Sebastian Vettel s'amuse comme un fou
Course mercredi, 8 juin 2011. 16:47 jeudi, 12 déc. 2024. 10:34
MIRABEL, Qc - L'Allemand Sebastien Vettel a grandi en jouant au foot et il continue de pratiquer ce sport avec plaisir. Mais il a vite réalisé qu'il avait un potentiel limité dans cette discipline et c'est pourquoi il s'est vite tourné vers le karting.
Ce qui l'a mené à la course automobile, jusqu'au niveau de la Formule 1. Circuit qui lui a permis d'être couronné champion du monde, l'an dernier.
Au fil des ans, Vettel a rencontré des athlètes de tous les milieux, ce qui lui a permis de découvrir le travail que les adeptes de différents sports font pour se rendre jusqu'au sommet de leur profession. Il a donc appris à apprécier plusieurs disciplines et le hockey sur glace n'y fait pas exception.
«Je suis le hockey quand vient le temps de la finale de la coupe Stanley», a fait savoir Vettel à La Presse Canadienne, mercredi, tout en effectuant quelques dérapages contrôlés sur le circuit ICAR de Mirabel à l'occasion d'une promotion du manufacturier de voitures Infiniti.
Le pilote de l'écurie Red Bull ne suit le hockey qu'en dilettante, puisque ce n'est que mercredi qu'il a appris que les Bruins de Boston avaient malmené les Canucks de Vancouver lors du troisième match de la série, deux jours plus tôt.
Reste que le jeune homme de 23 ans en sait déjà assez sur le sport pour pouvoir affirmer avec certitude que le meilleur moyen pour qu'un sportif puisse connaître du succès, c'est en prenant plaisir à l'activité qu'il pratique.
«Quand tu es jeune et que tu commences à éprouver une certaine passion pour le sport automobile qu'il s'agisse des voitures de formule, du karting ou du motocross ou d'autres sports, comme le hockey sur glace, tu éprouves alors du plaisir à faire ce que tu fais. C'est à cause de ce plaisir, d'ailleurs, que tu pratiques cette activité-là.
«Et je crois que ce plaisir, tu ne dois jamais le perdre. J'ai vu bien des jeunes arriver à un âge où ça devient très sérieux, très professionnel. Leur entourage essaie alors de les pousser dans quelque chose qu'ils ne veulent pas, du moins pas tout de suite. Parce qu'ils ne sont pas prêts.
«Alors le plus important, c'est de prendre plaisir à ce qu'on fait. À ce moment-là, l'activité qu'on choisit n'a pas d'importance, qu'il s'agisse des voitures de course ou du hockey.»
Avis aux téméraires
Vettel a aussi été invité à lancer un message à l'endroit des jeunes hommes et femmes qui viennent d'obtenir un permis de conduire et sont tentés d'imiter les pilotes de course.
«Il est important de comprendre ce que nous faisons sur les circuits, a dit le champion du monde des pilotes de F1. Nous avons beaucoup de plaisir, mais nous nous portons responsables de notre propre sécurité et de celles des autres pilotes autour de nous. Nous sommes pas mal tous dans le même bateau et nous savons tous ce que nous faisons.
«Sur les routes publiques, tu ne connais pas les gens qui conduisent à tes côtés, tu ne sais pas comment ils vont réagir dans certaines situations, à quel point leur conduite est bonne ou non. Il s'agit alors de se rendre du point A au point B de la façon la plus sécuritaire possible.
«Évidemment, nous pouvons tous voir que c'est très excitant de conduire une voiture sur une piste de course et de rouler à la limite. Mais il faut que ça reste sur la piste. Si les gens veulent s'amuser de cette façon, je recommande plutôt qu'ils se rendent à un autodrome, qu'ils louent la piste pour une demi-journée, ou suivent un cours dans le but d'apprendre quelque chose de nouveau, plutôt que de tenter quelque chose sur la route, où il est impossible de repérer tous les risques qui peuvent se présenter.
«Sur la route, il y a tellement d'imprévus, que ce soit des enfants qui jouent, ou les gens qui roulent à tes côtés...»
Ce qui l'a mené à la course automobile, jusqu'au niveau de la Formule 1. Circuit qui lui a permis d'être couronné champion du monde, l'an dernier.
Au fil des ans, Vettel a rencontré des athlètes de tous les milieux, ce qui lui a permis de découvrir le travail que les adeptes de différents sports font pour se rendre jusqu'au sommet de leur profession. Il a donc appris à apprécier plusieurs disciplines et le hockey sur glace n'y fait pas exception.
«Je suis le hockey quand vient le temps de la finale de la coupe Stanley», a fait savoir Vettel à La Presse Canadienne, mercredi, tout en effectuant quelques dérapages contrôlés sur le circuit ICAR de Mirabel à l'occasion d'une promotion du manufacturier de voitures Infiniti.
Le pilote de l'écurie Red Bull ne suit le hockey qu'en dilettante, puisque ce n'est que mercredi qu'il a appris que les Bruins de Boston avaient malmené les Canucks de Vancouver lors du troisième match de la série, deux jours plus tôt.
Reste que le jeune homme de 23 ans en sait déjà assez sur le sport pour pouvoir affirmer avec certitude que le meilleur moyen pour qu'un sportif puisse connaître du succès, c'est en prenant plaisir à l'activité qu'il pratique.
«Quand tu es jeune et que tu commences à éprouver une certaine passion pour le sport automobile qu'il s'agisse des voitures de formule, du karting ou du motocross ou d'autres sports, comme le hockey sur glace, tu éprouves alors du plaisir à faire ce que tu fais. C'est à cause de ce plaisir, d'ailleurs, que tu pratiques cette activité-là.
«Et je crois que ce plaisir, tu ne dois jamais le perdre. J'ai vu bien des jeunes arriver à un âge où ça devient très sérieux, très professionnel. Leur entourage essaie alors de les pousser dans quelque chose qu'ils ne veulent pas, du moins pas tout de suite. Parce qu'ils ne sont pas prêts.
«Alors le plus important, c'est de prendre plaisir à ce qu'on fait. À ce moment-là, l'activité qu'on choisit n'a pas d'importance, qu'il s'agisse des voitures de course ou du hockey.»
Avis aux téméraires
Vettel a aussi été invité à lancer un message à l'endroit des jeunes hommes et femmes qui viennent d'obtenir un permis de conduire et sont tentés d'imiter les pilotes de course.
«Il est important de comprendre ce que nous faisons sur les circuits, a dit le champion du monde des pilotes de F1. Nous avons beaucoup de plaisir, mais nous nous portons responsables de notre propre sécurité et de celles des autres pilotes autour de nous. Nous sommes pas mal tous dans le même bateau et nous savons tous ce que nous faisons.
«Sur les routes publiques, tu ne connais pas les gens qui conduisent à tes côtés, tu ne sais pas comment ils vont réagir dans certaines situations, à quel point leur conduite est bonne ou non. Il s'agit alors de se rendre du point A au point B de la façon la plus sécuritaire possible.
«Évidemment, nous pouvons tous voir que c'est très excitant de conduire une voiture sur une piste de course et de rouler à la limite. Mais il faut que ça reste sur la piste. Si les gens veulent s'amuser de cette façon, je recommande plutôt qu'ils se rendent à un autodrome, qu'ils louent la piste pour une demi-journée, ou suivent un cours dans le but d'apprendre quelque chose de nouveau, plutôt que de tenter quelque chose sur la route, où il est impossible de repérer tous les risques qui peuvent se présenter.
«Sur la route, il y a tellement d'imprévus, que ce soit des enfants qui jouent, ou les gens qui roulent à tes côtés...»