correct" et que les coureurs n'avaient plus de marge de manoeuvre.
Selon Renault, Alonso roulait aussi vite qu'il le pouvait au moment de l'incident car il devait absolument boucler son tour de lancement avant le drapeau à damier, ce qu'il a fait avec une marge de deux secondes, pour pouvoir enchaîner sur un tour rapide.
"J'ai vu les données télémétriques de Ferrari: Massa était rapide dans la Parabolique et soudain il lève le pied et perd du temps. Cela ressemble plus à une erreur à mon avis", selon Symonds.
Renault doit publier dimanche un communiqué officiel de protestation.