Renault : Nelson Piquet avoue tout
Course jeudi, 10 sept. 2009. 17:13 mercredi, 11 déc. 2024. 12:20
MONZA - Le Brésilien Nelson Piquet Jr. a accusé les dirigeants de l'écurie de Formule 1 Renault de lui avoir demandé de s'accidenter volontairement au GP de Singapour 2008 pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso, a révélé jeudi le site internet de la radio RMC.
"Il m'a été demandé par M. Flavio Briatore qui est à la fois mon gérant et le directeur de Renault F1 Team et par M. Pat Symonds, directeur technique de Renault F1 de provoquer délibérément un accident afin de favoriser les performances de F1 Renault", selon ce document, que RMC prétend avoir en exclusivité.
Un site internet mineur, F1SA.com, publie de son côté ce qu'il affirme être le procès-verbal d'un enregistrement audio de Piquet Jr. à la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui reprend les mêmes termes, sans qu'il soit possible de certifier son authenticité.
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr., à Singapour pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso. L'écurie est convoquée pour ces faits le 21 septembre devant le Conseil mondial du sport automobile de la FIA.
Lors du Grand Prix de Singapour, le 28 septembre 2008, l'Espagnol, parti en 15e position, avait ravitaillé le premier, très tôt dans la course, juste avant que Piquet Jr. ne heurte un mur au volant de sa Renault. Cet accident avait provoqué l'entrée sur la piste de la voiture de sécurité.
La plupart des autres pilotes étaient rentrés aux stands pendant que la course était neutralisée. Alors qu'il naviguait à petite allure derrière la voiture de sécurité, l'Espagnol avait vu ses principaux concurrents s'écarter un par un pour ravitailler, ce qui lui avait permis de remonter tout le peloton, pour finalement se retrouver en tête et remporter son premier GP de la saison sous les couleurs de Renault.
Alonso "surpris"
Selon le site spécialisé autosport.com, la supercherie aurait été révélée à la FIA par le père de Nelson Piquet Jr, le Brésilien et triple champion du monde Nelson Piquet, à l'occasion du Grand Prix de Hongrie 2009, la dernière course de son fils avant son licenciement par Renault début août.
Alonso, qui selon un rapport présenté à FIA cité par autosport.com "ne savait rien des plans présumés visant à provoquer délibérément un accident", a déclaré jeudi "ne pas pouvoir imaginer une telle situation". "Je suis surpris", a-t-il déclaré.
"Maintenant, passons à autre chose. Je ne passerai pas plus de temps sur ce sujet", a réagi le double champion du monde en conférence de presse. "Après l'audition (du 21 septembre, NDLR), tout sera clarifié. Il sera alors temps de commenter. Mais maintenant, cela n'a aucun sens", a jugé l'Espagnol.
Les autres pilotes du paddock se sont montrés pour le moins embarrassés par l'affaire Renault.
"Il est difficile de croire qu'un pilote ait pu s'accidenter délibérément. Mais c'est un sujet délicat à aborder. Ce n'est pas une bonne chose pour le sport si c'est vrai. Il faut espérer que cela ne se reproduira plus", a commenté l'Italien Vitantonio Luzzi (Force India).
"Mais pour parler de manière très réaliste, il est plus facile d'accidenter une F1 que d'en piloter une, à cause de la puissance et du reste. En fait, il est très facile de plier une F1", a de son côté remarqué Rubens Barrichello (Brawn GP).
"Si c'est vrai, c'est extrêmement triste. La seule chose que je vois, c'est que quelqu'un veut la tête de Briatore. C'est tout ce que je vois. Car cette affaire a l'air très étrange", a poursuivi le Brésilien.
"Il m'a été demandé par M. Flavio Briatore qui est à la fois mon gérant et le directeur de Renault F1 Team et par M. Pat Symonds, directeur technique de Renault F1 de provoquer délibérément un accident afin de favoriser les performances de F1 Renault", selon ce document, que RMC prétend avoir en exclusivité.
Un site internet mineur, F1SA.com, publie de son côté ce qu'il affirme être le procès-verbal d'un enregistrement audio de Piquet Jr. à la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui reprend les mêmes termes, sans qu'il soit possible de certifier son authenticité.
Renault est soupçonné d'avoir volontairement provoqué l'accident de son second pilote, Piquet Jr., à Singapour pour favoriser la victoire de son équipier Fernando Alonso. L'écurie est convoquée pour ces faits le 21 septembre devant le Conseil mondial du sport automobile de la FIA.
Lors du Grand Prix de Singapour, le 28 septembre 2008, l'Espagnol, parti en 15e position, avait ravitaillé le premier, très tôt dans la course, juste avant que Piquet Jr. ne heurte un mur au volant de sa Renault. Cet accident avait provoqué l'entrée sur la piste de la voiture de sécurité.
La plupart des autres pilotes étaient rentrés aux stands pendant que la course était neutralisée. Alors qu'il naviguait à petite allure derrière la voiture de sécurité, l'Espagnol avait vu ses principaux concurrents s'écarter un par un pour ravitailler, ce qui lui avait permis de remonter tout le peloton, pour finalement se retrouver en tête et remporter son premier GP de la saison sous les couleurs de Renault.
Alonso "surpris"
Selon le site spécialisé autosport.com, la supercherie aurait été révélée à la FIA par le père de Nelson Piquet Jr, le Brésilien et triple champion du monde Nelson Piquet, à l'occasion du Grand Prix de Hongrie 2009, la dernière course de son fils avant son licenciement par Renault début août.
Alonso, qui selon un rapport présenté à FIA cité par autosport.com "ne savait rien des plans présumés visant à provoquer délibérément un accident", a déclaré jeudi "ne pas pouvoir imaginer une telle situation". "Je suis surpris", a-t-il déclaré.
"Maintenant, passons à autre chose. Je ne passerai pas plus de temps sur ce sujet", a réagi le double champion du monde en conférence de presse. "Après l'audition (du 21 septembre, NDLR), tout sera clarifié. Il sera alors temps de commenter. Mais maintenant, cela n'a aucun sens", a jugé l'Espagnol.
Les autres pilotes du paddock se sont montrés pour le moins embarrassés par l'affaire Renault.
"Il est difficile de croire qu'un pilote ait pu s'accidenter délibérément. Mais c'est un sujet délicat à aborder. Ce n'est pas une bonne chose pour le sport si c'est vrai. Il faut espérer que cela ne se reproduira plus", a commenté l'Italien Vitantonio Luzzi (Force India).
"Mais pour parler de manière très réaliste, il est plus facile d'accidenter une F1 que d'en piloter une, à cause de la puissance et du reste. En fait, il est très facile de plier une F1", a de son côté remarqué Rubens Barrichello (Brawn GP).
"Si c'est vrai, c'est extrêmement triste. La seule chose que je vois, c'est que quelqu'un veut la tête de Briatore. C'est tout ce que je vois. Car cette affaire a l'air très étrange", a poursuivi le Brésilien.