Renault sera l'équipe à battre
Course mardi, 29 mars 2005. 19:25 mercredi, 11 déc. 2024. 21:12
SAKHIR, Bahreïn (PC) - Avec deux victoires et 26 points au total après deux courses, Renault sera l'équipe à battre ce week-end lors du Grand Prix de Bahreïn, troisième manche du Championnat du monde de F1.
Après Giancarlo Fisichella en Australie, c'est Fernando Alonso qui lui a succédé sur la première marche du podium en Malaisie.
Pendant ce temps, Ferrari et Michael Schumacher ont connu un pénible début de saison. Le septuple champion du monde - qui n'a marqué que deux points - a bien l'intention de contre-attaquer en fin de semaine alors que Ferrari utilisera plus tôt que prévu sa nouvelle monoplace, la F2005.
Schumacher, qui a lui-même effectué le dernier rodage des deux châssis F2005 qui seront utilisés à Bahreïn, se dit confiant de refaire son retard.
"Je ne peux qu'être heureux de la décision d'utiliser la nouvelle voiture dès la course à Bahreïn, a confié l'Allemand. Nous sommes suffisamment avancés avec notre nouvelle voiture pour l'utiliser en course."
Quant à ses débuts difficiles, Schumacher n'affiche aucune inquiétude.
"Après autant d'années en F1, je sais que nous avons nos hauts et nos bas lors de chaque championnat. En outre, cette saison sera la plus longue de toutes et tout est donc encore possible. Je sais que les choses peuvent changer très rapidement, comme nous pouvons nous en rendre compte actuellement."
L'an dernier, le premier Grand Prix de Bahreïn de l'histoire de la F1 avait permis à Schumacher d'engranger sa troisième victoire en autant de courses et à Ferrari de signer un deuxième doublé.
Voiture bien équilibrée
L'histoire risque d'être très différente cette fois-ci, tellement l'écurie Renault a été dominante jusqu'à maintenant.
Fisichella, contraint à l'abandon en Malaisie après un accrochage avec l'Australien Mark Webber (Williams-BMW), se montre d'ailleurs très confiant.
"La R25 a été compétitive sur chaque type de circuit que nous avons visité cette année, lors des essais hivernaux comme en course, donc sur des tracés très variés. Je suis certain que ces qualités peuvent nous permettre de réaliser une bonne performance à Bahreïn", a déclaré l'Italien.
"En Malaisie, nous avons constaté que la R25 était la monoplace la plus rapide du plateau. J'espère que nous resterons à ce niveau à Bahreïn."
Le problème principal sur le circuit de 5,417 km de Sakhir pourrait bien ne pas être la chaleur, mais plutôt le sable, omniprésent et qui peut recouvrir le tracé, soufflé par de violentes bourrasques qui avaient majoritairement épargné les F1 l'année dernière.
Sur le plan du moteur, ce Grand Prix promet d'être exigeant. Les deux lignes droites impliquent en effet de longues périodes à haut régime.
Enfin, ce tracé dans le désert constitue un vrai test pour les capacités de freinage. Ce n'est guère surprenant puisque par trois fois, les pilotes doivent passer de 320 km/h au premier ou au deuxième rapport.
Après Giancarlo Fisichella en Australie, c'est Fernando Alonso qui lui a succédé sur la première marche du podium en Malaisie.
Pendant ce temps, Ferrari et Michael Schumacher ont connu un pénible début de saison. Le septuple champion du monde - qui n'a marqué que deux points - a bien l'intention de contre-attaquer en fin de semaine alors que Ferrari utilisera plus tôt que prévu sa nouvelle monoplace, la F2005.
Schumacher, qui a lui-même effectué le dernier rodage des deux châssis F2005 qui seront utilisés à Bahreïn, se dit confiant de refaire son retard.
"Je ne peux qu'être heureux de la décision d'utiliser la nouvelle voiture dès la course à Bahreïn, a confié l'Allemand. Nous sommes suffisamment avancés avec notre nouvelle voiture pour l'utiliser en course."
Quant à ses débuts difficiles, Schumacher n'affiche aucune inquiétude.
"Après autant d'années en F1, je sais que nous avons nos hauts et nos bas lors de chaque championnat. En outre, cette saison sera la plus longue de toutes et tout est donc encore possible. Je sais que les choses peuvent changer très rapidement, comme nous pouvons nous en rendre compte actuellement."
L'an dernier, le premier Grand Prix de Bahreïn de l'histoire de la F1 avait permis à Schumacher d'engranger sa troisième victoire en autant de courses et à Ferrari de signer un deuxième doublé.
Voiture bien équilibrée
L'histoire risque d'être très différente cette fois-ci, tellement l'écurie Renault a été dominante jusqu'à maintenant.
Fisichella, contraint à l'abandon en Malaisie après un accrochage avec l'Australien Mark Webber (Williams-BMW), se montre d'ailleurs très confiant.
"La R25 a été compétitive sur chaque type de circuit que nous avons visité cette année, lors des essais hivernaux comme en course, donc sur des tracés très variés. Je suis certain que ces qualités peuvent nous permettre de réaliser une bonne performance à Bahreïn", a déclaré l'Italien.
"En Malaisie, nous avons constaté que la R25 était la monoplace la plus rapide du plateau. J'espère que nous resterons à ce niveau à Bahreïn."
Le problème principal sur le circuit de 5,417 km de Sakhir pourrait bien ne pas être la chaleur, mais plutôt le sable, omniprésent et qui peut recouvrir le tracé, soufflé par de violentes bourrasques qui avaient majoritairement épargné les F1 l'année dernière.
Sur le plan du moteur, ce Grand Prix promet d'être exigeant. Les deux lignes droites impliquent en effet de longues périodes à haut régime.
Enfin, ce tracé dans le désert constitue un vrai test pour les capacités de freinage. Ce n'est guère surprenant puisque par trois fois, les pilotes doivent passer de 320 km/h au premier ou au deuxième rapport.