Villeneuve ne peut qu'espérer mieux
Course vendredi, 7 oct. 2005. 14:10 jeudi, 12 déc. 2024. 15:37
SUZUKA (PC) - Jacques Villeneuve, 15e et 18e temps des deux séances libres disputées vendredi, espère néanmoins compléter le Grand Prix du Japon sur une note positive même si sa Sauber C24 se montre une nouvelle fois des plus rétive.
Plus rapide de près d'une demi-seconde chaque fois, son coéquipier Felipe Massa s'est classé 11e et 15e.
"Ce matin, a raconté Villeneuve, j'ai fait un tête-à-queue à plus de 300 kilomètres-heure - tout de même! - dans le virage le plus rapide du circuit. Le virage se passe facilement à fond mais il y a énormément de bosses. La voiture saute dans tous les sens et on ne voit pas la piste. J'ai essayé des lignes différentes pour éviter les bosses mais ce n'était pas une bonne idée puisque je suis parti en tête-à-queue. Maintenant, je reste sur les bosses.
"D'une manière générale, la voiture était assez difficile à piloter ce matin et nous avons fait pas mal de changements côté mécanique et électronique. Ça allait mieux au cours de la seconde séance. Nous n'avons effectué que des séries de trois tours car on utilise ici pas mal d'essence et si l'on fait sept ou huit tours, on enlève entre 15 et 20 kilos, ce qui permet de gagner une demi-seconde. Nous n'avons pas fait de longues séries car nous voulions d'avoir voir si nous pouvions tourner avec des pneus endommagés."
La pluie a fait son apparition à la fin de la seconde séance, une pluie qui pourrait s'inviter pour les essais qualificatifs de samedi et la course de dimanche.
"Elle n'est pas à souhaiter, affirme Villeneuve, car sous la pluie ce circuit est très difficile: il y a beaucoup d'endroits qui ne sont pas des virages sur le sec mais qui le deviennent sous la pluie. Ce n'est pas un circuit génial sous la pluie."
Par contre, sur le sec, c'est un régal pour Villeneuve, qui adore, à condition de disposer d'une voiture à l'équilibre parfait.
"C'est le circuit de la saison où il est le plus difficile de compenser un problème d'équilibre. Si ce dernier n'est pas parfait, on perd beaucoup de dixièmes. Il est très difficile de compenser par le pilotage. Par contre, avec une voiture bien réglée, un tour bien agressif est très payant. C'est très excitant! En fin de journée, nous avons travaillé sur des réglages opposés mais les deux étaient finalement dans le même dixième. Il n'y a donc pas de grosses différences au tour mais, il y en a un qui permet d'attaquer plus en pneus neufs."
Rendu au 18e Grand Prix d'une saison en comptant 19, le Québécois est pressé d'en finir.
"Vu que nous nous ne sommes pas assez compétitifs pour nous battre dans les points, précise-t-il, il n'est pas faux de dire que j'ai un peu hâte que cette saison se termine afin de travailler au plus vite sur la monoplace de l'an prochain qui devrait être bien plus compétitive. Ce ne fut pas à proprement parler une saison difficile même s'il y a eu pas mal d'agressivité de la part de certains médias. Cela dit, quand ça fait longtemps que l'on fait ce métier, on finit par avoir les épaules larges. D'une manière générale, 19, 20 ou 22 Grands Prix, ça ne change rien. Si on ne fait pas de Grand Prix, on fait des essais de toute manière. On ne fait pas plus de kilomètres parce que l'on fait plus de Grands Prix."
Concernant le championnat des constructeurs qui se jouera lors des deux dernières manches, Villeneuve penche pour Renault.
"Ca va se jouer à la fiabilité, croit-il. Pour avoir cette dernière, il faut savoir perdre quelques dixièmes et j'ai plutôt l'impression que McLaren a choisi la performance plutôt que la fiabilité. Ce qui leur a déjà coûté le titre des pilote."
Plus rapide de près d'une demi-seconde chaque fois, son coéquipier Felipe Massa s'est classé 11e et 15e.
"Ce matin, a raconté Villeneuve, j'ai fait un tête-à-queue à plus de 300 kilomètres-heure - tout de même! - dans le virage le plus rapide du circuit. Le virage se passe facilement à fond mais il y a énormément de bosses. La voiture saute dans tous les sens et on ne voit pas la piste. J'ai essayé des lignes différentes pour éviter les bosses mais ce n'était pas une bonne idée puisque je suis parti en tête-à-queue. Maintenant, je reste sur les bosses.
"D'une manière générale, la voiture était assez difficile à piloter ce matin et nous avons fait pas mal de changements côté mécanique et électronique. Ça allait mieux au cours de la seconde séance. Nous n'avons effectué que des séries de trois tours car on utilise ici pas mal d'essence et si l'on fait sept ou huit tours, on enlève entre 15 et 20 kilos, ce qui permet de gagner une demi-seconde. Nous n'avons pas fait de longues séries car nous voulions d'avoir voir si nous pouvions tourner avec des pneus endommagés."
La pluie a fait son apparition à la fin de la seconde séance, une pluie qui pourrait s'inviter pour les essais qualificatifs de samedi et la course de dimanche.
"Elle n'est pas à souhaiter, affirme Villeneuve, car sous la pluie ce circuit est très difficile: il y a beaucoup d'endroits qui ne sont pas des virages sur le sec mais qui le deviennent sous la pluie. Ce n'est pas un circuit génial sous la pluie."
Par contre, sur le sec, c'est un régal pour Villeneuve, qui adore, à condition de disposer d'une voiture à l'équilibre parfait.
"C'est le circuit de la saison où il est le plus difficile de compenser un problème d'équilibre. Si ce dernier n'est pas parfait, on perd beaucoup de dixièmes. Il est très difficile de compenser par le pilotage. Par contre, avec une voiture bien réglée, un tour bien agressif est très payant. C'est très excitant! En fin de journée, nous avons travaillé sur des réglages opposés mais les deux étaient finalement dans le même dixième. Il n'y a donc pas de grosses différences au tour mais, il y en a un qui permet d'attaquer plus en pneus neufs."
Rendu au 18e Grand Prix d'une saison en comptant 19, le Québécois est pressé d'en finir.
"Vu que nous nous ne sommes pas assez compétitifs pour nous battre dans les points, précise-t-il, il n'est pas faux de dire que j'ai un peu hâte que cette saison se termine afin de travailler au plus vite sur la monoplace de l'an prochain qui devrait être bien plus compétitive. Ce ne fut pas à proprement parler une saison difficile même s'il y a eu pas mal d'agressivité de la part de certains médias. Cela dit, quand ça fait longtemps que l'on fait ce métier, on finit par avoir les épaules larges. D'une manière générale, 19, 20 ou 22 Grands Prix, ça ne change rien. Si on ne fait pas de Grand Prix, on fait des essais de toute manière. On ne fait pas plus de kilomètres parce que l'on fait plus de Grands Prix."
Concernant le championnat des constructeurs qui se jouera lors des deux dernières manches, Villeneuve penche pour Renault.
"Ca va se jouer à la fiabilité, croit-il. Pour avoir cette dernière, il faut savoir perdre quelques dixièmes et j'ai plutôt l'impression que McLaren a choisi la performance plutôt que la fiabilité. Ce qui leur a déjà coûté le titre des pilote."