Les écuries de Formule 1 indépendantes paieront moins cher pour leurs moteurs à partir de 2017, a-t-on appris de sources proches des réunions de lundi et mardi à Genève, dans les bureaux de la Fédération internationale de l'automobile (FIA).

La question du coût des moteurs était au centre des débats à huis clos du Groupe stratégique de la F1, où six écuries sont représentées (Mercedes-AMG, Ferrari, Red Bull, Williams, McLaren et Force India), puis de la Commission F1, qui compte plus de représentants.

Selon la presse britannique, les quatre motoristes de la F1 actuelle, soit Mercedes, Ferrari, Renault et Honda, se sont mis d'accord pour standardiser certaines pièces et proposer des moteurs-clients à 12 millions d'euros par saison pour deux monoplaces, au lieu de 20 à 25 millions, selon le motoriste, depuis l'arrivée des moteurs hybrides en 2014.

Certains détails devant encore être précisés puis validés avant fin février par un Conseil mondial de la FIA, celle-ci n'a pas souhaité communiquer sur le contenu des réunions de cette semaine. Mais la menace agitée par la FIA d'un projet de moteur alternatif low cost semble avoir été entendue par les motoristes.

Par ailleurs, une nouvelle règlementation technique sera mise en place à partir de 2018, au lieu de 2017, et sera stable jusqu'en 2020 inclus, ce qui sera favorable aux acteurs actuels de la F1 comme aux nouveaux entrants éventuels.

À partir de 2017, pour réduire encore les coûts, chaque pilote n'aura droit qu'à trois boîtes de vitesse par saison, soit pour disputer une vingtaine de Grands Prix.

Des discussions ont commencé sur le format des fin de semaines de F1 (qualifications et course), pour améliorer le spectacle et relancer l'intérêt des amateurs. Elles continueront avec les circuits, les commanditaires et les journalistes.

Les réseaux sociaux seront mis à contribution, pour faire élire par les internautes le meilleur pilote d'un GP et la plus belle manoeuvre de dépassement, et des consignes de clémence seront données aux commissaires de course. Une compétition dans les puits, entre équipes de mécaniciens, pourrait même être lancée.