Cette année, le Grand Prix de Trois-Rivières se déroule sur deux fins de semaine.

Si la série Nascar Canadian Tire a retenu l'attention le week-end dernier, c'est le Rallycross qui sera l'épreuve à surveiller ce week-end.

Les voitures fournissent de la puissance sous le capot à l'état pur. Avec un système d'entraînement à quatre roues motrices, ces bolides peuvent atteindre en moins de deux secondes les 100 km heure.

« On parle de 850 livres de couple, pour un 4 cylindres c'est beaucoup. Il s’agit de 600 forces de moteur. En fait d'accélération, c'est un peu plus rapide qu'une Formule 1 pour le 0-100 kilomètres-heure », a indiqué Patrick Carpentier qui sera en piste pour une deuxième année de suite en Rallycross.

Les pilotes s'attaqueront à un parcours amalgame d'asphalte et de terre battue. L'hippodrome est ponctué de trois sauts ainsi que deux parcours parallèles, dont celui servant au tour appelé joker.

« C'est un mélange de rallye et de circuit routier, quelques petits sauts, il y a beaucoup d'action. Il y a aussi un tour joker qu'on doit prendre une fois dans la course. Ça nous rallonge, mais tout le monde doit le prendre. Ça se conduit comme une voiture de rallye et comme une voiture de circuit routier », a décrit le pilote québécois.

Roulant pour la première fois avec un bolide Rx Lites, Alexandre Tagliani dit s'amuser comme un enfant. Idem pour le Trifluvien Louis-Philippe Dumoulin en Supercar.

« C'est vraiment le fun. Tu peux devenir accro rapidement. J'aurais continué jusqu'à temps qu'il fasse noir! », a lancé Tag.

« C’est une voiture très légère, 550 chevaux, 2400 livres, transmission séquentielle... c'est une voiture qui est très différente d'une grosse Nascar », a expliqué Dumoulin, qui coursera dans son patelin pour une 2e fin de semaine de suite.

Encore une fois la compétition sera très relevée avec la présence de nombreuses étoiles européennes, dont l'homme à battre, le champion en titre, le Norvégien Petter Solberg.