Traqué par la peur, l’inconfort s’impose. Décembre 2018, Robert Girouard, écrasé sur son fauteuil, fidèle à ses bonnes vieilles habitudes, écoute la télé. Mais cette fois-ci, la vie viendra lui rappeler que le danger rôde sérieusement autour de lui.

 

Soudainement, sa mâchoire et son bras s’engourdissent. Émotif, un sentiment de panique s’installe subitement et solidement. Il dit à sa femme d’appeler l’ambulance. Il ne se reconnait plus. Il a l’impression que sa vie bascule. Rendu à l’hôpital, on l’informera qu’il a vécu une crise d’anxiété. « J’ai vraiment eu Girouardpeur de mourir », me confie-t-il.

 

Antérieurement, Robert a éprouvé des problèmes de consommation avec l’alcool. En 1996, il s’est corrigé mais il s’est jeté littéralement sur le sucre pour compenser. Au fil des années, il a pris du poids pour atteindre les 420 lb. Ça ne pouvait plus continuer ainsi.

 

Il lui était impossible de marcher 200 mètres sans s’arrêter pour reprendre ses esprits et son souffle. Il souffre énormément. Or, une lumière s’allume et heureusement. Avec le soutien de son amoureuse Marie-France Daneau, il entreprend une Girouard 3transformation qu’il croyait irréalisable. Le 9 janvier 2019, il installe un nouveau mode de vie alimentaire.

 

Les douleurs s’estompent après quelques semaines ce qui l’incite à marcher. « La souffrance était devenue trop intense et je me devais d’agir. Quotidiennement, il retrouve le plaisir de pratiquer des activités et se sent de mieux en mieux. Aujourd’hui, avec moins de 200 lb sur le corps, il se dit un vrai passionné de la course à pied et il lui est impossible de s’en passer.

 

Ce résident de Laval âgé de 54 ans ne croyait jamais qu’un jour, il pourrait émettre un tel commentaire. Ce directeur général d’un organisme pour l’intégration en santé mentale ne s’imaginait courir car lors de sa jeunesse, lorsqu’il jouait au hockey, il faisait tout pour éviter de courir. Jeune, il était fort comme un bœuf !

 

« J’étais responsable de l’état de mon corps jadis et aujourd’hui, il mérite que j’en prenne soin. Tu fais avec ce que tu sais », souligne le père de Jessica, 29 ans.

 

Puis, survient ce grave incident dont il sera témoin qui viendra lui rappeler l’importance de son redressement. En août 2019, un client se présente à son travail. Il est victime d’une crise cardiaque. Transporté à l’hôpital, il décède. Immédiatement, Robert s’est vu dans cette situation. « Je me suis dit que cette victime aurait facilement pu être moi. Ce fut mon 2e appel », explique-t-il avec sincérité.

 

Au moment d’écrire des lignes, il se dirigeait vers les 2000 kilomètres de course à pied au compteur. Qui aurait pu anticiper un tel redressement. Rempli de gratitude et de fierté, il se dit fin prêt à poursuivre son chemin dans le bonheur et en appréciant la vie au maximum. « J’ai tellement saboté mon corps qu’il n’est plus mon intention de le bafouer comme avant. Je veux lui fournir ce dont il a besoin, voilà la mission que je me suis donné. »

 

Robert aspire éventuellement adhérer à une formation de coach en course à pied car il désire plus que tout aider les autres, sachant très bien qu’ils sont nombreux qui se retrouvent sur la liste des gens malheureux qui aimeraient recevoir un coup deGirouard 2pouce pour les appuyer à sortir de leur torpeur.

 

« Lorsque j’ai compris que j’étais l’unique responsable de l’état dans lequel je me retrouvais, j’ai cessé de jeter le blâme sur les autres et mon comportement a immédiatement pris une nouvelle orientation. » a-t-il conclu.

 

Robert Girouard avait toujours eu des projets à cet effet mais il ne les avait jamais rendus à terme. Namaste, comme il se plait à le répéter !

 

Aussi à lire : Foutaise ! J’ai désobéi !

Pour plus de contenu dans ce genre, abonnez-vous au groupe RDS | En Forme