Résultats encourageants pour Schumi
Course lundi, 12 sept. 2011. 10:32 dimanche, 15 déc. 2024. 01:57
MONZA, 12 septembre 2011 (AFP) - Après une saison et demie difficile, peu aidé par une Mercedes loin de répondre aux attentes, Michael Schumacher vient de signer en Belgique et dimanche en Italie deux Grands Prix de haute facture, qui rassurent quant à sa capacité à gagner à nouveau en Formule 1.
L'Allemand avait déjà brillé à Spa-Francorchamps. Pour le 20e anniversaire de ses débuts dans la discipline, Schumi, parti de la dernière place sur la grille pour cause de gros ratage en qualifications, avait fini 5e, se permettant de doubler son coéquipier et compatriote Nico Rosberg en fin de course.
"C'est le dénouement formidable d'un superbe week-end. Je n'aurais pas pu faire mieux. Reprendre 19 places ici m'a donné de bonnes sensations. Beaucoup d'émotions et de dépassements. J'ai adoré me mettre en chasse et tracer mon chemin jusqu'à l'avant", avait réagi l'intéressé.
Le public belge, acquis à la cause du vétéran, avait apprécié. Tout comme le landernau de la F1, pour qui le Schumacher deuxième version, depuis son retour début 2010 après trois ans de retraite dorée, commençait enfin à ressembler à l'implacable compétiteur capable de ravir sept titres dans une vie antérieure.
Le Kaiser a continué à Monza, où, sur ses anciennes terres du temps de Ferrari, il a livré un récital en début de GP. Parti de la 8e place, il a réussi un excellent départ, lui permettant de grimper jusqu'à la 3e position.
Puis il s'est livré un mano-a-mano d'anthologie avec Lewis Hamilton pendant 27 tours, capable de tenir en respect le fougueux Britannique grâce à la vitesse de pointe de sa Mercedes en ligne droite, quand la McLaren du champion 2008 était globalement bien plus rapide.
Joie
Hamilton l'a dépassé une première fois, mais il a repris le meilleur sur son cadet dans la foulée. Quelques boucles plus tard, le Britannique l'a doublé à nouveau, sans que l'Allemand, déjà dépassé par Jenson Button, n'y puisse rien faire. Pour terminer 5e, comme à Spa.
"Je me suis éclaté dans cette bagarre avec Lewis. Mes rétroviseurs semblaient vraiment très petits parfois. Nous sommes tous les deux reconnus pour notre capacité à piloter à la limite. Et c'est ce que nous avons fait", s'est réjoui Schumacher.
Et l'Allemand, enthousiaste, de décrire la lutte: "Je devais rendre ma voiture aussi large qu'un camion, le plus longtemps possible. Mais à la fin, comme c'était attendu, il était plus rapide".
Le patron de Mercedes Motorsport, son ami Norbert Haug, ne tarissait pas d'éloges: "Le pilotage de Michael était incroyable. La première partie de la course a dû être l'un des plus beaux spectacles télévisés de l'année (...) C'était une joie à voir, et certainement pas seulement pour nous!"
"Je suis sûr que chez eux, les gens devaient être debout plutôt qu'assis devant leur petit écran. Pour nous, ça a été le cas à plusieurs occasions. Michael a répété sa performance de Spa. Tout le monde peut réaliser combien il est impliqué et combien il se bat", a-t-il poursuivi.
Des louanges n'ayant plus rien à voir avec l'ironie à peine voilée dont +Schumi+ était la cible jusque là. En 2010, la légende avait inscrit moitié moins de points que son cadet Rosberg (72 contre 142).
En 2011, la tendance est en train de s'inverser. Schumacher est revenu à 4 longueurs (52 contre 56) de son blond compatriote. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
L'Allemand avait déjà brillé à Spa-Francorchamps. Pour le 20e anniversaire de ses débuts dans la discipline, Schumi, parti de la dernière place sur la grille pour cause de gros ratage en qualifications, avait fini 5e, se permettant de doubler son coéquipier et compatriote Nico Rosberg en fin de course.
"C'est le dénouement formidable d'un superbe week-end. Je n'aurais pas pu faire mieux. Reprendre 19 places ici m'a donné de bonnes sensations. Beaucoup d'émotions et de dépassements. J'ai adoré me mettre en chasse et tracer mon chemin jusqu'à l'avant", avait réagi l'intéressé.
Le public belge, acquis à la cause du vétéran, avait apprécié. Tout comme le landernau de la F1, pour qui le Schumacher deuxième version, depuis son retour début 2010 après trois ans de retraite dorée, commençait enfin à ressembler à l'implacable compétiteur capable de ravir sept titres dans une vie antérieure.
Le Kaiser a continué à Monza, où, sur ses anciennes terres du temps de Ferrari, il a livré un récital en début de GP. Parti de la 8e place, il a réussi un excellent départ, lui permettant de grimper jusqu'à la 3e position.
Puis il s'est livré un mano-a-mano d'anthologie avec Lewis Hamilton pendant 27 tours, capable de tenir en respect le fougueux Britannique grâce à la vitesse de pointe de sa Mercedes en ligne droite, quand la McLaren du champion 2008 était globalement bien plus rapide.
Joie
Hamilton l'a dépassé une première fois, mais il a repris le meilleur sur son cadet dans la foulée. Quelques boucles plus tard, le Britannique l'a doublé à nouveau, sans que l'Allemand, déjà dépassé par Jenson Button, n'y puisse rien faire. Pour terminer 5e, comme à Spa.
"Je me suis éclaté dans cette bagarre avec Lewis. Mes rétroviseurs semblaient vraiment très petits parfois. Nous sommes tous les deux reconnus pour notre capacité à piloter à la limite. Et c'est ce que nous avons fait", s'est réjoui Schumacher.
Et l'Allemand, enthousiaste, de décrire la lutte: "Je devais rendre ma voiture aussi large qu'un camion, le plus longtemps possible. Mais à la fin, comme c'était attendu, il était plus rapide".
Le patron de Mercedes Motorsport, son ami Norbert Haug, ne tarissait pas d'éloges: "Le pilotage de Michael était incroyable. La première partie de la course a dû être l'un des plus beaux spectacles télévisés de l'année (...) C'était une joie à voir, et certainement pas seulement pour nous!"
"Je suis sûr que chez eux, les gens devaient être debout plutôt qu'assis devant leur petit écran. Pour nous, ça a été le cas à plusieurs occasions. Michael a répété sa performance de Spa. Tout le monde peut réaliser combien il est impliqué et combien il se bat", a-t-il poursuivi.
Des louanges n'ayant plus rien à voir avec l'ironie à peine voilée dont +Schumi+ était la cible jusque là. En 2010, la légende avait inscrit moitié moins de points que son cadet Rosberg (72 contre 142).
En 2011, la tendance est en train de s'inverser. Schumacher est revenu à 4 longueurs (52 contre 56) de son blond compatriote. Et il ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.