Top 5 des recrues en Rallye automobile, Julien Pilon partagera avec nous, chaque semaine, sur ce sport qu'il a choisi de pratiquer sur un « coup de cœur ». Nous lui souhaitons bienvenue sur le site RDS et surtout une excellente saison 2002 sur sa Subaru Impreza 2002 WRX!

J'ai commencé à faire du rallye automobile en 2000, à l'âge de 19 ans. C'était en rallye sprint et j'ai gagné deux des cinq courses! C'est là que j'ai eu mon coup de cœur pour le rallye. Cette année-là, j'ai été tour à tour champion des recrues, champion 4 roues motrices et champion général! Le rallye sprint, c'est la porte d'entrée du rallye performance. Je suis donc entré par la grande porte pour me démarquer en rallye performance et, après une « vraie » saison, je me suis classé, en 2001, parmi les cinq meilleures recrues de l'année.

La course automobile, les Pilon ont ça dans le sang! Mais rien ne me prédestinait à faire du rallye. Mon père a été dans la course d'accélération pendant 15 ans, alors j'aurais très bien pu me retrouver dans ce sport. Ce qui m'a décidé, c'est le goût du risque, mais aussi le goût des sports extrêmes. On oublie trop souvent que le rallye automobile est le sport automobile le plus extrême qui soit.

C'est le sentiment d'appartenance que j'ai tout de suite éprouvé pour ce sport qui a fait toute la différence. En circuit routier, nous ne verrons jamais un pilote arrêter pour demander à un autre pilote en difficulté ce qui ne va pas… En rallye automobile, oui! C'est une grande famille, une vraie fraternité. Quand l'un de nous voit quelqu'un dans une mauvaise situation sur le bord de la route, nous arrêtons, nous sortons notre corde et nous l'aidons! Et puis, en rallye automobile, tu « performes » dans la neige, sur l'asphalte et dans le gravier. Les défis sont nombreux et l'excitation est au maximum!

Une équipe gagnante

Ce qui fait une équipe championne, c'est le talent du pilote, sans doute, mais surtout la super bonne chimie qui doit exister entre le pilote et son co-pilote. Dans le cas de mon équipe, Lachute Subaru, c'est une co-pilote que j'ai, puisqu'il s'agit de ma sœur Marie-Ève. Ma co-pilote, c'est comme mes propres yeux. C'est elle qui m'indique tout le parcours à l'avance.

À tout ça, il faut ajouter des mécanos extra compétents et un soutien budgétaire et technique tout au long de l'année!