Dominic Labelle : « pour prendre soin de mes patients, je dois prendre soin de moi »
En forme lundi, 11 mai 2020. 09:31 mardi, 19 nov. 2024. 14:40Je viens d’une famille où les études sont importantes. En effet, mon père est mathématicien et il enseignait l’actuariat à l’université, ma mère est orthopédagogue, ma soeur et mon frère sont ingénieurs, mes cousins sont médecins, mes tantes et oncles sont aussi médecins, mathématiciens, etc. Étudier, l’école et apprendre étaient donc prioritaires lorsque j’étais enfant. Pour mieux apprendre à l’école, il fallait que je fasse du sport! J’ai toujours eu le besoin de bouger toute ma vie. Très jeune, je faisais beaucoup de vélo, soccer, skateboard, rollerblade,…et mon sport préféré était de prendre mon vélo et d’aller attraper des ‘’bébittes’’! J’étais souvent dehors, même quand il pleuvait! Les jeux vidéos ne m’intéressaient pas beaucoup…À 11 ans, je mélangeais les exercices à l’extérieur et l’observation de la nature!
Déjà, à 13 ans, avec des amis je faisais des concours de push-ups, de sauts en longueur et en hauteur, concours de sprints, etc. Nos corps commençaient à se sculpter déjà au début de notre adolescence.
À 19 ans, je suis entré à l’université de Montréal en physiothérapie. J’avais travaillé très fort au cégep pour avoir une bonne cote R pour aller dans mon programme de rêve à l’université! Les études en physio étaient très difficiles : on avait des cours d’anatomie, de physiologie, de biomécanique, de cardio-respiratoire, d’exercices, de neurologie, de gériatrie, etc. Nous étions un groupe d’étudiants qui s’entrainaient régulièrement au Cepsum. L’entrainement m’a beaucoup aidé à me sentir mieux, à gérer mon stress, et à me concentrer à l’école! Je me rappelle que des fois pendant une pause j’allais me mettre en retrait pour faire des squats et des push-ups pour m’activer et rester éveillé. Aussi, la posture assise prolongée est un facteur de risque pour développer des douleurs au cou et au dos. Les étudiants sont à risque de développer certaines douleurs étant donné les cours et les nombreuses heures à étudier! Je me rappelle que beaucoup de collègues étudiants avaient des douleurs, et c’était souvent des individus moins actifs. Le sport m’a permis de garder ma colonne vertébrale en santé. Pas de douleur et une meilleure musculature me permettait d’avoir l’endurance d’étudier longtemps. Les entrainements de gymnastique étaient aussi très présents pendant mes études.
Aujourd’hui, l’entraînement et le sport me permettent de canaliser mes émotions, mon stress et mon énergie. Afin de pouvoir bien prendre soin de mes patients en physiothérapie, je dois prendre soin de moi. Étant un homme très intense dans tout ce que j’entreprends, l’entrainement me permet d’être plus efficace au quotidien. Je rencontre beaucoup d’hommes et de femmes d’affaires, dans les chambres de commerce par exemple, qui travaillent 70h/semaine, mais qui ne prennent pas le temps de prendre soin de leur santé. Je comprends que ça peut être facile de manger mal, de moins dormir, de boire plus d’alcool, etc. Ça peut devenir un cercle vicieux! Profitons en pour bouger, bien manger, s’hydrater, bien dormir et prendre soin de soi!
Je crois à l’équilibre, c’est pourquoi j’adore faire un peu de tout, sans aller dans les excès. Un jour, quand j’aurai des enfants j’aimerais leur transmettre l’importance de prendre soin de notre santé et celles des autres, de s’impliquer dans les équipes sportives et dans la communauté.
J’adore varier les exercices : des entrainements avec charge lourde (trap bar deadlift), des randonnées, de la course, etc! Quoi de mieux que voyager et marcher!
En plus de travailler l’endurance cardio-vasculaire, la flexibilité/mobilité et la force musculaire, j’adore ajouter des séances de yoga et d’acro-yoga! S’entrainer en s’amusant… rien de mieux!
Sur ce, bonne semaine nationale de l’activité physique!