(RDS) - Michael Schumacher: "Mainly, mainly the tires."

Fernando Alonso: "Michelin and Bridgestone are really pushing hard."

Les pneus, encore les pneus.

À valeur égale sur le plan des châssis, Ferrari a pu se hisser devant Renault lors des deux derniers GP, en raison d'un avantage fourni par ses pneus Bridgestone.

À Indianapolis, Renault a accepté le fait que Michelin ait joué de prudence.

La pilule fut plus difficile à avaler à Magny-Cours.

La gomme la plus tende fournie par Michelin - avec l'accord de ses écuries partenaires qui l'avaient sélectionnée auparavant en essais privés - ne pouvait tenir le coup en course. Il a donc fallu y aller avec une gomme plus dure, moins performante.

Chez Ferrari, on a pu utiliser la gomme la plus tendre offerte par Bridgestone. Renault croyait que ces pneus n'allaient pas tenir plus de 10 tours. Erreur, Ferrari a réussi le doublé.

Est-ce que cela fut un autre succès circonstanciel, comme le croit Renault, ou est-ce que Bridgestone a finalement fait un grand pas en avant ?

Nous le saurons en fin de semaine avec le GP d'Allemagne, mais il faut savoir que tout est déjà joué.

En effet, les essais privés qui se sont déroulés la semaine dernière, sur la piste de Jerez en Espagne pour Renault, et au Castellet en France pour Ferrari, ont servi à sélectionner les pneus qui seront utilisés lors des trois prochaines courses.

Parce qu'il y a actuellement interdiction d'effectuer des essais privés et ce jusqu'après le GP de Turquie le 27 août.

La firme Michelin a-t-elle trouvé réponse à ses récents ennuis ? En tout cas, elle a beaucoup travaillé la semaine passée, mettant à l'essai pas moins de 6 types de gommes et 7 types de construction de pneus.

Les prochaines courses risquent d'être cruciales dans le déroulement de la guerre des pneus, ce que l'on comprend d'ailleurs très bien chez Renault."

"On est à une période stratégique de la saison et en plein début de la deuxième moitié de la saison. Il faut être à point car cela pourrait nous permettre de bien terminer la saison. C'est stratégiquement très important", a indiqué le directeur d'exploitation des moteurs chez Renault, Denis Chevrier.

Premier élément de réponse dimanche, à Hockenheim!

*Retranscription de la chronique "Un autre angle"