SONOMA, Calif. - Tony Stewart a mis un terme à une séquence de 84 courses sans victoire sur le circuit de la NASCAR lorsqu'il a franchi le premier la ligne d'arrivée de l'épreuve de Sonoma, dimanche.

Son dernier triomphe remontait à juin 2013, à Dover, dans l'État du Delaware.

Le pilote de 45 ans s'est emparé de la position de tête grâce à une stratégie de ravitaillement bien calculée pendant un drapeau jaune, avec 24 tours à faire. Il a dû tenir le coup après qu'un autre drapeau jaune eut ralenti le déroulement de la course. La reprise a eu lieu avec 14 tours à faire.

Au dernier tour, Stewart s'est fait ravir la première place par Denny Hamlin, mais il a réussi à revenir en tête lorsque Hamlin a mal négocié un virage. Les deux véhicules se sont heurtés, mais Stewart a pu poursuivre pour croiser le drapeau à damier.

Maintenant, le triple champion de la série Sprint devra attendre de voir s'il pourra se qualifier pour les séries de la NASCAR, à sa dernière saison avant qu'il prenne sa retraite.

Carpentier a vécu l'enfer en piste

Pour sa part, le Québécois Patrick Carpentier, qui prenait part à une première course dans le championnat américain de stock-car depuis 2011, a terminé sa journée en 37e position.

Tony Stewart l'emporte à Sonoma

Le vétéran a pilote admis en entrevue téléphonique avec RDS que la course avait été passablement plus ardue qu'il ne l'avait anticipé.

« C'est la journée la plus dure que j'ai connue au volant d'une voiture, a affirmé sans détour Carpentier. On a connu des ennuis à chaque arrêt aux puits, et la roue avant droite était coincée, de façon à ce qu'ils avaient de la difficulté à la retirer à chaque fois. On perdait donc un temps fou. (...) C'est sans compter que mon air climatisé a brisé dès le début... Il devait faire 150 degrés dans l'auto! »

« Physiquement j'étais correct, mais je n'étais plus capable de voir à l'avant tellement il faisait chaud. Je n'étais même plus capable de me concentrer sur ma conduite automobile. Ça devient plutôt risqué (...) Bref, il n'y a pas grand-chose qui a fonctionné pour nous aujourd'hui en course », a-t-il poursuivi, mentionnant qu'il en a appris beaucoup néanmoins sur la nouvelle générations de voiture utilisées en série Sprint.

« Ma deuxième course avec l'équipe devrait être différente. Ce sera à Indianapolis sur un circuit ovale, ce n'est pas la même chose. Côté freinage et changement de vitesses, ça sera moins demandant aussi », a-t-il conclu.