Williams se rapproche
Course jeudi, 9 juin 2005. 14:36 dimanche, 15 déc. 2024. 11:55
MONTREAL (PC) - Revenus dans le coup avec deux nouveaux pilotes après une année décevante en 2004, les Williams-BMW se présentent à Montréal avec Nick Heidfeld et Mark Webber occupant respectivement les quatrième et cinquième places au championnat du monde de Formule 1 largement dominé par Fernando Alonso (Renault), avec 59 points.
Heidfeld, avec ses 25 points, n'est qu'à deux petits points de la deuxième place que se partagent Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et le surprenant Jarno Trulli (Toyota). Webber suit avec 18 points.
L'an dernier, les deux pilotes de Williams, Juan-Pablo Montoya et Ralf Schumacher, s'étaient classés cinquième et neuvième au championnat.
"Nous sommes très proches des Renault et McLaren", a insisté Webber, rencontré jeudi matin lorsqu'il se livrait à une promotion de Budweiser, à la fois commanditaire de son équipe et du Grand Prix du Canada.
Qu'est-ce qui manque aux Williams pour rattraper les deux autres?
"Un petit peu de tout, plus d'adhésion, plus de puissance du moteur. Rien de spécifique mais l'emballage au complet. On est très proche", répond Webber.
Issu de la filière Minardi, puis passé chez Jaguar en 2003 et 2004, Webber était vu comme un grand espoir de la Formule 1 et le nouveau pilote numéro un chez Williams, où la plupart s'attendaient à ce qu'il soit plus rapide que Heidfeld.
Jusqu'ici Webber a été le plus fructueux aux qualifications, où il ne s'est jamais classé plus loin que cinquième, mais il n'est monté qu'une fois sur le podium (troisième à Monaco), tandis que Heidfeld a terminé troisième en Malaisie et deuxième lors des deux derniers Grands Prix à Monaco et au Nuerburgring, où il a signé la position de tête au Grand Prix d'Europe.
"C'est seulement parce que Nick n'avait jamais eu une vraie bonne voiture, tout comme moi. C'est un très bon pilote et c'est plaisant que les gens le réalisent maintenant", répond Webber lorsqu'on lui souligne que certains sont surpris de voir son coéquipier le devancer au championnat.
Les Williams ont connu passablement de succès sur le circuit Gilles-Villeneuve: ses pilotes y ont remporté sept victoires, la dernière par Schumacher en 2001, et sont grimpés 17 fois sur le podium. Il y a deux ans, Schumacher et Montoya ont terminé deuxième et troisième ici derrière Michael Schumacher et sa Ferrari.
Webber, un pilote australien, affirme que le Grand Prix de Montréal lui rappelle celui de Melbourne "dans sa façon d'accueillir le Grand Prix".
"Il règne toujours une très belle atmosphère dans la ville comme au circuit et je sais que l'équipe aime se rendre à Montréal."
Heidfeld a déjà parlé dans le même sens: "J'ai très hâte d'aller au Canada, non seulement parce qu'il s'agit d'un bon circuit, mais aussi parce que j'aime la ville et ses gens."
N'en jetez plus, la cour est pleine!
Heidfeld, avec ses 25 points, n'est qu'à deux petits points de la deuxième place que se partagent Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) et le surprenant Jarno Trulli (Toyota). Webber suit avec 18 points.
L'an dernier, les deux pilotes de Williams, Juan-Pablo Montoya et Ralf Schumacher, s'étaient classés cinquième et neuvième au championnat.
"Nous sommes très proches des Renault et McLaren", a insisté Webber, rencontré jeudi matin lorsqu'il se livrait à une promotion de Budweiser, à la fois commanditaire de son équipe et du Grand Prix du Canada.
Qu'est-ce qui manque aux Williams pour rattraper les deux autres?
"Un petit peu de tout, plus d'adhésion, plus de puissance du moteur. Rien de spécifique mais l'emballage au complet. On est très proche", répond Webber.
Issu de la filière Minardi, puis passé chez Jaguar en 2003 et 2004, Webber était vu comme un grand espoir de la Formule 1 et le nouveau pilote numéro un chez Williams, où la plupart s'attendaient à ce qu'il soit plus rapide que Heidfeld.
Jusqu'ici Webber a été le plus fructueux aux qualifications, où il ne s'est jamais classé plus loin que cinquième, mais il n'est monté qu'une fois sur le podium (troisième à Monaco), tandis que Heidfeld a terminé troisième en Malaisie et deuxième lors des deux derniers Grands Prix à Monaco et au Nuerburgring, où il a signé la position de tête au Grand Prix d'Europe.
"C'est seulement parce que Nick n'avait jamais eu une vraie bonne voiture, tout comme moi. C'est un très bon pilote et c'est plaisant que les gens le réalisent maintenant", répond Webber lorsqu'on lui souligne que certains sont surpris de voir son coéquipier le devancer au championnat.
Les Williams ont connu passablement de succès sur le circuit Gilles-Villeneuve: ses pilotes y ont remporté sept victoires, la dernière par Schumacher en 2001, et sont grimpés 17 fois sur le podium. Il y a deux ans, Schumacher et Montoya ont terminé deuxième et troisième ici derrière Michael Schumacher et sa Ferrari.
Webber, un pilote australien, affirme que le Grand Prix de Montréal lui rappelle celui de Melbourne "dans sa façon d'accueillir le Grand Prix".
"Il règne toujours une très belle atmosphère dans la ville comme au circuit et je sais que l'équipe aime se rendre à Montréal."
Heidfeld a déjà parlé dans le même sens: "J'ai très hâte d'aller au Canada, non seulement parce qu'il s'agit d'un bon circuit, mais aussi parce que j'aime la ville et ses gens."
N'en jetez plus, la cour est pleine!