Schumacher rétrogradé
Course samedi, 27 mai 2006. 09:13 samedi, 14 déc. 2024. 23:43
MONACO (AFP) - Michael Schumacher (Ferrari) a été rétrogradé en dernière position sur la grille de départ du Grand Prix de Monaco pour avoir "délibérément arrêté sa voiture au milieu de la piste", a annoncé samedi la Fédération internationale de l'automobile (FIA).
"Après avoir étudié toutes les données, les commissaires n'ont pu trouver aucune raison justifiant un freinage aussi inutile, excessif et inhabituel à cet endroit du circuit et ne peuvent donc faire autrement que de conclure que le pilote a délibérément arrêté sa voiture sur la piste (...) alors qu'il détenait le meilleur temps", explique la FIA dans un communiqué.
Par conséquent, les commissaires ont annulé tous les temps obtenus par Michael Schumacher durant les qualifications "et le pilote prendra le départ depuis l'arrière de la grille."
C'est donc Fernando Alonso (Renault) qui a signé le deuxième temps, qui partira premier. Tous les autres pilotes voient leur position de départ devancée d'un rang.
A quelques secondes de la fin de la séance et alors qu'il détenait le meilleur temps mais qu'Alonso était dans un tour nettement plus rapide selon les deux premiers partiels, la Ferrari du septuple champion du monde s'est arrêtée -sans raison apparente- en travers de la piste à la sortie du virage de la Rascasse, l'avant-dernier du circuit.
"Calé"
Les autres pilotes, dont Alonso, ont été obligés de ralentir pour éviter la monoplace arrêtée.
Schumacher a expliqué avoir manqué son freinage, "bloqué les roues" et réussi à s'arrêter in extremis avant de toucher le mur de pneus de protection, évitant ainsi d'endommager sa monoplace, mais obstruant en partie le passage.
"Au début, je n'avais pas calé, mais je ne parvenais pas à reculer à cause du trafic, il y avait des voitures qui arrivaient, je le savais, mais je ne les voyais pas suffisamment pour savoir quand reculer, puis mon moteur a calé", a raconté l'Allemand, bien mal à l'aise en conférence de presse, assis entre Alonso et Mark Webber (Williams-Cosworth), auteur du troisième temps.
De son côté, Alonso a assuré que sans ça, il aurait eu "facilement la pole".
"J'étais 3/10 plus vite", a souligné le Champion du monde, dépité.
"Après avoir dominé tout le week-end, perdre la pole sur ce dernier tour est désolant", a-t-il ajouté, sans vouloir commenter plus avant l'incident.
"J'ai mon opinion, mais je ne l'exprimerai pas", a-t-il lancé.
Toutefois, d'autres pilotes se ont moins rechigné à exprimer leur colère, à l'image de Jacques Villeneuve (BMW Sauber), qui a déjà eu maille à partir avec Schumi par le passé.
Il n'y a pas que Villeneuve qui critique
Le patron de l'écurie Renault, Flavio Briatore, a également accablé Schumacher. "C'est un septuple champion du monde et l'on ne me fera pas croire qu'il n'a pas fait exprès!", a-t-il lancé, regrettant une manoeuvre "hallucinante" qui allait "à l'encontre de l'esprit sportif car Fisichella, Alonso et Räikkönen prenaient des risques en piste au même moment".
"On était tous dans un tour rapide", a rétorqué Schumacher.
Mais l'Allemand "savait qu'il était plus lent et que Fernando (Alonso) allait signer la pole", a encore accusé Briatore.
Jarno Trulli (Toyota) n'était pas aussi directement concerné par l'incident, mais il a néanmoins ajouté sa voix au concert de critiques.
"Michael (Schumacher) a garé sa voiture pour que les autres ne puissent pas passer", a lâché l'Italien.
"Après avoir étudié toutes les données, les commissaires n'ont pu trouver aucune raison justifiant un freinage aussi inutile, excessif et inhabituel à cet endroit du circuit et ne peuvent donc faire autrement que de conclure que le pilote a délibérément arrêté sa voiture sur la piste (...) alors qu'il détenait le meilleur temps", explique la FIA dans un communiqué.
Par conséquent, les commissaires ont annulé tous les temps obtenus par Michael Schumacher durant les qualifications "et le pilote prendra le départ depuis l'arrière de la grille."
C'est donc Fernando Alonso (Renault) qui a signé le deuxième temps, qui partira premier. Tous les autres pilotes voient leur position de départ devancée d'un rang.
A quelques secondes de la fin de la séance et alors qu'il détenait le meilleur temps mais qu'Alonso était dans un tour nettement plus rapide selon les deux premiers partiels, la Ferrari du septuple champion du monde s'est arrêtée -sans raison apparente- en travers de la piste à la sortie du virage de la Rascasse, l'avant-dernier du circuit.
"Calé"
Les autres pilotes, dont Alonso, ont été obligés de ralentir pour éviter la monoplace arrêtée.
Schumacher a expliqué avoir manqué son freinage, "bloqué les roues" et réussi à s'arrêter in extremis avant de toucher le mur de pneus de protection, évitant ainsi d'endommager sa monoplace, mais obstruant en partie le passage.
"Au début, je n'avais pas calé, mais je ne parvenais pas à reculer à cause du trafic, il y avait des voitures qui arrivaient, je le savais, mais je ne les voyais pas suffisamment pour savoir quand reculer, puis mon moteur a calé", a raconté l'Allemand, bien mal à l'aise en conférence de presse, assis entre Alonso et Mark Webber (Williams-Cosworth), auteur du troisième temps.
De son côté, Alonso a assuré que sans ça, il aurait eu "facilement la pole".
"J'étais 3/10 plus vite", a souligné le Champion du monde, dépité.
"Après avoir dominé tout le week-end, perdre la pole sur ce dernier tour est désolant", a-t-il ajouté, sans vouloir commenter plus avant l'incident.
"J'ai mon opinion, mais je ne l'exprimerai pas", a-t-il lancé.
Toutefois, d'autres pilotes se ont moins rechigné à exprimer leur colère, à l'image de Jacques Villeneuve (BMW Sauber), qui a déjà eu maille à partir avec Schumi par le passé.
Il n'y a pas que Villeneuve qui critique
Le patron de l'écurie Renault, Flavio Briatore, a également accablé Schumacher. "C'est un septuple champion du monde et l'on ne me fera pas croire qu'il n'a pas fait exprès!", a-t-il lancé, regrettant une manoeuvre "hallucinante" qui allait "à l'encontre de l'esprit sportif car Fisichella, Alonso et Räikkönen prenaient des risques en piste au même moment".
"On était tous dans un tour rapide", a rétorqué Schumacher.
Mais l'Allemand "savait qu'il était plus lent et que Fernando (Alonso) allait signer la pole", a encore accusé Briatore.
Jarno Trulli (Toyota) n'était pas aussi directement concerné par l'incident, mais il a néanmoins ajouté sa voix au concert de critiques.
"Michael (Schumacher) a garé sa voiture pour que les autres ne puissent pas passer", a lâché l'Italien.