CrossFit : 4 points à retenir des Atlas Games
En forme mardi, 14 juin 2022. 09:42 jeudi, 12 déc. 2024. 07:55Déjà, diront certains. Enfin, diront d’autres.
Les 4 semaines de demi-finales se sont terminées officiellement lorsque les Atlas Games ont couronné leurs athlètes qualifiés pour les Jeux CrossFit, dimanche dernier en début de soirée.
Cet évènement, officiellement partenaire de CrossFit depuis 2019, a pu avoir lieu pour la première fois depuis 2018. Rappelons qu’au début de la pandémie en mars 2020, tout le monde a du plier bagage a 12 heures seulement du début de la compétition. Reporté depuis, il faisait bon de revoir les athlètes en action et toute la communauté se rassembler au plus grand évènement du genre au Canada.
Plusieurs observations intéressantes sont ressorties des 3 intenses jours de compétition. En voici 5.
1. Le Canada: une force mondiale
4 demi-finales avaient lieu en Amérique du Nord, et bien que la majorité des athlètes canadiens aient été affectés aux Atlas Games, quelques autres ont pu se qualifier au Syndicate Crown et aux Granite Games. Au total, 6 hommes, 5 femmes et 3 équipes prendront part à l’évènement central des Jeux Mondiaux. De plus, le québécois Samuel Cournoyer prendra part à la Coupe des Affiliés, maintenant membre à temps plein de l’équipe CrossFit Mayhem Freedom. Au total, une délégation de 24 athlètes représentera le Canada. C’est immense, et signe d’un sport bien en santé!
Les qualifié(e)s pour les Jeux CrossFit: Jeffrey Adler, Patrick Vellner, Alexandre Caron, Alex Vigneault, Nycolas Joyal, Brent Fikowski, Emma Lawson, Freya Moosbrugger, Carolyne Prevost, Emily Rolfe, Sydney Mychalyshen, CrossFit Pro1 Montreal, CrossFit Taranis Lifetree et CrossFit East Woodbridge.
2. Une communauté en santé
Non seulement les athlètes nous auront impressionné tout au long du weekend, mais énormément de gens se sont présenté au Complexe Sportif Claude-Robillard afin de soutenir leurs favori(te)s. Après plus de 27 mois de pandémie sans évènement d’envergure de leur sport, ce fut rafraichissant de voir des visages familiers qui, malgré tout, continuent de pratiquer ce sport et de le soutenir. De mémoire, il faut remonter a plus de 8 ans pour voir un évènement d’une envergure pareille: les Canada East Regionals à Toronto. À Montréal? C’était une première. Est-ce que le CrossFit poursuit sa croissance? Poser la question, c’est y répondre.
3. La jeunesse brille
À 17 ans seulement, la nouvelle championne des Atlas Games est devenue la plus jeune athlète qualifiée pour les CrossFit Games. Après avoir été initiée à la pratique du CrossFit il y a plus de 10 ans (!), elle démarre ainsi sa carrière de compétitrice chez les adultes à un jeune âge, démontrant une maturité hors du commun, avec un potentiel immense d’ici les prochaines saisons. Également, la jeune Freya Moosbrugger, âgée de 20 ans, pourra vivre l’expérience des mondiaux… à sa première saison de compétition officielle! N’oublions pas Erica Folo, membre de l’équipe CrossFit PSC, 19 ans seulement, qui a un potentiel immense. Ou encore Anikha Greer. Chez les hommes, le jeune Jack Farlow a créé un des moments marquants du weekend en réussissant 347 livres lors du complexe d’haltérophilie. Voilà un jeune vétéran qui, a 20 ans seulement, fera des vagues chez les compétiteurs masculins avant longtemps. Enfin, Benoit Boulanger, du haut de ses 23 ans, peut commencer à aspirer faire partie de l’élite mondial.
Ces quelques exemples nous montrent qu’avec les jeunes vétéran(e)s qui brillent déjà au Canada.
4. La montée des femmes
Travaillant dans l’ombre dans un monde d’homme, les entraîneuses se font rares sur la planète CrossFit. Le Québec peut fièrement se vanter d’en compter deux, travaillant avec des athlètes faisant partie de l’élite dont 2 hommes parmi les 10 meilleurs au monde: Michèle Letendre (avec Patrick Vellner et Freya Moosbrugger) et Caroline Lambray (avec Jeffrey Adler et Benoit Boulanger). Espérons que leur travail pourra inspirer d’autres femmes à se lancer dans cette profession et connaître du succès - comme elles le font si bien.