SILVERSTONE (AFP) - Le septuple champion du monde allemand de Formule 1, Michael Schumacher, a reconnu qu'il pourrait être contraint par certains de ses collègues vendredi à démissionner de son poste de directeur de l'association des pilotes de F1 en raison du scandale du Grand Prix de Monaco.

"Il n'est pas impossible que certains aient cette intention" lors de la réunion de l'association GPDA prévue vendredi après-midi, a-t-il affirmé jeudi. "Nous, pilotes, avons toujours trouvé des solutions entre nous", a-t-il cependant souligné.

"Il y a deux mondes entre ce qui s'est passé" et les critiques qui lui sont adressées, selon lui. Il serait "assez ridicule que quelqu'un exige que je me mette à genoux pour demander pardon", a estimé l'Allemand.

Michael Schumacher avait présenté fin mai ses excuses au pilote espagnol Fernando Alonso pour l'avoir gêné dans son tour de qualification lors du Grand Prix de Monaco.

Schumacher, alors meilleur temps des essais, est accusé d'avoir délibérément perdu le contrôle de sa monoplace pour faire obstruction au champion espagnol lancé à la conquête de la pole position.

La Fédération internationale automobile (FIA), avait estimé que la manoeuvre du pilote allemand était intentionnelle et avait donc décidé de rétrograder Schumacher à la dernière place de la grille de départ.