Une saison extraordinaire pour Ferrari
Course samedi, 24 nov. 2012. 15:59 dimanche, 15 déc. 2024. 08:43
SAO PAULO - L'Espagnol Fernando Alonso, qui vise un 3e titre de champion du monde dimanche au Grand Prix du Brésil de Formule 1, a estimé samedi que son équipe, la Scuderia Ferrari, pouvait déjà être « fière » d'avoir fait une saison 2012 « extraordinaire ».
Q : Êtes-vous déçu de votre place sur la grille (ndlr : 8e, puis 7e à la suite de la pénalité de Maldonado)?
R : Nous ne somme pas surpris, car c'est notre place habituelle sur la grille depuis plusieurs GP et on ne pouvait pas s'attendre à une révolution en l'espace de quelques jours. Je pense que personne n'a parié sur la pluie aujourd'hui, car les réglages sont quasiment les mêmes ici, que la piste soit sèche ou mouillée. On met le plus possible d'appui aérodynamique, ce n'est pas comme à Spa ou à Monza. Felipe (Massa) a fait une séance fantastique (5e temps), au-dessus de la norme, et tous ceux qui l'ont critiqué cette saison feraient bien de se taire, ce ne sont pas de bonnes personnes.
Q : Comment envisagez-vous cette course décisive, dimanche?
R : Je vise le podium, comme d'habitude le dimanche, et nos chances sont intactes, à condition de faire une course parfaite, car à la régulière, sur le sec, nous savons que nous ne pouvons pas viser la victoire. Notre objectif, c'est aussi de rester 2e du championnat constructeurs, en préservant nos points d'avance sur McLaren (14), et ce ne sera pas facile non plus. Si tout se passe normalement, ce sera difficile de gagner et il y a peu de chances que Vettel termine 5e, donc j'ai plutôt intérêt à compter sur un abandon (de Vettel). Sous la pluie, nous sommes à la fois plus performants et plus à l'aise. J'espère que la course sera chaotique et que la pluie jouera un rôle important, même si dans ce cas il y aura plus de risques pour tout le monde. De toute façon, sans prendre de risque, le titre ce sera mission impossible.
Q : Quel premier bilan pouvez-vous tirer de cette saison 2012?
R : C'est quasiment un miracle d'être ici ce soir, à la veille du dernier GP, pour parler du titre mondial. Si tout s'était passé normalement, si j'avais fait une saison comme l'an dernier, j'aurais pris 110 points et j'aurais déjà dit adieu au titre en Hongrie, à Monza ou à Singapour, on aurait fini en roue libre. J'en ai pris 260, parce que nous avons fait une saison extraordinaire. Et s'il n'y avait pas eu les deux Lotus (ndlr : carambolage avec Grosjean au départ à Spa, accrochage avec Räikkönen au départ à Suzuka), nous aurions même pu être titrés à Austin (au GP des États-Unis), car nous aurions pris 30 ou 40 points de plus. Nous pouvons donc être très fiers, quel que soit le résultat demain. Ce sera tout ou rien et ça se terminera par une grande déception ou une grande joie. Si nous gagnons le titre des pilotes, ou même si nous terminons 2e au classement constructeurs, ce sera une belle récompense.
Q : Êtes-vous déçu de votre place sur la grille (ndlr : 8e, puis 7e à la suite de la pénalité de Maldonado)?
R : Nous ne somme pas surpris, car c'est notre place habituelle sur la grille depuis plusieurs GP et on ne pouvait pas s'attendre à une révolution en l'espace de quelques jours. Je pense que personne n'a parié sur la pluie aujourd'hui, car les réglages sont quasiment les mêmes ici, que la piste soit sèche ou mouillée. On met le plus possible d'appui aérodynamique, ce n'est pas comme à Spa ou à Monza. Felipe (Massa) a fait une séance fantastique (5e temps), au-dessus de la norme, et tous ceux qui l'ont critiqué cette saison feraient bien de se taire, ce ne sont pas de bonnes personnes.
Q : Comment envisagez-vous cette course décisive, dimanche?
R : Je vise le podium, comme d'habitude le dimanche, et nos chances sont intactes, à condition de faire une course parfaite, car à la régulière, sur le sec, nous savons que nous ne pouvons pas viser la victoire. Notre objectif, c'est aussi de rester 2e du championnat constructeurs, en préservant nos points d'avance sur McLaren (14), et ce ne sera pas facile non plus. Si tout se passe normalement, ce sera difficile de gagner et il y a peu de chances que Vettel termine 5e, donc j'ai plutôt intérêt à compter sur un abandon (de Vettel). Sous la pluie, nous sommes à la fois plus performants et plus à l'aise. J'espère que la course sera chaotique et que la pluie jouera un rôle important, même si dans ce cas il y aura plus de risques pour tout le monde. De toute façon, sans prendre de risque, le titre ce sera mission impossible.
Q : Quel premier bilan pouvez-vous tirer de cette saison 2012?
R : C'est quasiment un miracle d'être ici ce soir, à la veille du dernier GP, pour parler du titre mondial. Si tout s'était passé normalement, si j'avais fait une saison comme l'an dernier, j'aurais pris 110 points et j'aurais déjà dit adieu au titre en Hongrie, à Monza ou à Singapour, on aurait fini en roue libre. J'en ai pris 260, parce que nous avons fait une saison extraordinaire. Et s'il n'y avait pas eu les deux Lotus (ndlr : carambolage avec Grosjean au départ à Spa, accrochage avec Räikkönen au départ à Suzuka), nous aurions même pu être titrés à Austin (au GP des États-Unis), car nous aurions pris 30 ou 40 points de plus. Nous pouvons donc être très fiers, quel que soit le résultat demain. Ce sera tout ou rien et ça se terminera par une grande déception ou une grande joie. Si nous gagnons le titre des pilotes, ou même si nous terminons 2e au classement constructeurs, ce sera une belle récompense.