Le calendrier officiel émis par la FIA stipule qu'il faudra en arriver à un accord financier satisfaisant avec les écuries en ce qui concerne l'absence de commandite du tabac.

En conférence de presse au mois d'août, le promoteur Normand Legault avait estimé la valeur des commandites de tabac à 20 millions $ américains sur un GP, pour les 5 écuries qui en bénéficient (Ferrari, McLaren, Renault, BAR, Jordan).

Par ailleurs, on ignore si le promoteur montréalais devra en plus apporter une certaine compensation pour la tenue d'une 18e épreuve, somme évaluée à deux millions $ américains par écurie.

Il semble que oui, puisqu'une source bien informée nous indique que la somme exigée pour officialiser le retour du Grand Prix serait de 30 millions américains.

Il y aura donc sûrement une augmentation du prix des billets... 10-15%.

Il faudra signer un commanditaire majeur d'envergure pour remplacer Air Canada.

Il faudrait pouvoir compter sur des subventions des gouvernements à même les taxes prélevées sur les retombées du GP.

Cela dit, il semble que le promoteur montréalais espère être en mesure de réunir jusqu'à 15 millions $ américains, mais qu'il serait extrêmement difficile de faire mieux.

Alors oui, le GP du Canada pourra avoir lieu l'an prochain, mais à condition que Normand Legault réussisse un montage financier qui s'annonce difficile.

Transcription de la chronique F1 diffusée dans Sports 30 Mag