Un engouement planétaire pour la Formule Un
Formule 1 lundi, 13 juin 2022. 17:33 vendredi, 13 déc. 2024. 07:13C'est une grande semaine pour les amateurs de Formule Un. Après deux années d'absence, le Grand Prix du Canada est de retour et ça se sent déjà au Circuit Gilles-Villeneuve.
À peine 24 heures après le Grand Prix d'Azerbaïdjan, le travail des équipes s'amorce dans un autre pays, sur un autre continent à Montréal.
« La course s'est terminée hier. Dans les minutes qui ont suivi, les équipes ont déjà commencé à paqueter l'équipement dans les différents conteneurs », a souligné le président et chef de la direction chez Groupe Octane François Dumontier
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Le matériel arrivera à la piste jusqu'à mercredi, après avoir transité dans neuf avions-cargos, en plus du transport maritime. Au circuit, il n'y a pas eu de travaux majeurs depuis la dernière course en 2019. Ce qu'il y a eu de différent depuis 2019, c'est l'engouement planétaire pour la Formule Un. Et ça s'est reflété aux guichets alors que tous les billets sont vendus.
« C'est la première fois qu'on a installé autant de tribunes. Les billets se sont envolés à une rapidité incroyable. Il y a un engouement mondial pour la Formule Un. On l'a vu lors de grands prix précédents. Je sais que des grands prix qui vont nous suivre sont aussi complets. Le Championnat du monde 2021 a été extrêmement excitant et la série dont tout le monde parle sur Netfilx Drive to Survive amène une nouvelle clientèle. »
Les succès mondiaux de la F1 sont attribuables à Liberty media, qui a transformé la Formule Un, après l'avoir acquis de Bernie Ecclestone.
« Ils avaient une vision et ça commence à payer. Le spectacle est bon avec les nouvelles voitures. J'ai hâte de les voir, ça risque d'être tout un spectacle. »
Liberty Media mise beaucoup sur l'Amérique du Nord pour continuer de développer la F1, ce qui réjouit François Dumontier.
« J'ai toujours été un partisan pour qu'il y ait plus de courses en Amérique. Pendant des années, on a été la seule étape en Amérique du Nord. Il va y en avoir quatre maintenant et on parle plus de F1 en Amérique. »