Villeneuve victime des circonstances
Course dimanche, 29 mai 2005. 16:55 jeudi, 12 déc. 2024. 23:06
NURBURGRING, Allemagne (PC) - C'est un Jacques Villeneuve particulièrement remonté qui interpellait Narain Karthikeyan dans le paddock du Nürbürgring au terme du Grand Prix d'Europe qu'il venait de terminer à la 13e place. Pourquoi ce mouvement d'humeur envers le pilote Midland-Jordan?
"Tout simplement parce qu'il a détruit ma course, soufflait-il. J'ai eu la malchance de me retrouver derrière lui. Il pensait sans doute qu'il se battait pour la victoire. Dès que je pointais le nez de ma voiture, il fermait violemment la porte. J'ai perdu beaucoup, beaucoup de temps à ce petit jeu stupide.
"Pour m'en débarrasser, a-t-il poursuivi, j'ai été obligé de le dépasser par l'extérieur du premier virage. Je ne suis pas contre prendre des risques mais c'est franchement ridicule quand on se bat pour la 15e place. J'étais deux secondes plus vite au tour que lui et j'ai dû laisser la bagatelle de 40 secondes dans l'aventure. Après ça, ma course été complètement détruite."
Avant d'être ralenti par le jeune pilote Indien, Jacques avait vécu un premier coup du sort lors du départ quand l'accrochage provoqué par la McLaren de Juan-Pablo Montoya - et impliquant Webber, les frères Schumacher, Sato et Barrichello - avait annihilé son excellent départ.
"Dommage, a-t-il souligné, car j'étais remonté à la hauteur de mon équipier Felipe Massa à l'amorce de ce premier virage. Malheureusement, j'étais à l'extérieur et je ne suis retrouvé bloqué quand il y a eu l'accrochage. Sans cela, je ne me serais jamais retrouvé derrière Karthykeyan et j'aurais pu bénéficier de ma stratégie. On sait dans l'écurie que j'use moins mes pneus que Felipe mais ça ne sert à rien tant que je ne peux pas boucler normalement le premier tour."
Plus désabusé que vraiment amer, il quittait le Nürbürgring avec les yeux déjà rivés sur Montréal et le Grand Prix du Canada.
"J'espère que ça ira mieux qu'ici", lâchait-il sans se retourner.
"Tout simplement parce qu'il a détruit ma course, soufflait-il. J'ai eu la malchance de me retrouver derrière lui. Il pensait sans doute qu'il se battait pour la victoire. Dès que je pointais le nez de ma voiture, il fermait violemment la porte. J'ai perdu beaucoup, beaucoup de temps à ce petit jeu stupide.
"Pour m'en débarrasser, a-t-il poursuivi, j'ai été obligé de le dépasser par l'extérieur du premier virage. Je ne suis pas contre prendre des risques mais c'est franchement ridicule quand on se bat pour la 15e place. J'étais deux secondes plus vite au tour que lui et j'ai dû laisser la bagatelle de 40 secondes dans l'aventure. Après ça, ma course été complètement détruite."
Avant d'être ralenti par le jeune pilote Indien, Jacques avait vécu un premier coup du sort lors du départ quand l'accrochage provoqué par la McLaren de Juan-Pablo Montoya - et impliquant Webber, les frères Schumacher, Sato et Barrichello - avait annihilé son excellent départ.
"Dommage, a-t-il souligné, car j'étais remonté à la hauteur de mon équipier Felipe Massa à l'amorce de ce premier virage. Malheureusement, j'étais à l'extérieur et je ne suis retrouvé bloqué quand il y a eu l'accrochage. Sans cela, je ne me serais jamais retrouvé derrière Karthykeyan et j'aurais pu bénéficier de ma stratégie. On sait dans l'écurie que j'use moins mes pneus que Felipe mais ça ne sert à rien tant que je ne peux pas boucler normalement le premier tour."
Plus désabusé que vraiment amer, il quittait le Nürbürgring avec les yeux déjà rivés sur Montréal et le Grand Prix du Canada.
"J'espère que ça ira mieux qu'ici", lâchait-il sans se retourner.